Pourquoi le poète irakien, Aïd Motreb, a-t-il quitté l’islam ?

Le poète et écrivain Aïd Motreb est l’un des contestataires irakiens qui ont eu l’audace de dévoiler l’hypocrisie de l’islam au grand jour. Il rejette catégoriquement tout pouvoir religieux et rêve d’un monde débarrassé de tous les enturbannés. Il a fui l’enfer des pays arabes suite aux menaces des milices religieuses en Irak à cause de ses écrits, car il a refusé de se soumettre à l’odieuse occupation iranienne de son pays et de ses laquais qui se déguisent derrière les turbans noirs et blancs.

Dans un long texte publié le 21 mars 2023 sur le site ahewar.org, il décrit les raisons de son rejet de l’islam, lesquelles devraient contribuer à ouvrir les yeux et les esprits de ceux qui ignorent encore en France la vérité scandaleuse et destructrice de cette croyance fondée sur une idéologie totalitaire politico-religieuse. Voici un condensé de son témoignage :
L’une des raisons qui l’ont poussé à quitter définitivement l’islam est surtout le statut de la femme dans cette religion qui la considère comme un objet charnel destiné à assouvir uniquement les désirs sexuels de l’homme et à satisfaire ses convoitises à tout moment.

Pourquoi ce poète se concentre-t-il sur le statut de la femme ? Il a beaucoup réfléchi à cette question, puisque les textes dits sacrés, les enseignements des imams et des dignitaires religieux musulmans ne l’ont pas convaincu du tout, mais plutôt perturbé et même choqué.
Alors il s’est posé moult questions, telles que :
–  « Si Allah, le dieu des musulmans, est vraiment, selon le Coran, le créateur des humains, des animaux, des plantes et des planètes, pourquoi concentre-t-il ses instructions sur les femmes, comme s’il était un bédouin obsédé uniquement par le sexe ?
– « Pourquoi promet-il aux hommes musulmans tant de houris femelles au paradis et en prive les femmes de houris mâles ?
– « Pourquoi a-t-il voulu que les femmes soient des esclaves au service des hommes, accordant à ces derniers le droit d’épouser celles qu’ils veulent et quand ils veulent ? »

Ses interrogations et ses investigations lui ont permis de constater que l’octroi par cet Allah aux hommes de tant de houris et la privation des femmes de ce privilège constitue une preuve indéniable que l’islam ne peut être qu’une religion purement masculine, inventée par Mahomet conformément à son environnement bédouin dont il était imprégné.

Aïd Motreb perçoit tout cela dans la législation de sa prétendue religion. Quiconque la scrute et analyse ses caractéristiques se rend vite compte que toutes ses lois, ses fatwas ainsi que ses versets coraniques prouvent clairement que leur inventeur ne peut être qu’un être humain, et non pas une divinité. Et Allah de l’islam n’est rien d’autre que Mahomet lui-même.

En effet, toutes les preuves confirment la véracité de ces données.
« Le pouvoir est accordé à Mahomet, affirme Aïd Motreb, pour avoir des relations sexuelles avec qui il veut, y compris les femmes esclaves et les captives de guerres. Allah l’autorise à épouser plusieurs d’entre elles ainsi que celles que sa main droite peut acquérir. Allah s’est mis donc au service de Mahomet pour satisfaire tous ses désirs. Il le considère, ou plutôt Mahomet se considère, comme le citoyen numéro un sur terre. »
Toutes les raisons que Motreb évoque montrent que Mahomet est le fondateur de l’islam et l’auteur de toutes ses idées. Si Allah existait, il n’aurait rien à faire avec l’islam ni de près, ni de loin. Il devrait traiter tous les humains de la même manière sans distinction.

Aïd Motreb manifeste alors son écœurement de l’islam en évoquant différentes formes de mariages autorisés par cette croyance. Ils sont aberrants et portent atteinte à la dignité de la femme.
Il dénonce d’abord et qualifie de scandaleux le mariage d’un homme avec la femme de son frère décédé sous prétexte de préserver ses enfants. Quelle honte !
Il cite également le mariage exécrable du « bouc emprunté » ou de ce qu’on appelle, dans la charia, le « délieur » dont la mission consiste à avoir des relations sexuelles avec la femme répudiée, puis de la répudier à son tour, afin qu’elle puisse retourner chez son premier mari.

Écœuré, Aïd Motreb ne pouvait point imaginer que l’islam favorise une telle pratique si honteuse et si exécrable. En effet, le Coran et les hadiths stipulent qu’une femme que le mari répudie en lui disant trois fois à la suite « tu es répudiée », elle ne pourra plus se remarier avec lui, avant d’épouser un autre homme et « de goûter à son petit miel », c’est-à-dire avant de jouir du plaisir d’une copulation sexuelle authentique avec lui.
Qui peut tolérer ce scandale abominable autre que l’islam et ses adeptes ?
D’autres types de mariages en islam ont mis Aïd Motreb en rage, notamment le mariage misyar chez les sunnites, et le mariage mut’a chez les chiites.

Le premier, le mariage dit Nikah al-misyar, est l’union d’un couple qui dispense le mari de tout engagement moral ou financier vis-à-vis de la femme. Celle-ci doit renoncer à ses droits, comme la cohabitation, le partage des nuits entre toutes les épouses en cas de polygamie, le domicile, l’entretien, etc. L’homme peut donc venir chez elle quand il veut         « pour assouvir de manière licite ses besoins sexuels » auxquels elle ne peut d’ailleurs pas se soustraire.

Quant au mariage de jouissance ou Nikah al-mut’a chez les chiites, c’est un mariage à durée déterminée. L’homme est autorisé de le conclure avec une jeune fille ou une femme croyante ou libre moyennant un salaire ou un honoraire précis. Dans ce mariage, le nombre de femmes n’est pas limité. Le contrat est renouvelable sans recours à un délieur.

Ces deux derniers cas incarnent pour Aïd Motreb le summum de la prostitution libre et légalement halal en islam.
De nombreuses autres aberrations dans cette croyance contribuent, dans son optique, à l’humiliation de la femme et à sa mortification. Que d’hommes refusent de divorcer et empêchent leurs femmes abandonnées de se remarier ! Combien de femmes sont mortes de chagrin parce que leur cousin menace tous ceux qui proposent de les épouser parce qu’elles ont refusé de se marier avec lui !

Pour toutes ces raisons, Aïd Motreb refuse de qualifier de « mariage » l’union entre un homme et une femme en islam, car cette union ressemble plus à un commerce ou à un projet commercial qu’à un mariage.
« Lorsqu’un homme décide, écrit-il, d’épouser une fille, il se rend dans sa famille et demande sa main à son père ou à son tuteur. Celui-ci peut accepter sans consulter sa fille. Dans ce cas, il impose au prétendant ses conditions et lui réclame de l’or ou une somme d’argent comme dot. Il met l’argent dans sa poche et marie la jeune fille à ce prétendant qu’elle ne connaissait pas ou qu’elle n’a jamais rencontré. Souvent, elle ne sait pas comment cet homme pense, ni comment il dort, ni comment il parle. Est-il sain d’esprit, fou, propre, sale, sexuellement puissant ou non ? Est-il malade ? Sent-il mauvais ? Est-il un homme qui a réussi ou échoué dans sa vie ? Est-il alcoolique, toxicomane ou accro à la drogue ? »

Les conséquences de ce genre de mariage sont graves. La fille risque de tomber victime d’abord du choc avec un mari imposé, ensuite de la tyrannie et de la cupidité du père, et aussi de la laideur de l’islam qui la rend captive entre les mains d’un homme qui fait d’elle ce qu’il veut. Aïd Motreb souligne que « cette pauvre créature se trouve souvent embarquée sans aucun moyen d’échapper à cet enfer que par la mort ou la fuite hors des pays islamiques. Sinon, les années passent et la maison se remplit d’enfants dans un foyer perturbé et dont les géniteurs n’ont aucun lien commun entre eux. Ainsi, la misère et la perdition s’installent jusqu’à ce que tout le monde quitte la vie. »

Pour Aïd Motreb, la femme en islam est dévastée et humiliée. Un seul mot suffit pour la rendre captive toute sa vie. Un seul mot suffit pour que la société injuste la lapide. Un seul mot suffit pour qu’elle perde la vie. Il lui est interdit de s’habiller comme elle veut, d’épouser celui qu’elle aime ou de se débarrasser du sac poubelle qui l’enveloppe. C’est un être sans droits et sans âme. Son existence consiste à exécuter les souhaits de son maître, de l’écouter et de lui dire en permanence : « Sidi, à tes ordres ! »
Voilà, avec quelle ironie et quel cynisme l’islam traite la femme.
Par ailleurs, Aïd Motreb cite un hadith de Mahomet qui dit : « Le seigneur Allah descend chaque nuit du ciel le plus bas aux heures de l’aube et dit : y a-t-il quelqu’un qui se repent et demande pardon pour lui pardonner ? Y a-t-il quelqu’un qui sollicite une requête pour lui répondre ? »

Aïd Motreb se moque de tout cela et clame : « Si cet Allah existait, il aurait écouté, par exemple, la demande la plus simple et la plus ancienne que les musulmans répètent matin et soir, pour libérer la Palestine des Juifs ? Y a-t-il un seul musulman dont la prière a coïncidé avec la descente d’Allah sur terre de bonne heure à l’aube pour écouter sa requête ? Cela nous met face à deux choses, soit Mahomet est un menteur, soit son Allah est insensé. Et vous lecteurs, choisissez celui qui vous convient. »

Durant les deux premiers siècles après son apparition, l’islam a envahi de nombreux pays. Les musulmans appellent ces invasions et ces combats qu’ils ont menés « des conquêtes islamiques ». Aïd Motreb confirme que ces batailles ou ces conquêtes n’ont pas eu lieu en Éthiopie, ni à Djibouti, ni au Ghana, mais dans des pays où on trouve de belles femmes. La raison c’est que les bédouins du désert cherchaient le sexe et pas la propagation de l’islam.
« L’islam, écrit-il, est le slogan d’un gang bédouin qui a détruit les plus beaux pays du Moyen-Orient. Il les a vidés de leurs habitants indigènes, les remplaçant par des créatures qui croient que le mulet vole, que la huppe parle, que les fourmis racontent des récits et que le chien est un réalisateur de films cinématographiques. »
L’islam ne recule devant rien pour appliquer sa doxa barbare. Ses adeptes fanatisés ont le don d’horripiler les libres penseurs. Ce qui empêche les musulmans de rejeter l’islam ou de le quitter malgré leur pleine connaissance de sa fabrication humaine, c’est leur peur du feu que Mahomet et ses successeurs leur ont promis.

Aïd Motreb avoue que « si un musulman évoque ces questions ou tente d’en discuter, il sera aussitôt accusé d’apostasie ou d’athéisme par son environnement. Il préfère alors rester amorphe au sein du troupeau et garder le silence pour préserver son confort social et sa quiétude personnelle ou fuir son pays si possible. Toutefois, la vérité finira par éclater un jour. Notre époque est celle de la vérité et de la science. Je ne pense pas que ces mythes bédouins pourront durer longtemps, d’autant plus que les symptômes de leur disparition profilent à l’horizon avec la croissance du nombre d’athées dans de nombreux pays musulmans. »

Aïd Motreb refuse catégoriquement de lier son existence à une religion qui prétend détenir la vérité absolue dans un livre présumé « un coran noble », mais qui dit tout et son contraire.
Françaises ! Français ! Soumis ou insoumis ! Ne vous aveuglez pas ! Réveillez-vous ! Écoutez ces auteurs éclairés, comme Aïd Motreb, qui sont nés dans l’islam. Ils ont souffert de sa décadence existentielle et compris son idéologie totalitaire et meurtrière. Alors ils ont osé lever la tête, clamer sa vérité et se révolter contre ses dangers au prix de leur vie.

Maurice Saliba

Ripostelaique.com

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