Le Tour de France de la honte (2) : les performances stratosphériques des coureurs

   Le Tour de France de la honte (2) 

Rappel : Le Tour de France de la honte (1) ici 

Dans mon article précédent, je dénonçais le fait qu’un drapeau turc était brandi à l’arrivée des étapes du Tour de France.

Après avoir fouiné un petit peu, je me suis aperçu qu’en 2024, ce phénomène existait déjà. Alors, la direction du Tour ferme-t-elle les yeux par lâcheté, y a-t-il de petits arrangements financiers ou collusion avec les muzz… ?

Ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce sont les interrogations liées aux performances stratosphériques des coureurs de ce Tour.       

  Etant très sportif et pratiquant d’ultra trails de façon conséquente, mes entraînements incluent  une pratique régulière du vélo. J’arrive à rouler plusieurs heures à plus de 30km/h et il m’arrive des coups de folie où je pousse la bête à près de 45km/h pendant 5 ou 6 km. Je peux vous dire que l’exercice me laisse dans des états, euh, comment dire, « bizarres » Je précise que je suis suivi par un médecin du sport et un kiné spécialiste de la course à pied.   

   Ceci étant posé, je pense avoir une certaine expertise concernant les possibilités physiques humaines. On voit aujourd’hui des coureurs rouler à plus de 50km/h pendant plusieurs heures, faire des pointes à plus de 100km/h. Les moyennes de vitesses sur le Tour de France augmentent inexorablement années après années.

Certains démarrages de coureurs laissent pantois, des côtes sont avalées plus vite qu’avec une mobylette et des sprints se règlent à plus de 70km/h. De qui se moque-t-on ?  Un cycliste moyen peut développer une puissance de 200watts pendant une heure, un pro environ 450watts avec, pour certains, des pointes à plus de 1000watts.  

   Alors oui, les progrès techniques sont impressionnants. Il y a 100 ans, un vélo de course pesait plus de 10kg. Aujourd’hui, ils ne sont pas autorisés à peser moins de 6,8kg. Le suivi physique ET psychologique des coureurs est au top de la médecine. Les entrainements sont définis grâce à des programmes informatiques tenant compte de tous les paramètres physiologiques des coureurs et que dire de l’alimentation, préparée, là aussi, de manière scientifique pratiquement au gramme près. Cela concourt, à l’évidence, à l’élévation des performances.  

Oui mais, parce qu’il y a un mais, pour aller toujours plus vite le recours au dopage est devenu une évidence et pour contourner les contrôles, où là aussi, il y aurait beaucoup à dire, mille solutions existent. Tout d’abord, il y a des produits dopants qui ne sont pas encore au tableau de l’AMA (Agence Mondiale Antidopage). Il y a des substances qui ne sont pas encore détectables avec les moyens techniques disponibles aujourd’hui. Il existe des produits dits « masquants » qui permettent de ne pas pouvoir détecter certaines molécules. D’autres, comme l’EPO ont des durées de vie connues, il suffit de laisser le temps nécessaire au produit pour disparaître avant d’hypothétiques contrôles et c’est là que certains se font prendre parce qu’ils n’ont pas respecté les délais ou que le produit a été un peu plus long que prévu à ne plus être détectable.

Venons en maintenant à l’EPO. Conçu à la fin des années 70 pour palier des anémies graves ou à la suite d’opérations chirurgicales lourdes avec grosses pertes de sang, il permet la fabrication des globules rouges. L’EPO existe, de façon naturelle dans notre organisme et le fait d’en prendre en injections, augmente la fabrication des globules rouges. Et à quoi servent les globules rouges ? A transporter le dioxygène (O2) dans les muscles et à les faire fonctionner. Et plus vous avez de globules rouges, plus vous amenez de carburant (O2) au sang avec pour corollaire de booster vos performances physiques ! Ce qui explique, en partie, les performances hors normes dont nous gratifie certains (beaucoup) de coureurs.

Les jeux du cirque, voilà ce à quoi nous arrivons. Le fric, la notoriété, plus rien d’autre ne compte ! Tous coupables, les fédérations, les organisateurs, les entraîneurs, les staffs médicaux, les coureurs et les spectateurs qui en veulent toujours plus. Débilité profonde, société mono neuronale. Qui paye à l’arrivée ? En premier lieu les sportifs, les chutes deviennent de plus en plus fréquentes. Les séquelles, à plus ou moins long terme, sont catastrophiques. Décès prématurés, cancers précoces, articulations mutilées à vie, nécessitant souvent de nombreuses opérations avec souvent pose de prothèses. In fine le coût de tout ce cirque sportif retombe sur l’ensemble de la société.

Et que dire de la presse sportive ?! Aussi pourrie que la presse mainstream. Elle est en pamoison devant les athlètes leurs performances. Bien souvent, lorsqu’ils sont interviewés, beaucoup ne savent pas faire 3 phrases sans faire des fautes de grammaires, de syntaxe ou utiliser de mots grossiers…   Le seul journaliste sportif qui a eu le courage d’être étonné des performances de certains athlètes et de se demander si… a été dégagé de France Télévision à la vitesse de l’éclair. C’était Patrick MONTEL et au demeurant fabuleux commentateur des épreuves d’athlétisme.

Oui, entre l’islamisation et le dopage le Tour de France de la honte est en train de vivre ses plus belles heures !                  

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