« Effets indésirables des vaccins anti-Covid : la construction d’un tabou politico-médiatique »

Laurent Muchielli, disons-le tout de go, n’est pas de notre camp. Sociologue, adhérent de la FCPE, contestant les dommages et aggravations de l’immigration… il conteste notamment le développement et l’aggravation de la violence des mineurs. Nous sommes en désaccord sur plein de choses. Raison de plus pour saluer le superbe travail qu’il a fait au moment du Covid et depuis pour démasquer les mensonges et manipulations du gouvernement. Des adhérents de la FCPE ont même fait des pétitions pour qu’il en soit limogé pour cause d’opposition au vaxxin Covid ! 

Quoi que nous pensions du personnage, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, sa campagne contre le vaxxin Covid n’a pas cessé, malgré les attaques, et il continue son travail de ré-information et de contestation. 

Laurent Muchielli (1) a donc publié un excellent article dans la revue Dogma. L’article est assez long, je vous conseille de le lire in extenso dans la revue en ligne accessible gratuitement. 

Je me contenterai quant à moi de reprendre le début pour ceux qui n’ont pas le temps de lire l’article. 

La question des effets indésirables des vaccins anti-Covid fait l’objet d’un déni politico-médiatique au point d’apparaître comme un véritable tabou.  La chronologie indique qu’eut lieu d’abord une phase d’incertitudes (première partie de l’année 2021) durant laquelle il s’agissait surtout pour le gouvernement d’étouffer « l’affaire AstraZeneca » et de préparer le terrain aux vaccins à ARNm. Ensuite, à l’approche de l’été 2021, le gouvernement souhaitant vacciner la totalité de la po- pulation et faisant voter une obligation vaccinale sous peine d’exclusion sociale, le débat et les questionnements disparurent au profit d’un discours unique vantant une efficacité et une sûreté des vaccins ARNm « prouvées par la science » et diabolisant toute critique à travers la figure infamante de l’« anti-vax ». L’article raconte et analyse  cette construction politico-médiatique, en soulignant au passage les complicités trouvées par le pouvoir politique dans le corps médical ainsi que le manque d’indépendance de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Il constate également que les médecins promus comme les meilleurs « experts » par le gouvernement, et qui étaient omniprésents dans les médias, ne maîtrisaient pas l’information scientifique disponible. Il questionne enfin l’idéologie vaccinale construite en France depuis les débuts de la IIIème République, qui divise le monde en deux camps ennemis (pro et anti-vax), moralise et politise la vaccination, amalgame des produits pharmaceutiques très différents dans un même mot magique, interdit d’évaluer sereinement la balance bénéfice-risque et considère la question des effets indésirables comme fondamentalement négligeable.

La campagne de vaccination contre la Covid-19 a commencé officiellement en France le 27 décembre 2020, au beau milieu des fêtes de Noël. Quelques jours après la rentrée, le 7 janvier, lors d’une des innombrables conférences de presse organisées par le gouvernement durant la crise du Covid, le Premier ministre Jean Castex annonçait : « Nous voulons à la fois permettre l’exercice d’un véritable droit à la vaccination, certes organisé en fonction des priorités sanitaires, et convaincre le maxi- mum d’entre vous, précisément parce que nous avons pris toutes les garanties éthiques et médicales, de se faire vacciner. Se faire vacciner, c’est se protéger soi-même mais c’est aussi protéger les autres. Montrons que nous sommes une nation solidaire, une na- tion généreuse. J’en appelle, une nouvelle fois, à notre sens des responsabilités, individuelles et collectives »

Quelques minutes plus tard, le ministre de la Santé, Olivier Véran, soutenait à son tour le lancement de la campagne en déclarant ceci à propos des effets indésirables (désormais EI) : « Le vaccin est sûr. Les effets indésirables graves sont extrêmement rares. On nous dit, d’après les premières remontées, mais qui sont consolidées jour après jour, de l’ordre d’environ 1 patient pour 100 000 vaccinés. Ce sont des événements de nature essentiellement allergique, et qui interviennent chez des personnes qui sont par ailleurs connues pour être très allergiques, même sans contexte de vaccination, au point que, le plus souvent, elles ne sortent pas de chez elles sans avoir un kit d’adrénaline sur elles ».

Outre le fait qu’on se demande alors pourquoi des personnes connues pour souffrir de telles allergies et risquant donc de faire des EI graves (potentiellement mortels) ont quand même été vaccinées on y reviendra), cette déclaration visait à rassurer la population générale. Hormis le cas spécifique des grands allergiques, il n’y aurait aucun risque. C’était un mensonge, sauf à penser que les conseillers directs du ministre (de formation médicale comme le ministre lui-même) ne lisent pas les revues de sciences biomédicales et sont par conséquent incompétents. En effet, dans l’essai clinique de Pfizer publié le 10 décembre 2020, malgré les stratégies employées par les industriels pour minimiser autant que possible les EI (Mead et al., 2024) et malgré l’exclusion arbitraire des personnes ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2 (Do- shi, 2021), chacun peut constater que le groupe des vaccinés connaît de très nombreux EI locaux (surtout chez les jeunes) systémiques (surtout après la deuxième dose), dans des proportions beaucoup plusmportantes que le groupe placebo .

Lire la suite ici c’est passionnant, j’en suis à la fin de la page 72

https://dogma.lu/wp-content/uploads/2025/07/Edition_31_.pdf

(1) Laurent Mucchielli, né le 25 mai 1968 à Nice, est un sociologue français directeur de recherche au CNRS, spécialisé dans la sociologie de la délinquance et des politiques de sécurité. Wikipedia

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4 Commentaires

  1. En tous les cas, ils ont bien enfumé les français et malgré les effets secondaires dévastateur ils ont continué à mentir. Ils ont touché combien pour le faire. Ces salopards ont sur leur conscience les morts dû à ces faux vaccins, mais véritable merde. Enfin conscience il faut en avoir une. Pourquoi alors ils ont fait interdire les médicaments qui soignaient les malades du covid comme l’azytromycine ou l’hydroxycloroquine , hein Mme buzin et véran en mettant au pilori les vrais médecin, comme les professeurs Raoult, Perronne et montagnier. Ils auraient voulu nous tuer, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Et puis ces criminels seront t’il juger un jour pour crime contre l’humanité avec les responsables de ces saloperies de vaccins qui dirigent encore les labos après s’être gavés. Ordures.

  2. Au USA lors de la vaccination covid.
    le gouvernement américain via un organisme.
    Assurait pour un an , un recours légal contre les effets secondaires de la vaccination.