Les Houthis (moustiques à l’échelle géostratégique) affirment agir par solidarité avec les terroristes islamistes, en revendiquant des dizaines d’attaques aux missiles et aux drones contre Israël, depuis les ripostes au pogrom du 7 octobre 2023.
La quasi-totalité de ces tirs ont été interceptés. Les autres n’ont occasionné que des dégâts mineurs. Mais il était temps de leur administrer une bonne leçon. La pédagogie musclée, il n’y a que ça que comprennent ces fanatiques.
La provocation de trop
Les révolutionnaires du Yémen ont voulu jouer au bras de fer contre Israël. Les déboires du Hezbollah au Liban et la déconfiture du Hamas à Gaza n’ont pas éclairé leur raison. Dimanche matin, autant par bêtise que par bravade, ils ont lancé un missile iranien contre l’aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv.
Le projectile est tombé à côté, mais ce genre d’incident ne devait plus se renouveler. À moins d’en faire payer le prix fort aux djihadistes. Car il ne faut plus compter sur la chance pour que les terroristes ratent encore leurs cibles. Aussi, à la fureur de la plupart des organisation internationales corrompues, et au dépit des pays complices comme la France, Tsahal a réagi comme il convient.
L’aéroport international de Sanaa a été mis hors d’état de fonctionner pour un moment et des avions de la compagnie aérienne Yemenia ont été détruits au sol. Tandis que la capitale yéménite, Sanaa, aux mains des rebelles, était aussi sévèrement frappée. Pour faire bonne mesure, des entrepôts, des navires, des centrales électriques et une cimenterie ont aussi morflé.
Le Haut commandement israélien a précisé que ce n’était qu’un échantillon de ce qui attend les terroristes s’ils persistent dans leur folie criminelle. Mais loin de décourager ces mahométans jusqu’au-boutistes, ceux-ci ont annoncé leurs intentions de reprendre leurs attaques de piraterie contre des navires marchands en mer Rouge. À ce compte-là, la « paix » signée avec les Américains ne tiendra pas longtemps.
Le problème est que plus on en tue, plus il en arrive. Motivés par l’idéal délirant de devenir des martyrs afin de pouvoir se taper les quatre vingt radasses qui les attendent, cuisses écartées, au paradis d’Allah.
Peut-être est-ce pour les priver de ce bonheur ineffable qu’avant les raids, des porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne appellent à évacuer les lieux. Les djihadistes n’ont pas ces délicatesses quand ils décident de frapper fort pour faire le plus de morts possible.
Le Yémen, tombé entre les mains des rebelles houthis est un caillou dans la babouche du roi d’Arabie
En 2011, les jobards de nos médias mainstream qui avaient vu en Pol Pot un parangon de démocratie considéraient les Houthis comme la version locale des « printemps arabes » de Tunisie et d’Égypte.
Profitant de la confusion générale et de la déliquescence de l’État yéménite en guerre civile endémique depuis des décennies, ces tribus chiites belliqueuses venues du Nord prenaient la direction des opérations. Bien que le pays soit sunnite à 60 %, les Houthis s’imposèrent. Entretenant des troubles permanents. Sanaa la capitale, et Aden, le grand port du Sud tombèrent en 2014 et 2015. Mais en 2025, on continue à s’y battre.
Sur la carte, les Houthis ne tiennent environ qu’un quart du pays. Délimité par la mer Rouge à l’ouest et le golfe d’Aden au sud. Mais ce sont les zones économiques agricoles, industrieuses et commerciales du pays. Ils y ont l’avantage du terrain, connaissant parfaitement tous les recoins de ces paysages chaotiques… Les trois autres quarts, en particulier à l’est, sont des déserts stériles. Où des tribus errantes ignorent le concept de nation.
Depuis 2015, une coalition de pays arabes menés par l’Arabie saoudite tente de déloger en vain ces tribus barbares qui ont fait reculer de mille ans le niveau de vie, entre famines et épidémies. 500 000 morts au bas mot. Mais cela convient très bien à ces zayidistes qui se croient revenus au temps du califat des Omeyyades.
Le Yémen était un pays magnifique, chargé d’histoire
Ce fut l’ancien royaume de Balkis, reine de Saba. Et un témoignage de l’Arabie heureuse d’antan. Des villes colorées, tarabiscotées en hauteur pour profiter de la fraîcheur de l’air et se défendre contre les pillards. Une architecture sophistiquée d’immeubles à étages en adobe, au milieu de vergers et de champs verdoyants irrigués par un système de canaux remontant à la plus haute Antiquité.
La légende veut que Salomon aurait erré, désespéré, 300 ans dans le désert pour retrouver le tombeau de sa bien-aimée Balkis et y inscrire le poème légendaire : « J’ai déposé mon cœur enchanté sur des roses, j’ai suspendu au baumier une boucle de tes cheveux, et je me suis enivré de tristesse en la respirant… »
Hélas, là comme ailleurs, la religion du pédo-prophète a foutu en l’air une belle civilisation. Même si les chaféites n’étaient pas les plus obtus des mahométans. Puisqu’ils se permettaient d’interpréter les passages obscurs de « mein korampf». Mais ça n’a pas duré.
L’obscurantisme et le fanatisme ont eu raison de cette ouverture d’esprit qui n’est plus pratiquée que sous la tutelle vigilante d’oulémas psychorigides. Qui haranguent les foules en vue de poursuivre le combat contre les infidèles, en brandissant leur djambiya, le coutelas à égorger local, dont la lame courbe s’adapte parfaitement au cou de la victime.
Bien que le manche soit fait en corne de rhinocéros, on n’entend pas beaucoup les écolos protester contre le massacre de ces animaux menacés d’extinction.
Comme dans la chanson de Trenet, boum, ça fait boum !
Les infrastructures visées dans le port de Hodeida à l’ouest, à l’aide de missiles et de drones, servaient au transfert d’armes et d’équipement militaire iraniens. BOUM ! Avec les navires envoyés par le fond.
Les Houthis se sont associés avec le Hamas apatride et le Hezbollah libanais pour former ce que les ayatollahs appellent « l’axe de la résistance face à Israël ». BOUM ! Jusqu’au cœur de Téhéran. Qui, depuis les malheurs de Haniyehdément fournir une aide militaire aux Houthis. Hypocrites mais prudents, les mollahs ramollos. Ils savent que leur population martyrisée n’attend qu’une occasion pour se révolter.
Pour contraindre les Houthis à cesser leurs tirs contre les navires de commerce sur une voie maritime essentielle au trafic maritime mondial, les États-Unis avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des rebelles au Yémen. Ces frappes se sont intensifiées depuis le 15 mars 2025, sous l’administration de Donald Trump, dont le pays reste l’allié principal d’Israël.
Les Iraniens continuent à nier qu’il fournissent des armes aux Houthis et menacent les USA d’une catastrophe au Moyen-Orient s’ils s’en prennent à leur État-voyou. Balivernes ! Tôt ou tard, il faudra bien monter une force internationale pour écraser ces furieux. Avant qu’ils disposent de la bombe atomique. Tout porte à croire que la Russie échangerait alors sa neutralité contre l’abandon du soutien occidental à l’Ukraine.
La géopolitique est une partie d’échecs où un maître n’hésitera jamais à sacrifier une pièce pour gagner la partie.
Christian Navis
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Allez Israël, change pas d’main : tout ce qui crêve dans ces trous à merde n’est que bonus pour nous, monde occidental, il faut les détruire jusqu’au dernier, c’est ma devise, après on aura la paix pour règler nos problèmes entre gens civilisés.