L’accord sur la libération d’otages entre Israël et le Hamas inspire Chaunu
C’est à se demander si quelqu’un d’entre tous ceux qui se lancent vaillamment dans de futiles négociations avec le Hamas pour la libération des otages, possède un tant soit peu de jugeote ?
Pourquoi le Hamas qui n’a plus rien à perdre, accepterait-il de libérer ses otages, son unique carte gagnante ? Pourquoi autoriserait-il la libération des otages qui lui garantissent sa survie, qui lui concèdent d’être fréquemment dans l’affiche des grands journaux…
Car, en fait, que reste-t-il au Hamas qui puisse d’une manière ou d’une autre lui permettre de conserver son autorité sur la Bande de Gaza ? Rien ! Ses milices ont été décimées ou presque, son enchevêtrement de tunnels ou métro réduit en un amas de ruines, son arsenal volatilisé et son pouvoir et sa popularité disparus.
Son joker par contre, il le garde bien au chaud auprès de son cœur : ses otages qui, nonobstant leurs souffrances, privations, tortures… ont survécu. Ces mêmes otages qu’il est contraint de maintenir vivants sont son unique bouée de sauvetage. Et leurs proches officiant en qualité d’une des meilleures armées – devenus aujourd’hui les soldats les plus intrépides du Hamas, puisqu’ils ne cessent d’exiger du gouvernement israélien de céder du terrain et d’accepter une défaite même au prix de mettre l’existence même de l’État d’Israël en danger.
Alors, ces négociations, à quoi servent-elles sinon à lui faire gagner du temps et lui permettre de reconstituer son armée, son arsenal, son pouvoir ? Il n’a aucune raison de lâcher la bride aux Israéliens, qui tergiversent entre la destruction totale de la Bande de Gaza avec ses terroristes… et dans la mêlée, décimer le restant des otages encore vivants.
Israël demeure sur ses positions, suspendu à l’hameçon du Hamas comme un vulgaire lombric, se tortillant dans tous les sens, sans qu’aucune solution viable ne soit à sa portée. Il hésite, il craint la mort des otages et d’en être accusé. De toute façon, Netanyahu sera toujours accusé, sera toujours le bouc émissaire de la gauche politique qui lutte d’arrache-pied pour l’écarter ou l’éliminer.
Ces tergiversations ont un prix incommensurable : elles permettent aux milices du Hamas de traquer les combattants israéliens, de les piéger et d’en faire des cibles mouvantes. À chaque compromis, Israël reçoit en compte-goutte quelques otages vivants ou morts, suite à un accord qui l’astreint à lui accorder un cessez-le-feu transitoire, permettant au Hamas de se renflouer et de se réorganiser.
Le ridicule est que pour sauver la vie d’une vingtaine d’otages vivants, Israël se voit dans l’obligation d’immoler ses braves soldats… Combien de jeunes et courageux soldats ont été sacrifiés pour la sainte mission de sauver ces otages ? Nul n’ose faire un petit calcul, bien simple en vérité, mais si pénible, si douloureux.
Jusqu’à quand cette mascarade se poursuivra ? Cela dépendra en premier lieu des Israéliens s’ils parviennent à se mettre d’accord entre eux ou à lever les bras comme les vaincus qu’ils sont devant la fatalité et leur maudit jeu de cartes qu’ils refusent d’abandonner.
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Israël est piégé. Maintenant, pour s’en sortir, il faudrait renoncer aux droit de l’homme et la démocratie. Balayer tout sans pitié. C’est impossible, le monde défend les terroristes. Alors, abandonner ! Drapeau blanc.
Consolation : Epargner des soldats.
Prochain épreuve dans quelques mois.