Enfin ! Les écolos terroristes jetés à l’eau par des écolos rassuristes !

Ah, il n’est pas bon être un véritable écologiste face aux ultra-écologistes ayant, eux, le soutien de mes confrères journalistes trop souvent « écologochos »!

Cepensant, nous  décelons une excellente tendance en faveur de véritables écologistes…
En effet, de plus en plus souvent, on prend connaissance de la parole ou des écrits d’écologistes non alarmistes qualifiés par « les écolos punitifs »  » écolos traitres »  ! Pas moins !
Dernière lueur d’espoir en date, la publication tout récemment dans le Figaro Magazine, d’un article  d’Alexandre Devecchio -journaliste participant souvent aux débats organisés par CNews- sur un « écolo-traitre » présenté sous ce titre :« Bertrand Alliot : «Sur la question écologique, apporter la nuance vous promet la prison sociale»

Bertrand Alliot, cet écologiste peu souvent sur les télés d’État (1), est l’auteur d’un livre intitulé « Comprendre l’incroyable écologie » (Editions Salvator) avec ce sous-titre des plus explicites : « Analyse d’un écolo-traitre » !

C’est ainsi que nous nous apercevons que le navire « Écologie gaucho » prend l’eau et comme la masse des écolos-punitifs -qui bénéficient d’une écoute attentive d’une majorité de mes confrères journalistes- ne cesse de vouloir nous le faire croire, cette eau est des plus polluées, ces malheureux vont devoir vite sauver leur peau en acceptant de réaligner leurs discours alarmistes sur ceux qu’ils appellent « écologistes traitres » ! Alors qu’eux… oui, eux qui nous agressent en voulant nous imposer « leurs » idées loufoques et culpabilisatrices- sont des « écologistes terroristes » !
 

Bertrand Alliot, 39 ans, n’est pas le premier venu : ingénieur maître en gestion de l’environnement,  il est l’auteur d’une thèse en science politique réalisée à l’Université Paris-Est avec Chantal Delsol, fervente catholique, fondateur de l’Institut Hannah Arendt en 1993 et présidente de l’Académie des sciences morales et politiques depuis 2015.
Il publie des tribunes dans des médias d’information dont le magazine Transitions & Energies. Et 30 ans durant, il s’est investi dans les associations de protection de l’environnement dont l’association Action Ecologie :
« Cette organisation, explique-t-il, a notamment pour objectif de lutter contre la vision catastrophiste de l’écologie traditionnelle et de développer un discours plus apaisé et plus rationnel sur les sujets environnementaux. » (Pour en savoir plus : www.actionecologie.org )

Question du Figaro : comment êtes-vous devenu un traître aux yeux des écologistes, au point d’avoir été renvoyé du poste que vous occupiez à l’université ? 

B. Alliot  est franc et, on l’imagine, souriant : « Pour une seule raison : je suis un « rassuriste » !  « j’ose remettre en cause les propos alarmistes des activistes et les politiques antisociales menées au nom de l’écologie. On m’en a beaucoup voulu de contester, via mon association Action Écologie, les éléments de langage des ONG sur « l’effondrement de la biodiversité », en rappelant que beaucoup d’espèces sont en excellente santé sur le continent européen. »
Et il fait cette constatation sur le danger -que, personnellement, je me permets de qualifier de terroriste !- le danger des écologistes punitifs :
« Dans ce domaine, apporter la contradiction ou simplement la nuance vous promet la prison sociale » !!!
Pour lui… « Cela témoigne d’une dérive idéologique préoccupante, dont l’université française est – sans surprise – l’épicentre. »
Principal ennemi de l’écologie, le… GIEC ! Cet organisme que -je me permets de le rappeler depuis de nombreuses années- la France a baptisé GIEC, c’est à dire « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat », avec donc le qualificatif « d’experts », alors que ce mot n’existe pas dans la dénomination internationale en anglais :
« Intergovernmental panel on climate change (IPCC) ». Or, selon Le Larousse Anglais-Français, le mot anglais « panel » désigne en français un… « panneau » ou un « lambris » mais certes aussi une « liste », un « groupe » voire un « jury » mais jamais le terme « experts »…

Pour B. Alliot « Le rôle du Giec a été déterminant, il a permis de faire ce qui n’avait jamais été possible auparavant : mettre le sceau de la « science » sur le diagnostic de crise et lui conférer un caractère indiscutable. »
Et il n’est pas tendre avec ce GIEC :
« Bien sûr, il s’agit d’une réalité tronquée. La «science» n’a pas d’existence concrète, seuls existent la «démarche scientifique», les «recherches scientifiques», les «disciplines scientifiques», la «communauté scientifique», sûrement pas la «science» comme instance, destinée à dire le «vrai» et donc l’«indiscutable». »
Il est impitoyable -comme j’aimerais que le soient tous ceux qui, politiquement, s’agenouillent… que dis-je s’affalent et mettent carrément ventre à terre devant la moindre accusation même non fondée des terroristes de l’écologie punitive ! D’où cette accusation de B. Alliot contre ces « écolos terroristes » :
« Les activistes ont fait du Giec l’incarnation de la «science» sur Terre et les élites sont tombées dans le piège de l’écologie, » comme le rapporte le Figaro Magazine (2).
Que ces « élites » sortent vite -et d’elles-mêmes !- de ce piège… fomenté par ceux que j’appelle les « écologistes-terroristes » puisqu’ils font régner la… non, leur terreur !

Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

-(1)Site personnel de Bertrand Alliot :
https://www.bertrandalliot.com/
-(2) Article du Figaro Magazine sur l’entretien de Bertrand Alliot par Alexandre Devecchio :

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