Contre les criminels, des « escort groupies espionnes » ?

Avec l’affaire Cédric Jubillar, ce mari soupçonné d’avoir tué son épouse Delphine en décembre 2020, celle qui fut un temps sa groupie, est maintenant contre lui, allant jusqu’à vouloir témoigner sur ce que l’accusé lui a confié… Pardon, sur ce que l’accusé lui aurait confié.
D’où l’idée qui m’est venue : pourquoi ne pas créer un service de policières « escort girls » ou « escort groupies espionnes » chargées, le plus légalement du monde, de recueillir… -sur l’oreiller si aimablement, si souvent et si facilement prêté par les instances judiciaires- les confidences de « suspects de meurtres » incarcérés préventivement !

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Cela à l’image des policiers qui, en se transformant en « sous-mariniers », parviennent à entrer dans des réseaux de trafiquants de drogues ou d’armes ou autres voire dans des réseaux terroristes !
Ces services d’« escort girls » de police ou de justice seraient donc en majorité des femmes (sauf des hommes si la personne accusée est une femme !), il faudrait alors que ces personnels soient chargés de contacter -telles les groupies « folles de tueurs en série »-  les suspects des pires atrocités et de tout faire afin que ceux-ci acceptent leur visite sur leur lieu de détention. Comme d’ailleurs cela s’est passé avec la « visiteuse » de Cédric Jubillar, groupie qui, maintenant, affirme qu’il lui a mimé le meurtre lors d’un parloir en prison…
Dommage que ces parloirs ne soient pas équipés de caméras (certainement pour préserver… l’intimité des « présumés » coupables !) car l’administration aurait pu voir si les gestes reproduits par Cédric Jubilar pour, selon cette visiteuse, montrer comment il avait tué son épouse… si ces gestes, il les avaient bien faits tel jour, à telle heure lors de ce rendez-vous en tête-à-tête.—

Dans une autre affaire criminelle, celle de Nordahl Lelandais, tueur pédocriminel de, entre autres, la petite Maëlys, 8 ans, en 2017, des « groupies » sont venues voir ce si « attirant » débris de l’Humanité et l’une d’elles a même eu un… enfant de lui, fin 2023, alors que plus d’un an auparavant, l’administration pénitentiaire l’avait surpris à faire l’amour avec une précédente visiteuse !!! Ah, mais… que voulez-vous, l’administration se plaît à être des plus clémentes -à l’adresse d’un détenu faisant valoir son droit à une vie intime alors que sa victime n’a plus d’intimité à avoir puisque, elle, n’a même plus de… vie !!!… Car cet homme, Messieurs les Juges, avait-il , lui, tenu compte du DROIT de Maëlys d’avoir une intimité de… VIE ?

Une autre de ses groupies -car ces dames se bousculent au portillon !-, Elisabeth, travailleuse sociale de 50 ans, avait tout fait pour le… soutenir après que, lors d’une reconstitution pour les assassinats de Maëlys et d’Arthur Noyer, un militaire, elle eut assisté à une scène qui, la pôvre, l’avait outrée ! Ce fut celle de la colère d’habitants, comme elle l’a raconté à SLATE (1) :
«La réaction de la population à son égard, bien que je la comprenne, m’avait profondément choquée. La présomption d’innocence était bafouée. Les propos qui avaient été tenus, étaient vraiment très violents. […] Les badauds disaient: “Pendez-le! Tuez-le!”»
Ah, oui ! Effectivement quelle violence à l’adresse d’un si doux être et si (dés)humanisé !
Effectivement : quel scandale de la part de, certainement, des mères et des pères de famille !
La malheureuse groupie, scandalisée par de si horribles cris, a tout simplement eu la merveilleuse idée d’aller lui apporter son soutien voire plus !!! Comme SLATE le rapporte :
« En mars 2019, la quinquagénaire décide de lui écrire à la suite d’une reconstitution. Elle lui fait part de son soutien «pour le sortir de son isolement et de la solitude dans laquelle il devait se trouver» :
«L’homme que je voyais n’était pas celui qu’on disait. Je voyais l’homme avant les actes. C’est sans doute ma grande erreur», raconte-t-elle. »
Mais finalement, elle l’a elle-même reconnu :
«J’ai été utilisée par Nordahl Lelandais.» 

En effet, elle n’avait pas hésité… « à transgresser la loi. (…) Cocaïne, rhum et téléphones portables : c’est la liste de ce qu’Elisabeth a fourni à Nordahl Lelandais en prison. Aujourd’hui, Elisabeth tire le bilan de leur relation :
«J’ai perdu trois ans de ma vie avec lui. […] Il m’a utilisée en me trompant sur les sentiments qu’il avait envers moi. »

Voilà pourquoi je pense qu’il serait utile de créer une telle compagnie de « groupies » évidemment volontaires et minutieusement formées par l’administration et des personnels médicaux -genre psychologues et psychiatres afin qu’elles apprennent à tirer le maximum d’une telle relation !-…
Policières qui, bien évidemment, exerceraient en lien avec le personnel pénitentiaire. Elles pourraient ainsi  « aguicher » suffisamment les suspects de haut vol, voire des pires atrocités ! Des suspects qui pourraient aller jusqu’à leur faire… -sinon des enfants évidemment !-  mais des confidences pouvant être reconnues par un jury d’assises ! Et faire condamner les coupables pour le plus complet apaisement des familles et des proches des victimes !

Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
-(1) https://www.slate.fr/story/223986/femmes-serial-killers-criminels-attirance-syndrome-bonnie-and-clyde-amour

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