J’avoue que, à ce stade, je n’hésite pas entre rire et pleurer. Je pète littéralement les plombs. J’ai des envies d’expédier Doucet et sa clique sur l’île du Diable, sur une galère ou en tout cas loin de la France, avec déchéance de nationalité… Il me semble qu’il n’y a plus rien à attendre d’un tel dégénéré .Et tout cela en période de vaches maigres, alors que Bayrou ne cesse de nous annoncer que nous n’aurons que les yeux pour pleurer et nos pieds pour danser devant le buffet vide.Oui, tout cela, 1,5 million d’euros tout cela à l’heure où de plus en plus de Français ont du mal à joindre les deux bouts….
Comment est-ce possible ? Il n’y a pas de Conseil Municipal digne de ce nom, à Lyon, avec une majorité, une opposition des gens qui s’écharpent, certes, mais qui ont un certain bon sens et essaient de gérer la ville comme ils gèrent leur compte en banque, en bon père de famille ?
J’avoue aussi que, bien qu’étant allée souvent à Lyon, ayant couru ses venelles et ses traboules, ses bouchons et ses pavés, connaissant son passé de ville du tissage, de la soie…sans parler de son musée archéologique, je n’ai pas compris au premier abord pourquoi il y avait une décoration digne du cirque Pinder sur la place Bellecour… Il m’a fallu beaucoup d’efforts pour reconnaître dans ce « tissu » urbain une allusion aux vieux métiers de Lyon…
Et attention, hein ! L’oeuvre coûte 1,5 million d’euros mais tant qu’elle sera installée, il faudra compter en sus 300 000 euros pour l’entretien (annuel ? ) on traite les amis sur un train de milliardaire, à Lyon… Bref, chez les écolos qui veulent nous interdire de nous déplacer, de nous chauffer, de manger… on mise tout sur l’enculage de mouches et le foutage de gueule du citoyen moyen. Le pire ? C’est qu’en plus ce n’est ni beau ni historique. Il s’agit juste de se pavaner en faisant croire à une oeuvre d’art quand il ne s’agit que de snobisme et d’impéritie. Je vous laisse savourer le métalangage utilisé dans l’article ci-dessous : abstraction organique et tension urbaine monumentalité historique. Mais le but est ENORME : habiter l’espace. On n’est même pas chez les fous on est chez les escrocs. Majeurs. A enfermer.
Combien de temps encore cela va-t-il durer ?
La mairie souhaite, grâce à cette installation, transformer la place centrale « en une place accueillante tout au long de l’année, et principalement pendant la période estivale où les températures sont de plus en plus élevées », peut-on lire sur leur site. Seulement, cette œuvre éphémère a un prix : 1,5 million d’euros, dont 300 000 euros rien que pour l’entretien, rapporte Actu Lyon.
Il faut parfois un geste fort pour relier le passé d’une ville à ses horizons futurs. Avec Tissage Urbain, Romain Froquet déploie ce geste avec une élégance rare, enracinée dans la mémoire lyonnaise et projetée dans l’urgence contemporaine. L’artiste, déjà reconnu pour ses interventions in situ où se croisent abstraction organique et tension urbaine, orchestre ici un dialogue sensible entre la monumentalité historique et la délicatesse du tracé.
La place Bellecour, cœur battant de Lyon, devient sous sa direction un immense métier à tisser où chaque fil – bois, textile, acier – entre en résonance avec les Canuts, ces tisserands de soie qui ont forgé l’identité ouvrière de la ville. Froquet, en maître du rythme et de la répétition, conçoit une œuvre-paysage, une chorégraphie urbaine faite de courbes suspendues et de passages ombragés. Le geste n’est pas décoratif : il est fonctionnel, social, écologique. Il s’agit d’habiter l’espace, de l’apaiser, de le rendre respirable.
Ce que propose Romain Froquet, ce n’est pas une sculpture, c’est une expérience. Tissage Urbain n’impose rien ; il suggère des mouvements, invite à la flânerie, à la contemplation, à la rencontre. Les arches monumentales, loin de s’imposer, s’inclinent devant les lignes de force du site : elles s’ajustent à la statue équestre de Louis XIV, guident le regard vers la colline de Fourvière, tout en dessinant de nouveaux horizons d’usage. Ce respect du lieu, sans renoncer à la puissance formelle, témoigne d’une maîtrise rare dans l’intervention sur le patrimoine.
Ce qui frappe dans cette œuvre, c’est sa porosité : Froquet n’enferme pas l’espace, il l’ouvre. Aux flux, à la lumière, aux ombres portées, aux variations saisonnières. Il compose avec l’histoire, le climat, la matière. Les tracés qu’il dessine – de l’eau, de l’usage, de la lumière – ne sont pas de simples lignes ; ce sont des lignes de vie, des chemins de respiration dans un îlot minéral asphyxié. Chaque passage devient un seuil, chaque voile un souffle.
En cela, Froquet rejoint une pensée de l’art public qui dépasse le spectaculaire : celle qui transforme sans écraser, qui sublime sans effacer. Son intervention, conçue pour être démontable et modulable, s’inscrit dans une économie de la réversibilité. Elle est temporaire mais ambitieuse, modeste mais visionnaire. Elle marque une étape, mais aussi une méthode : écouter le lieu, activer les mémoires, faire œuvre avec le vivant.
Tissage Urbain n’est pas une œuvre qui se regarde. C’est une œuvre que l’on traverse, que l’on habite, que l’on vit. Romain Froquet y déploie une poésie d’ingénieur où la ligne devient un lien. À Bellecour, il ne signe pas seulement une installation : il tisse, entre passé et futur, les fils sensibles d’un nouvel art de la ville.
On crève des escrocs et du snobisme.
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Un tissu…de connerie.
Des tentes de bédouins en poil de chameau ?
Ils osent tout avec le pognon des ponctionnés consentants.
Même un ‘rondpoint de l’immigré’ avec une statue en bronze représentant un pauvre hère errant avec sa valise. Le sculpteur a du vendre ce chef d’œuvre une fortune à la commune et bien sûr les maires de la fausse droite qui se sont succédé n’ont jamais démonté ce monumental symbole de notre déclin.
Faut enlever le T du titre : Bellecour / Belcourt c’était à Alger.
Mais que font « Les bâtiment de France » censés protéger les sites classés.
Ils ont empêché la réfection d’ une devanture d’ un rouge horrible pour un restaurant à proximité immédiate, 3 Rue du Plat.
A propos de la défiguration de la place, leur réponse en fin d’article : https://tribunedelyon.fr/urbanisme-immobilier/emmanuelle-didier-et-christophe-margueron-abf/# Merci Christine.
Art « comptant pour rien » mais coûtant fort cher. Espérons que le machin soit ignifugé car ça pourrait tenter quelques racailles en goguette…
L’article d’ « Actu Lyon » sur ce projet fumeux : quelle logorrhée ! C’est verbeux, bavard, aussi pontifiant que bêtifiant. Une vraie cucuterie littéraire. Il ne manque plus que l’écriture inclusive pour compléter cette œuvre d’art !