La communauté la plus persécutée dans le monde aujourd’hui est celle des chrétiens. Mais avons-nous véritablement conscience de l’ampleur de cette réalité, au-delà des chiffres ?
L’Europe, de l’Est à l’Ouest, compte environ 750 millions d’habitants. Or, dans le monde, ce sont près de 340 millions de chrétiens qui subissent des persécutions régulières. Pour mieux saisir l’horreur de cette situation, imaginons qu’en Europe de l’Ouest – parmi les 508 millions de Français, d’Italiens, d’Allemands, de Belges, de Suisses, d’Anglais, de Scandinaves – 45 % de la population soient quotidiennement victimes de violences : discriminations, bastonnades, lapidations, tortures, viols, emprisonnements arbitraires. Le tout, souvent sur simple dénonciation, sous prétexte de blasphème. Voilà ce que vivent aujourd’hui des millions de chrétiens dans le monde.
Cette persécution massive piétine les principes mêmes des Droits de l’Homme tels qu’énoncés en 1948 : liberté de conscience, droit de changer de religion, droit de l’exprimer publiquement, droit d’éduquer ses enfants selon ses convictions. Tous ces droits sont bafoués. Et pourtant, où s’en émeut-on ? Certainement pas à l’ONU, ni à la Commission des droits de l’homme de l’Union européenne, dont les priorités semblent avant tout centrées sur la préservation d’un équilibre avec le monde musulman.
Aujourd’hui, au Pakistan, des enfants chrétiens sont réduits à l’esclavage sexuel. Disons-le clairement. Et que fait la communauté internationale ? Rien. Les grandes institutions qui prétendent défendre la liberté religieuse ferment les yeux sur ce scandale.
Un homme pourtant refuse de détourner le regard. Un prêtre missionnaire, Frédéric Highton, mène une action aussi courageuse que désespérée : racheter les enfants chrétiens prisonniers de leurs maîtres musulmans. Face à une réalité insoutenable, il a décidé d’agir là où tant d’autres se taisent.
Le Vatican a apporté son soutien à cette initiative. Grâce à lui, le père Highton a pu réunir les fonds nécessaires pour libérer cent enfants. Une première communauté d’enfants esclaves a ainsi retrouvé la liberté. Fort de cette avancée, il souhaite désormais intensifier ses efforts, lancer des appels aux dons là où il pourra être entendu.
Alors, si un jour vous entendez ou lisez un appel du père Highton en faveur de ces enfants, ne détournez pas les yeux. Ne vous dérobez pas.
Raphaël ;Delpard
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