Le progressisme a toujours existé même à petit feu, mais s’est révélé avec les premiers pas de l’homme sur le sol de notre planète.
Le besoin, la survie, la convoitise, la compétition, le désir et souvent l’ambition ont été l’essence même qui ont activé le progrès qui, comme toute chose en ce bas-monde, possède un revers assez rebutant.
Avec le temps et l’évolution, c’est devenu une course infernale qui porte en elle-même l’effet bénéfique et maléfique. Depuis l’invention de la roue, l’homme continue son ascension épineuse dans la trajectoire qu’il s’est donné pour mission, atteindre la perfection…
Or la perfection n’existe pas.
Toute la création a été conçue sur la base de deux aspects contradictoires : le bénéfique et le maléfique. On gagne certes beaucoup à travers le progrès, tout en nous exposant aux nouveaux dangers qu’il stimule.
Les pays industrialisés et modernes ont été les premiers à profiter et… à souffrir du progrès. Le monde avance dans ses découvertes et dans ses tentatives d’améliorer ses conditions de vie, prenant avantage sur les tardifs, confinés dans leurs croyances, leurs superstitions, contraints de subsister sous le joug de tyrans ou des plus forts qui les auraient soumis.
Ces despotes prétendument réfractaires au progressisme ont tenu en général leurs populations claustrées dans l’isolement, l’analphabétisme, l’archaïsme, dans des religions largement manipulées qui les servent le mieux. La peur, la candeur, l’ignorance, sont les atouts employés contre ces populations afin de les conserver sous leur poigne de fer et dans leur médiocrité.
Les aventuriers occidentaux qui découvrirent les carences de ces pays se lancèrent dans leur conquête munis d’armes sophistiquées et surtout plus meurtrières. Leur arrivée, simultanément, exposait ces dits sauvages au progrès. Les terres conquises, en dépit de la marginalisation de leur autochtones, ont eu l’opportunité de côtoyer ce Blanc venu de loin duquel ils apprirent beaucoup au point de le calquer. La besogne toutefois demeure embryonnaire, et s’interrompt parfois face au feu, aux révoltes barbares qui contraignirent ces élégants envahisseurs à partir et donc dans l’obligation de leur accorder leur indépendance.
Ce qui fait qu’aujourd’hui le progrès que l’Occident a accompli et poursuit sans trêve divise le monde en deux catégories : ceux qui aspirent grâce au progrès à un monde meilleur, et ceux qui le craignent, à juste titre.
Le progressisme porte en lui-même les stigmas de la dictature, allant jusqu’à menacer l’existence de l’homme libre sur sa planète.
Qui d’entre les deux clans a le plus raison ?
Si le modernisme et le progressisme mènent tous ceux qui les adoptent vers le chaos, la perte de culture, de nation, de frontières, d’identité (même celle du genre)… il en résultera une masse dont la race, la couleur, l’identité, le genre ne se devinent qu’à grande difficulté, mais contribueront à la création d’un être plus ou moins humain, sans les caractéristiques habituelles de l’homme à sa création initiale.
Le clan qui s’est, à son insu, protégé de toute cette perte irrémédiable de direction, s’agrippera davantage à sa foi, sa culture, sa race, sa nation, son identité et montera sur le créneau pour combattre l‘avance inexorable de la modernisation et du progressisme.
Division qui s’étendra sur quelques générations, avant d’être complètement absorbée par le progressisme, puisque rien ne peut l’arrêter.
Une véritable tour de Babel, se profile en ces récentes années, qui s’autodétruira pour plonger une seconde fois dans ce que la Bible nous raconte si bien…
La Genèse :
« L’Eternel descendit pour voir la ville et la tour que construisaient les hommes, et il dit: «Les voici qui forment un seul peuple et ont tous une même langue, et voilà ce qu’ils ont entrepris! Maintenant, rien ne les retiendra de faire tout ce qu’ils ont projeté. Allons! Descendons et là brouillons leur langage afin qu’ils ne se comprennent plus mutuellement ».
L’Eternel les dispersa loin de là sur toute la surface de la terre. Alors ils arrêtèrent de construire la ville. C’est pourquoi on l’appela Babel: parce que c’est là que l’Eternel brouilla le langage de toute la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre ».
Si le Créateur n’intervient pas, l’être humain disparaîtra et sera remplacé par des robots… Et l’humanité dans sa soif de défier Dieu, ne survivra pas assez longtemps pour pouvoir hurler sa victoire… Une victoire à la Pyrrhus.
Thérèse Zrihen-Dvir
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