La chute du Liban chrétien a commencé par une attaque contre une église il y a 50 ans

Il y a 50 ans aujourd’hui, le dimanche des Rameaux [ndlr dimanche 13 avril 1975], des terroristes palestiniens ont officiellement déclenché la guerre civile libanaise et déclaré la guerre aux chrétiens. Ils avaient lâchement ouvert le feu sur une église de Beyrouth au cours d’une cérémonie de consécration et ont tué quatre personnes.

À l’époque, le Liban était un pays à majorité chrétienne et la nation la plus prospère du Moyen-Orient. C’était la capitale financière et touristique de la région. Les Palestiniens et leurs alliés islamistes ont détruit tout cela en entraînant le pays dans une guerre qui a duré 15 ans.

Pourquoi ? Parce qu’ils détestaient les chrétiens. Ils ne supportaient pas l’idée que les chrétiens aient l’autodétermination et leur propre patrie au Moyen-Orient, un pays minuscule plus petit que le Qatar. Ils qualifiaient les chrétiens libanais de « croisés » et d’impérialistes. Tout ce qui s’écartait de la norme suprématiste arabo-musulmane était du « colonialisme » (oui, le même argument qu’ils utilisent aujourd’hui contre Israël).

Des dizaines de milliers de chrétiens ont été massacrés et beaucoup d’autres ont été contraints de partir. Le rêve d’un Liban pacifique et autodéterminé, le seul pays chrétien du Moyen-Orient, a été détruit.

Publié le 13 avril 2025 X

Complément (herodote.net) :

Les chrétiens à l’épreuve

Le matin du 13 avril 1975, à Beyrouth, dans le quartier de Aïn el-Remmaneh, on consacre la nouvelle église Notre-Dame de la Délivrance, en présence de Pierre Gemayel, chef des Kataëb (le parti chrétien des Phalanges libanaises).

Pierre Gemayel

C’est alors qu’au moment où les fidèles sortent de l’église, une voiture force le cordon de gendarmerie et ses quatre occupants tirent sur la foule en criant : « Nous sommes des combattants palestiniens ».

Ils tuent quatre personnes, dont un garde du corps de Pierre Gemayel, et en blessent sept.

En début d’après-midi, par inadvertance ou provocation, un autobus chargé de fedayine palestiniens passe par Aïn el-Remmaneh.

De retour d’une parade militaire à Sabra, il ramène ses passagers au camp de Tal-Zaatar. Il est aussitôt pris sous le feu des phalangistes et vingt-sept Palestiniens sont tués.

Peu après, les fedayine répliquent en envoyant des obus sur le quartier d’Aïn el-Remmaneh.

Le quartier chrétien sous les bombes, avril 1975

Il s’ensuit une guérilla urbaine. Elle dégénère en guerre civile après le massacre des chrétiens de Damour en janvier 1976, les milices phalangistes chrétiennes affrontant les milices palestiennes établies dans le pays puis les milices chiites. Au total, en une quinzaine d’années, elle va faire 200 000 morts et accélérer l’exode des chrétiens vers des cieux plus cléments.

 19 total views,  19 views today

image_pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


1 Commentaire

  1. On remarquera sur la première photo qu’il y a des femmes parmi les djihadistes. Elles ont bien été arnaquées, conformément à l’islam qui n’est qu’un système d’arnaque universelle basé sur un mensonge permanent sur tout, parce que maintenant, après que des milliers de femmes palestiniennes aient été tuées ou blessées… elles ont gagné le droit à ne plus être rien que des esclaves servant de boucliers humains, avec leurs enfants ! Plus conne qu’une mahométane, y’a pas.