Les discussions du p’tit singe…

Le p’tit singe a déjà évoqué 
Sa nièce et son esprit… particulier 
Il faut être très, très attentif 
Pour comprendre ces poncifs 
Un dimanche après-midi, ce fut ardu 
La petite et ses amies sont venues 
Combat qu’Hercule aurait refusé 
Vu l’épreuve de grande difficulté 
Tonton, on a besoin de toi..  
Peut-on peut rentrer cette fois ?
Ah ok ! Pas d’temps morts !!
D’entrée ça attaque fort 
J’ai pas l’temps de m’échauffer 
J’risque la blessure, d’me claquer 
Alors vas-y, je m’assois et t’écoute 
M’envoie pas jouer sur l’autoroute 
Une seule à la fois les harpies
Ici pas de cri ou de cacophonie 
Voilà vous avez mes conditions 
Ah ! Si ! Évitez les trucs trop cons…
Pourquoi tu nous traites de harpiste ?
Est-ce encore une injure raciste ?
Tudieu ! J’avais oublié, vos références 
Légères et étranges jusqu’à l’outrance 
Tonton, il faut de suite arrêter 
Parle-nous juste en bon français !!
Petite, c’est ce que je fais, promis 
Le souci est la déliquescence de ton QI !!
Ahaha ! J’ai compris, tu t’moques 
Tu me prends pour une cinoque !
Tu me causes de choses biscornues 
Avec des origines inconnues
Tu parles des victoires du Papi russe 
Même ma mère n’connait pas ce gus
Oui… bref, donne la raison de ta venue 
Avant que je n’en puisse plus 
Déjà mon esprit se déconnecte 
De p’tit singe, je deviens insecte 
Dépêche-toi car comme l’a écrit Kafka 
Le méchant cafard en moi s’exposera 
Tonton je ne connais pas tes copains 
Ce Kafka, jamais vu de près ou de loin
Enfin… On voudrait organiser une fête 
Avec des subventions ça s’rait chouette 
Ralentis gamine, tout doux l’animal 
Ta fête deviendra-t-elle un festival ?
Tu ne vas pas nous faire débarquer 
De ces crasseux qu’on voit à la télé ?
Et c’est pour ça que tu veux mon aide 
Alors pour ton délire j’ai le bon remède 
On va installer quelques ruches 
Vont galoper les punks à capuche 
Tu veux te servir de mes amitiés 
Pour nous imposer ton chantier…
Alors avant que le vent souffle fort 
Barrez-vous ! Protégez le bas du corps 
Mon pied commence à trépigner 
Partez vite sans parler… Fuyez ! Fuyez !
Ça y est vous venez de m’agacer 
Cassez-vous vite sans vous r’tourner !!!
La cible de mon pied est trouvée 
Le bombardement va débuter…
Les trois Furies sont vite reparties 
Sans un mot, stratégique repli…
Dans les alentours tous connaissent 
Le primate et ses bottes sans finesse !
Ce genre d’escouade est terrible 
Leur bêtise est incompréhensible 
Pour le p’tit singe c’est acté 
Voilà un joli dimanche de gâché…
Le p’tit singe

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6 Commentaires

  1. Cette jeunesse qui veut toujours embrouiller ses aïeux, se croyant plus malin, et pensant tout savoir…
    Arrogance et ignorance sont ce qui les caractérise le mieux.
    Un coup de pied au fondement, abrège les réflexions.

  2. L’esprit de famille n’est pas toujours saint, parfois une bonne dérouillée remet les cervelles déjantées.

    • Ni saint, ni sain ni sein (les pauvres…)
      Ma prédilection se porte vers le bottage des fondements, au bout du pied la force est une fois et demie plus importante qu’au bout du bras…