Le Mali aussi… Face à la France, l’heure des « réparations » économiques et historiques a sonné

Après l’Algérie, le Mali à son tour et pourquoi pas la future Kanakie ?
Puis, à son tour, la France pourrait reprocher à ses voisins transalpins  d’ avoir colonisé ses ancêtres les Gaulois et demander réparations…
La Gaule occupée ? Toute ? Non ! Car dans un village d’ irréductibles  gaulois les chefs réfractaires connus Christine Bonnemine et Pierrix Cassix  résistent toujours à l’ envahisseur barbaresque euh…non pas encore, mais romain !!!
Mais où se situe donc ce fameux Village d’ Irréductibles Résistants ?
Juvénal de Lyon 
Ps : On passe aussi par pertes et profits la traite malienne intra-africaine des ancêtres Traoré pour ne pas désespérer Bamako aurait dit Taubira.

 

L’Union africaine a désigné 2025 comme l’Année des réparations pour le continent africain, appelant les anciennes puissances coloniales à répondre aux demandes de compensations historiques et économiques. Pour l’économiste camerounais Célestin Tchakounté, cette initiative représente une occasion cruciale pour des pays comme le Mali de revendiquer une réparation complète et documentée des préjudices subis, notamment de la part de la France.

« La question des réparations n’est ni morale ni idéologique : elle repose sur des faits, des chiffres et des principes de justice internationale », affirme l’expert.

Une exploitation massive et prolongée des ressources maliennes

Célestin Tchakounté met en avant plusieurs axes prioritaires pour lesquels le Mali peut réclamer compensation, à commencer par l’exploitation prolongée de ses ressources naturelles. Il évoque notamment l’or, dont les gisements ont été contrôlés pendant des décennies par des sociétés françaises telles que SOMIKA ou, plus récemment, Barrick Gold. Depuis les années 1960, près de 800 tonnes d’or ont été extraites du sol malien, mais le pays n’en a perçu que 5 à 10 % de la valeur réelle. Le reste, estime l’économiste, a été accaparé sous forme de bénéfices par des groupes étrangers. Aux prix actuels du marché, cela représenterait un manque à gagner de plusieurs dizaines de milliards de dollars.

Il en va de même pour l’uranium. L’exploitation du gisement de Falea, initiée dans les années 1970 sous la houlette d’Areva (aujourd’hui Orano), s’est faite selon des contrats particulièrement défavorables au Mali. Ceux-ci attribuaient jusqu’à 90 % des bénéfices à la partie française. À cela s’ajoutent les conséquences environnementales durables, telles que la contamination radioactive des zones minières, ignorées pendant des années.

Le coton, enfin, incarne un autre volet du pillage économique. En imposant au Mali une monoculture de coton, la France a provoqué un affaiblissement structurel de l’agriculture vivrière. Le coton était acheté à des prix artificiellement bas par les sociétés françaises, puis revendu sur les marchés mondiaux à des prix multipliés par cinq, voire dix.

Une méthode d’évaluation précise

Selon l’économiste, une méthode rigoureuse permet d’estimer les compensations à réclamer : il s’agit de réévaluer toutes les ressources extraites aux prix actuels du marché, tout en y ajoutant un pourcentage correspondant aux profits perdus durant plusieurs décennies, ainsi qu’aux coûts sociaux et écologiques engendrés. Rien que pour l’or et l’uranium, le montant de la réparation pourrait ainsi se situer entre 50 et 100 milliards de dollars.

Mais au-delà de ces chiffres, Célestin Tchakounté insiste sur le retour indispensable des biens culturels maliens spoliés. Il cite notamment les trésors dogons et mandingues exposés dans les musées français, qui doivent, selon lui, être restitués sans conditions. « La restitution du patrimoine culturel n’est pas une faveur, c’est une obligation morale et historique. Ces objets ne sont pas des souvenirs exotiques, ce sont des témoins de civilisations pillées », martèle-t-il.

Le fondement juridique de la revendication

Interrogé sur les bases juridiques d’une telle demande, Célestin Tchakounté évoque des contrats coloniaux signés sous la contrainte, qui n’ont aucune légitimité selon les principes actuels du droit international. Il affirme également que la France a sciemment empêché le développement d’une industrie de transformation au Mali, préférant maintenir le pays dans une position de dépendance structurelle vis-à-vis de ses matières premières.

Face à cette situation, l’expert considère que le Mali a plusieurs leviers à sa disposition. Il peut porter l’affaire devant la Cour internationale de justice ou devant les instances compétentes des Nations unies afin de faire reconnaître ses droits. Il peut également exiger l’annulation ou la restructuration de la dette dite coloniale, considérée comme illégitime. Enfin, le pays peut décider de nationaliser les actifs des entreprises françaises opérant encore sur son territoire, à l’image de la Guinée qui avait repris le contrôle de ses mines après l’indépendance.

« Il ne s’agit pas de rouvrir les blessures du passé, mais de réparer un préjudice concret et quantifiable. Les réparations ne sont pas un caprice politique, mais un principe de justice économique internationale », conclut l’économiste camerounais.. 

Source : https://afriquemedia.tv/2025/06/09/le-mali-face-a-la-france-lheure-des-reparations-economiques-et-historiques-a-sonne/

   Juvénal de Lyon

o

 304 total views,  304 views today

image_pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


21 Commentaires

  1. maliens appliquez l article 22 (chacun de demerde comme il peut)
    vous avez la petoche car l algerie va vous mettre une branlee

  2. Si on avait été bien gouvernés, on n’aurait pas besoin d’uranium. La Bretagne est radioactive et d’autres régions aussi. Il y a très longtemps que la filière thorium aurait dû être développée. En même temps que la pile de Saclay, il fallait étudier d’autres possibilités. Il n’est pas encore trop tard puisque l’espoir de la fusion nucléaire est une impasse. A moins d’un imprévu surprenant, sait-on jamais !

    • Merci Armand pour ces éléments, tu ne voudrais pas nous faire un article pour développer ça ?

  3. Un film  » La Légion saute à Kolwezi « .Déjà en 1978 les occidentaux venus aider les autochtones dans les mines étaient attaqués par des rebelles qui les accusaient de les avoir colonisés.Ils ont été sauvés par La Légion.Maintenant,ils débarquent sur NOTRE SOL,NOTRE PATRIE..Celui qui squatte l’Elysée est un DEMON.Il n’y a que l’ARMEE pour remettre de l’ordre et aller le chercher….

  4. Faites savoir CONCRETEMENT au gouvernement Malien que vous partagez l’opinion humoristico-historique exprimée au début de cet article :
    IMPRIMER l’article et l’ENVOYER par La Poste à l’adresse postale de l’ambassade du Mali figurant sur
    https://www.pagesjaunes.fr/pros/05240213 (https://ambamali-fr.ml H.S. actuellement 🙂 )
    Pour imprimer l’article facilement, cliquer sur l’icone « + » blanc sur fond bleu en toute fin d’article puis sélectionner l’icône PrintFriendly.
    Choisir taille de texte 120% et taille d’images100%
    Cliquer sur les icônes et chiffres « parasites » en fin d’article (ainsi que sur la signature, doublon avec le début) pour les effacer puis sur PDF, choisir Taille de la page A4, télécharger la version PDF en 3 pages et l’imprimer en une feuille recto puis verso, 1-2, plus une feuille recto seulement, 3.
    Option : en page 4, vierge, écrire (ou imprimer) un/des commentaire/s au choix : personnel ou copié-collé des commentaires de l’article.
    Mettre les feuilles dans une enveloppe, écrire l’adresse, timbrer et poster.

  5. « Célestin Tchakounté insiste sur le retour indispensable des biens culturels maliens »
    Excellente idée, que je soutiens totalement.
    Ces biens seront dévorés par les termites ou détruits dans une prochaine guerre, ils disparaîtront à tout jamais ce qui confirmera que l’Afrique n’a jamais été capable de produire quoi que ce soit, à part de la misère et de la violence, dont nous devons AB-SO-LU-MENT nous isoler pour laisser la nature faire son oeuvre de d’auto dépopulation. C’est inhumain comme attitude mais nous n’avons le choix qu’entre deux solution : Devenir l’Afrique ou Rester l’Europe. Ceux qui ne veulent pas rester l’Europe peuvent aller habiter en Afrique. Il n’y a PAS d’alternative, MALHEUREUSEMENT.

  6. Bin voyons bouffer sur notre dos ne leur suffit plus et c’est plus facile d’exiger je ne sais quelles « réparations » au nom de je ne sais quoi que de se lever et aller bosser pour faire grandir son pays. Quelle bande de parasites!!

  7. Ils n’ont pas été foutu d’exploité. eux même leur ressources. Trop occuper à faire la guerre ou peut-être trop faignant ou trop cons pour le faire eux même et maintenant ils se plaignent, comme d’ab.

    • Qu’à donc inventé, créé, découvert ou apporté le monde islamique depuis 1446 ans ? Le Zéro pointé ? 🤔

  8. Célestin, tu nous fais chier, comme l’eau du même nom qui accélère le transit. Veni vidi Vichy. Il n’y aurait pas eu de vilains colonisateurs, vous n’auriez même pas découvert le slip.

    • Un uranium dont on importe que 10 % .
      Loin de tout et cher a exploiter .
      Areva importe son uranium du khazaktab

  9. Tout les peuples sont à la fois débiteurs et créanciers et ce depuis le début de l’humanité .Tous nous avons été à la fois conquérant et conquis, qu’ils aillent tous se faire empapaouter tout ces pays africains qui profitent de la faiblesse actuelle de la France .
    En passant, Juvénal de Lyon, bien trouvé le honni soit qui Mali panse .

  10. ‘Ben voyons’; salopards de colonialistes français qui nous avez empêchés d’exploiter nous mêmes nos richesses, de développer nous même nos industries, d’édifier nous mêmes nos villes, qui pillez maintenant nos chercheurs, docteurs, ingénieurs, que vous nommez d’ailleurs chances pour la France.
    Quelle honte, payez maintenant pour tout le mal que vous fîtes à notre continent, d’ailleurs même votre ‘président’ le reconnaît.