« J’espère que l’Iran et l’Algérie bombarderont la France » : enragé, un Algérien en situation irrégulière tente d’écraser les testicules d’un gendarme
La soirée festive de la Fête de la Musique, samedi soir à Lyon, a pris une tournure inattendue sur la place des Terreaux. Vers 22h, des gendarmes mobiles interviennent pour interpeller un homme de 23 ans, ressortissant algérien en situation irrégulière, accusé par plusieurs femmes d’attouchements sexuels. Mais l’arrestation, loin d’être routinière, dégénère rapidement.
L’individu, visiblement alcoolisé, « les yeux rouges et le regard vitreux », selon une source policière, s’oppose avec virulence aux forces de l’ordre. Il commence par invectiver les gendarmes, lançant des insultes répétées et défiant leur autorité.
Des menaces choquantes devant le commissariat
Conduit au commissariat, le suspect hausse encore le ton. Dans un accès de rage, il lâche des propos d’une rare gravité : « J’espère que l’Iran et l’Algérie bombarderont la France pour tous nous tuer », rapporte une source policière. Il tente également de cracher sur les gendarmes et un policier, accentuant la tension. Ces déclarations, dans un contexte géopolitique déjà tendu, glacent les agents présents.
La situation atteint son paroxysme dans les locaux du commissariat. Refusant de se soumettre, l’homme se jette dans les escaliers, parvient à se libérer d’une menotte et, dans un geste d’une violence inouïe, saisit les testicules d’un gendarme pour les « écraser », selon la même source. Il réitère alors ses menaces, affirmant vouloir « retrouver » les forces de l’ordre pour leur faire du mal.
Relâché faute d’éléments probants
Malgré la gravité des faits, l’individu n’a pas été déféré devant la justice. Remis à l’officier de police judiciaire, il a été relâché, les enquêteurs estimant qu’il manquait d’éléments concrets pour poursuivre, notamment sur les accusations d’attouchements.
Cet épisode ternit l’ambiance de la Fête de la Musique, traditionnellement synonyme de joie et de partage à Lyon. Les gendarmes, de leur côté, déplorent une agression de plus dans un métier déjà exposé.
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