Les donneurs de leçons poussent des glapissements de chacals enragés en découvrant que le Groenland passe sous commandement nord-américain. Les vérificateurs autoproclamés y voient un bouleversement radical de la stratégie militaire de Trump.
Ces ânes ignorent, ou refusent de voir, qu’en 1940 le Groenland s’est détaché politiquement, économiquement et militairement du Danemark qui collaborait avec les nazis.
Depuis 1941, les Étasuniens considèrent que le Groenland fait partie de « l’espace des Amériques » défini par la doctrine Monroe (rien à voir avec Marilyn). Dès lors, le Groenland est intégré dans le dispositif de défense nord-américain, avec la base de Pituffik ex-Thulé utilisée lors de WW2, puis développée au cours de la guerre froide.
Sa position stratégique est vitale et si les USA ont commis l’erreur de laisser s’incruster un kyste communiste à Cuba, ils ne réitéreront pas au Nord la même bourde qu’au Sud. Thulé ne sera pas un Guantánamo arctique.
Dans le contexte actuel, l’Eurocrature qui soutient le Danemark et sa colonie glacée est perçue à Washington comme un avatar de la défunte URSS.
Trop d’analogies ! Liberté d’expression bafouée, propagande omniprésente, flicage des citoyens, tribunaux politiques, élections truquées, oligarques véreux, politique économique dirigiste… Et diplomatie intimidante par des gens qui n’ont pas les moyens de leurs gesticulations. Pustula va envoyer au Groenland son caniche Fripounette le 15 juin, pour mordiller les pattes de l’éléphant républicain. Encore une prestation burlesque propre à ridiculiser la France.
En 1982, le Groenland s’est prononcé pour sortir de l’Eurocrature. Un vote conchié aussi démocratiquement que celui de 2005 en Europe. Avec l’argutie que le Groenland dépendrait pour son bien-être (sic) de Bruxelles alors que 85 % des entreprises qui font tourner l’économie sont US, ou à capitaux US, ou travaillent avec des firmes américaines.
L’Eurocrature se fiche bien du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Jamais les despotes de Bruxelles n’ont invité les Danois à respecter les primo-occupants inuits, méprisés, exploités, parqués comme des bêtes. Pire encore, pas un mot quand des femmes subirent une stérilisation forcée pour réduire la population indigène, ni quand les plus défavorisés servirent pour des expérimentations médicales à la Mengele. Pour les Boches, les Nordiques étaient l’autre race supérieure…
L’Eurocrature en faillite convoite les ressources arctiques qu’elle voudrait accaparer au nez et à la barbe de Vance.
Les crapules de l’Eurocrature ont longtemps prétendu que les seules ressources du Groenland seraient halieutiques. Or on a détecté dès les années 1960, sous la glace, à Kvanefjeld dans le Sud-Ouest près de Narsaq une des plus importantes réserves de minerais du monde. Classée selon les premières estimations deuxième en terres rares, sixième en uranium, et riche en fluorure de sodium.
On trouve aussi en quantités non négligeables du lithium, du graphite, du cuivre et de la bauxite. Et on est loin d’avoir prospecté tout le pays. Tandis que les réserves en hydrocarbures, en cours d’évaluation, pour le moment offshore, seraient prometteuses.
Les Danois et l’UE, après avoir prétendu que l’exploitation minière serait impossible à cause des terrains accidentés et des glaciers, l’interdirent une fois qu’une société australienne l’eut commencée. Au prétexte de la protection de la nature. Sur un territoire où il n’y a pas un arbre sur des millions de km2. Plus faux-cul, tu meurs !
Mais depuis 2010, grâce à la levée partielle de la tutelle coloniale, les autorités locales ont délivré des permis de prospection et d’exploitation, au compte-gouttes. C’est un bon début. Donald entend dynamiser tout ça. Opposant sa logique d’entrepreneur à l’inertie des bureaucrates.
Son offre d’achat s’inscrit dans un contexte où le Groenland cherche à se détacher de la tutelle danoise. Bien que le territoire ait obtenu une autonomie limitée en 2009, de nombreux dirigeants groenlandais militent pour une indépendance totale. Tandis qu’un gouvernement collabo à Nuuk, la capitale, use de tous les moyens dilatoires possibles pour verrouiller le débat. Pressions policières et fiscales, expropriations, jugements iniques, retraits de permis de pêche, exclusions scolaires ou du système de soins des familles réfractaires, favoritisme pour les plus dociles.
Plusieurs options sont sur la table si le référendum sur l’indépendance l’emporte.
Un référendum, sous contrôle international de pays neutres car on connaît trop bien les manigances de l’UE, serait gagnable. D’autant qu’à une majorité d’Inuits soucieux de recouvrer leur identité, leur dignité et leur culture s’ajoutent des Danois installés récemment. Venus d’Europe, écœurés de voir leur pays transformé en souk ravagé par les islamistes. Le loyalisme a ses limites. On peut préférer le dollar au dinar, les femmes libres aux voilées, et le Premier amendement à la charia.
Du coup, à Copenhague, la coalition de centre gauche minoritaire, attaquée de partout, pourrait lâcher du lest. Après avoir réitéré leur opposition à un éventuel rattachement du Groenland aux États-Unis, ils ont fini par admettre que la solution sera celle choisie par les Groenlandais. La guerre en Ukraine accapare l’attention et les ressources des eurotocrates. Le moment est peut-être venu d’en profiter pour débarrasser le Groenland des crapules européistes.
Quel structure pour le Groenland ?
État associé aux USA comme Porto Rico, les Mariannes, les Samoa ? État en partenariat comme les Marshall, la Micronésie ? État à part entière intégré à l’Union comme l’Alaska ou Hawaï ? Puisque le Groenland avec ses 56 000 habitants n’a pas les moyens d’assurer seul sa diplomatie et sa défense, ni son indépendance économique. Il n’y a rien à espérer du minuscule Danemark sous tutelle de Bruxelles, ses forces armées sont moins nombreuses que les effectifs de la police de New York et ses fonctionnaires sont plus présents que ses entrepreneurs.
Quelle économie pour assurer l’indépendance ?
L’île arctique est non seulement riche en ressources halieutiques et minières, mais elle pourrait développer un tourisme spécifique pour amateurs de balades hors des sentiers battus. Le nombre des voiliers qui remontent chaque année et font escale dans les petits ports de pêche s’accroît régulièrement. Et il y a de plus en plus d’amateurs pour les courses de traîneaux à chiens, les safaris-photos d’ours polaires, le trekking et les expéditions en kayak. Il ne manque que des structures d’accueil.
Il faut tenir compte de la réalité. Depuis 85 ans, la grande île boréale est irriguée par les États-Unis. Le commerce des biens de consommation durables, la gestion des télécommunications, la modernisation des infrastructures, l’export d’une partie de l’artisanat local et les emplois qui vont avec, les USA en ont fait leur affaire. Non par quelque voracité impérialiste, mais parce que ça n’intéressait personne d’autre… De nombreux Groenlandais ont émigré aux USA où ils bénéficient d’un standard de vie supérieur et obtiennent la nationalité américaine.
Wikimerdia avec son obsession trumpophobe prétend que le Danemark gère à merveille le Groenland, et que tout changement de statut, même voulu par les habitants, ne pourrait être que l’aboutissement de manœuvres des méchants fachos.
Les propositions d’achat du Groenland ne sont pas nouvelles
Les USA ont déjà fait des offres en 1867, 1910, 1946, 1955, 2019. Ils considèrent que ce territoire est nord-américain par sa géographie. Il suffit de regarder une carte pour s’en convaincre. Même si un tribunal international, dont on imagine la probité et les compétences au vu de ceux d’aujourd’hui, a attribué en 1933 le Groenland au Danemark. Sans se soucier de l’avis de la population.
Lors de sa visite à la base militaire américaine de Pituffik, le vice-président J.D. Vance a rappelé l’intention de Donald Trump d’acquérir l’île arctique, compte tenu de son importance géostratégique dans les décennies à venir. Pour en faire un porte-avions contre la Chine ? Moins diplomate que son second, Donald a déclaré : « Il nous faut le Groenland pour des raisons de sécurité internationale ».
Christian Navis
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Si on regarde une carte, le Groenland devrait plutôt être rattaché au Canada. Idem pour Saint Pierre et Miquelon (où certains se sont fait … en or au temps de la prohibition). D’autant que si le Danemark a collaboré avec les nazis, la France aussi.
Il a peur de rien l’infame immature et insignifiant guignol qui hante les couloirs de l’élisé. Il nous fait honte tous les jours.
trump doit trembler : le manu le menace !
par contre ce cher manu lui a offert (meme pas vendu) la FRANCE aux islamistes, ca l a pas gene du tout ce tra i tre , oui, on peut le dire : faut oser !