Ce classique du film noir français, réalisé par Jean-Pierre Melville, met en scène l’argent liquide comme enjeu majeur.
L’argent liquide…
Paraît qu’ils veulent nous supprimer le blé, ou selon : la ferraille, la mitraille, les ronds, l’artiche, la braise, le carbure, la douille, le foin, le grisbi, le pèze…
Lire sur RR : Se foutent ouvertement de notre gueule : supprimer l’argent liquide pour lutter contre le trafic de drogue !!!!
Dès sa sortie de prison, Corey (Alain Delon) force un ancien complice à lui remettre une importante liasse d’argent liquide, préférant ce butin à un chèque pour sa sécurité.
Le Cercle rouge réunit un casting prestigieux : Alain Delon (Corey), Bourvil (commissaire Mattei), Gian Maria Volonté (Vogel), Yves Montand (Jansen) et François Périer (Santi).
Molière…
Racine…
Pascal…
Synopsis (début) :
L’histoire débute avec la libération anticipée de Corey, un voleur professionnel, après cinq ans de prison à Marseille. Avant sa sortie, un gardien lui souffle l’idée d’un casse dans une bijouterie de luxe place Vendôme à Paris. À peine libre, Corey récupère de l’argent liquide auprès de son ancien complice Rico, puis prend la route vers Paris.
Le film se distingue par son atmosphère épurée, sa mise en scène stylisée et ses longs silences. Il interroge la fatalité, la loyauté et la solitude, avec une référence explicite à la philosophie bouddhiste : l’idée que certains hommes sont destinés à se croiser, quoi qu’ils fassent, illustrée par la citation du « cercle rouge » qui ouvre le film.
Un texte s’affiche à l’écran dès avant le générique :
Le Bouddah se saisit d’un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit:
Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents. Au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. — Rama Krishna »
Bande-annonce :
Article 1 : Alain Delon juge de paix sur le tournage PDF
Lien de visionnage en ligne :
https://www.tokyvideo.com/fr/video/le-cercle-rouge-vf
Chez le recéleur
La France des années 70
Le bar de nuit, femmes sur tabouret
Stéphanie Fugain
Homme de main de Rico, quelle gueule
Le 23 septembre 1970, par une belle matinée d’automne, une nouvelle éclate et chacun, stupéfait, se découvre en deuil : Bourvil est mort !
Bourvil avec un flingue
Depuis deux ans, il savait. Mais les autres, public, réalisateurs, comédiens (même sa doublure) et amis, tous ignoraient. Parce que, jusqu’au bout, il avait continué, avec sa volonté et son courage, à souffrir sans rien dire, à vivre normalement.
Quand Melville choisit Bourvil pour « Le Cercle rouge », il pense engager l’un des cinq plus grands acteurs du cinéma français. Après le tournage, il dira : « Non, il est le tout premier. »
Article 2 : Bourvil malade PDF
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Je l’ai vu et revu. Une époque hélas révolue.
Bonjour Jules Ferry,
Ce film est un vrai régal.
L’artiche, le flouze, les talbins… Langage argotique que j’affectionne
Le pétard, le soufflant, le calibre, le flingue… Tout une époque
Merci pour se rappel, film à voir et à revoir.