Cinq ans déjà, est-ce que tu te souviens
Période où chacun était traité tel un chien
Allez remonte ta vie, reviens en 2020
En ce jour du 16 mars, ça te revient ?
Un triste clown nous expliquait sans trembler
Que c’était la guerre, que l’on survivrait
Que lui le petit banquier avait La solution
Que toi de cette histoire tu serais le couillon
Alors ça y est, tu te souviens cette fois
À moins que ce que tu as vécu te laisse froid
Alors tu en as rien à foutre c’est ça
Tu laisses tes rancœurs derrière toi
Tu préfères ne plus en parler
Cette horreur tu veux l’oublier
Emprisonné de force dans ta maison
À tourner en rond à perdre la raison
D’ailleurs, certains, léger de la cervelle
Ont pété fusibles sur fusibles à la pelle
Si autour de toi une personne décédait
Il était impossible de l’accompagner
Par contre pour ton footing t’avais une heure
Comme quoi, ça tient à peu le bonheur
Les mamies sans ordi se faisaient sanctionner
Pas la même histoire dans les « quartchiers »
Il t’a fallu choisir ton camp plus d’une fois
Braver l’autorité ou rester chez toi
Tout le monde a cru à leurs mensonges
Le pire de Pinocchio sans que le nez s’allonge
Alors une idée naïve a montré son nez
Prends sur toi, viendra le monde d’après
Tout sera simple, génial et merveilleux
Ce que tu subis est bien pour toi, le gueux
Et toi, tu t’es laissé endormir encore une fois
Tu as cru en ces mots, en toute bonne foi
Mais cet espoir dont tu te nourrissais
N’était qu’une vieille putain camée et vérolée
Las, peu de langues se sont déliées
Ils n’étaient pas nombreux ceux qui parlaient
À partir de ce moment là si tu résistes
On t’emmerde et tu deviens complotiste
De tout bord ils t’ont craché sur le dos
En tous cas, moi, je n’oublierai pas de si tôt…
Le Vilain
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Ni oubli, ni pardon. Destitution et FREXIT. Cass toi pov con.