Cet acte de vandalisme intervient alors que les PUF sont au cœur d’une tempête idéologique. En cause : la publication, finalement confirmée pour ce 30 avril, de Face à l’obscurantisme woke, un ouvrage collectif critiquant le « wokisme ».
Dans la matinée, des graffitis ont été retrouvés sur les murs de la librairie des Presses Universitaires de France (PUF). Les inscriptions, telles que « Féministes contre la propagande fasciste », « Féministe woke fier.e » et « PUF + Stérin », surviennent dans un climat déjà tendu autour de la publication, ce jour, de l’ouvrage Face à l’obscurantisme woke.
Une publication controversée
En mars 2025, les Presses Universitaires de France annoncent la suspension de Face à l’obscurantisme woke, un ouvrage dirigé par Emmanuelle Hénin, professeur de littérature à l’université Paris-Sorbonne, Xavier-Laurent Salvador, maître de conférences en sciences du langage à l’université Paris 13, et Pierre Vermeren, historien à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Le livre critique « la pénétration des idéologies décoloniales, des théories de la race et du genre » dans les milieux académiques.
Paul Garapon, responsable éditorial des PUF, justifie ce report par un « contexte politique et social sensible ».Un courriel adressé aux auteurs mentionne l’Observatoire de l’éthique universitaire, financé par Pierre-Édouard Stérin, milliardaire et initiateur du projet Périclès. Le soutien de ce dernier, perçu comme conservateur, suscite des tensions dans certains cercles académiques.
La décision entraîne une levée de boucliers. Pierre Vermeren parle de « censure préalable d’un livre que personne n’a lu en dehors de l’éditeur ». Le 21 mars, les PUF annoncent finalement que l’ouvrage sera publié le 30 avril. Paul Garapon assure que « la volonté de publier [leur] ouvrage ne [l’]a jamais quitté », marquant ainsi un revirement qui ne passe pas inaperçu.
Ce mercredi 30 avril, jour de la sortie de l’ouvrage, les bureaux parisiens des PUF s’éveillent sous un nouvel habillage. « Féministes contre la propagande fasciste », proclament les vitrines, immortalisées sur X. Aucun groupe ne semble avoir revendiqué l’acte. Le message, lui, est limpide : pour certains, publier ce livre équivaut à ouvrir les portes à une idéologie qu’ils n’hésitent pas à qualifier de « fasciste ».
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il faudrait apprendre à ces collabos gauchistes le sens du mot »fasciste » qu’ils emploient à toutes les sauces, ils verraient alors qu’ils se désignent !!