Des Khmers Rouges aux Khmers Verts : bref rappel historique à l’usage de la Tondelier …

Nos amis lecteurs de « Résistance Républicaine » ont peut-être vu, sur la Toile,   la scène  télévisuelle entre la Tondelier, patronne des Verts, et Charles Consigny …

Consigny, un libéral, qui n’est  pas du tout de nos amis, a traité la Tondelier de « Khmère verte ».

La  Tondelier, en rage,  monte alors sur ses grands chevaux pour protester contre ce qualificatif  :

Halte-la, dame Tondelier, vous ne vous en tirerez pas comme ça !!

Consigny, par exemple, aurait pu  répliquer bien des choses à la Tondelier : mais non !

Dame   Tondelier est née en 1986, (j’ai vérifié) : pourquoi ne serait-elle pas comptable du passé de  son mouvement « Les Verts » ?

C’est trop facile, les Gauchistes traquent constamment,  toutes  les déclarations plus ou moins douteuses de militants souverainistes, remontant parfois à 50  ans,  mais, eux, se  sont exonérés de tout.

Et ça marche du fait de la paresse intellectuelle de leurs opposants !!

On nous rappelle, en permanence, les écrits abominables de Plenel, lors de l’assassinat des athlètes israéliens  aux JO de Munich (1972).

Mais c’est un épisode -j’ai honte d’employer ces mots- parmi d’autres,  de toutes les crapuleries totalitaires de beaucoup de ces chefs de l’extrême-gauche, dans les années  60-70 : en faveur d’autres attentats « palestiniens »,  en faveur de régimes sanglants etc etc

Revenons à la Tondelier, il faut avoir un certain culot (ignorance  ou mensonge délibéré ?) pour partir en vrille, comme elle le fait au sujet du rapprochement Khmers Rouges- Khmers Verts.

Car beaucoup des fondateurs historiques  des Verts  étaient d’anciens admirateurs des Khmers Rouges, qui l’utopie sanglante ayant connu son point final avec le « Kampuchea Démocratique« , se sont reconvertis « tranquillou » dans l’écologie montante.

Ardoise magique de notre enfance : on efface tout et les petits oiseaux remplacent les AK-47 …

J’ai des noms précis, je ne les donnerai pas, ces gens-là ne font plus parler d’eux et je ne vais pas faire de listes, comme les Gauchistes aiment à les faire.

Je ne citerai qu’un groupe gauchiste « Révolution ! » qui a soutenu  fanatiquement longtemps le régime du Kampuchea, même quand les autres groupes gauchistes tournaient casaque.

De ce groupe « Révolution » sont issus  beaucoup de chefs  des partis écologistes, nouveauté du  début des années 80.

J’ai souvenir de leur journal, affiché à la fac de Sciences, qui se moquait ouvertement, comme bobards de la CIA, des actualités sur le génocide  en cours, sans doute plus d’un  an après le 17 avril 1975, date de la prise de pouvoir des Khmers Rouges.

Justement, on a commémoré les cinquante ans de cette prise de pouvoir.

J’ai relu, à cette occasion, le livre de François Ponchaud, « Cambodge, année zéro » que j’avais acheté, début 77, date de sa parution.

François Ponchaud, le père Ponchaud, était un prêtre des Missions Etrangères, qui vivait au Cambodge depuis 1965.

Il  parlait la langue khmère et écoutait la radio khmère rouge, depuis la Thaïlande  voisine, pour tenter de  décrypter le nouveau régime.

Il recueillait aussi le témoignage de réfugiés cambodgiens, à la frontière thaïlandaise,    qui racontaient tous des histoires atroces  largement concordantes.

C’est, je crois, le premier livre, écrit en français, sur le génocide cambodgien.

Beaucoup de faits sont rapportés, avérés par la suite, même si Ponchaud se trompe sur l’identité de Pol Pot etc. 

Ponchaud  reste peu critique sur la Gauche de l’époque : il épingle cependant la  Ligue des Droits de l’Homme (LDH), diserte sur Pinochet ou Franco, mais muette sur le Kampuchéa.

La LDH a toujours été assez constante .

Elle applaudissait à la Grande Terreur en URSS, (1937), : 700 000 citoyens soviétiques fusillés sur quotas (ordre 00447 du NKVD), elle persécute, c’est plus modeste, aujourd’hui les patriotes.

Ponchaud cite aussi un meeting à Paris, (auquel il a probablement assisté)  du 22 avril 1976, pour « fêter » la première année de la prise de pouvoir par les Khmers Rouges.

On aimerait connaître  retrospectivement le nom des organisateurs, les participants,  leurs partis : nous aurions des surprises.

Je conclus sur une citation du livre du Père Ponchaud, à propos du programme  des Khmers Rouges :

« Ainsi doit naître un homme nouveau.Mais en faisant mourir un ancien art de vivre, pétri de liberté, de tolérance, de respect de la vie ».

Rien n’a changé chez les Gauchistes !

Ce programme  khmer rouge, ils le défendaient, dans les années 70, au nom du communisme le plus stalinien.

Le programme khmer vert, ils le défendent , en 2025, au nom de l’écologie et de l’islam : deux idéologies pareillement vertes …

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