De pays de cocagne, le champ des vaccins va-t-il se muer en une source d’ennuis et de décroissance pour Big Pharma ?
Deux faits majeurs survenus récemment pourraient bouleverser le cadre d’exercice de l’industrie des vaccins :
- En Union Européenne, la cour de justice (CJUE) justice a rappelé la responsabilité du médecin prescripteur, même en cas d’autorisation, voire de recommandation, d’un vaccin par les autorités ;
- Aux USA, la nouvelle équipe du ministère de la Santé que dirige maintenant Bob Kennedy Jr, lance plusieurs actions pleines de conséquences, d’une part investiguer la responsabilité potentielle des vaccins infantiles dans le mauvais état de la jeunesse américaine, d’autre part fortifier le processus d’autorisation et remédier aux conflits d’intérêt au sein des autorités de tutelle.
Une décision clef de la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE)
Le 30 janvier, la CJUE, dans le cas Giovanni Frajese, a rappelé que toute vaccination est l’objet d’une prescription médicale engageant le praticien. L’autorisation de mise sur le marché, de même que les recommandations publiques, n’entrainent aucune obligation pour le praticien de prescrire et administrer un vaccin : il conserve la liberté de déconseiller et ne pas administrer le vaccin. Pour les praticiens, très peu formés en général sur les vaccins, et appliquant souvent de façon mécanique les recommandations publiques, il s’agit d’un nouveau paradigme : il devrait les pousser à une bien plus grande prudence, compte tenu du poids de la responsabilité civile, voire pénale, rappelée par la cour.
Un nouveau cours de l’action fédérale états US
Les vaccins ont été au cœur des auditions de Robert Kennedy Jr pour sa confirmation comme patron du Département de la santé au sein de l’administration Trump : il a notamment dû s’expliquer sur sa posture décrite – de façon caricaturale – comme « antivax ». Dès sa confirmation mi-février, Trump signe un décret mettant en place le programme Make America Healthy Again -MAHA, sous la direction de Kennedy.
Ce programme est fondé sur le constat d’un état de santé médiocre de la population par rapport aux autres pays, notamment pour les enfants et les adolescents : en 2022, 40,7 % des enfants, soit 30 millions souffraient d’au moins une affection (allergie, asthme, maladie auto-immune) ; 1 enfant sur 36 souffrait d’autisme ; 30 % sont prédiabétiques et plus de 40 % ont un surpoids. 3,4 millions sont soignés pour déficit d’attention ou hyperactivité. Moins d’un quart des jeunes satisfont les critères de santé de l’armée.
Avec l’alimentation et la sur-médication, la responsabilité des vaccins infantiles va être au cœur des travaux MAHA : la littérature médicale comprend, en effet, de nombreux articles scientifiques identifiant des liens entre certains vaccins, notamment ceux avec adjuvant contenant de l’aluminium, et l’expansion des maladies chroniques comme l’autisme, les allergies ou les maladies auto-immunes. Il est donc probable que le bilan avantages / risques de l’ensemble des vaccinations recommandées au niveau fédéral (10 pour 23 injections – hors grippe et Covid19 – de la naissance à 18 mois ; 8 pour 11 injections de 18 mois à 18 ans) soient revus en détail, sans complaisance.
Robert Kennedy, dans son livre « Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma » ainsi que dans celui qu’il a écrit avec Brian Hooker « Vax-Unvax – let the science speak » met en exergue que depuis plus de 75 ans, les essais de vaccins ne comprennent pas de véritable placebo. Il s’agit de comparaisons avec des vaccins en place pour la même maladie, voire pour une autre ! Il s’agit donc de tests de non-régression, pas d’une évaluation du niveau absolu de sécurité et efficacité. Le livre « Tortues all the way down – vaccine science and myth » (en francais : « des tortues jusqu’en bas – vaccins science et mythe ») analyse précisément chaque vaccin et met en cause le bilan risques/avantages de la plupart.
Pour MAHA, Kennedy doit présenter son analyse du sujet (assessment) dans les 100 jours à compter de mi-février, et la stratégie 80 jours après : le plan est donc attendu mi-août. Les nouveaux responsables du NIH – National Institute for Health (Bhattacharya) et de la FDA – Food and Drug Administration (Makary) sont validés le 25 mars. Pour les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), le candidat initial, Weldon, a dû être retiré par Trump et Kennedy : en pointe sur le sujet du lien vaccins-autisme, il serait insupportable pour l’industrie, qui l’a fait savoir aux sénateurs, et n’aurait pas pu recueillir de majorité au Sénat sur son nom. L’équipe constituée est en mesure de diriger la revue MAHA ; elle devrait poser toutes les questions qui fâchent l’industrie. Plusieurs décisions sont déjà intervenues :
L’absence de placebo justifie la décision de suspendre le développement d’un vaccin oral ARN messager Covid 19 Vaxart d’un coût global de $ 460 millions.
Le mode de décision sur les recommandations vaccinales est mis rapidement sous revue ; en effet, selon Kennedy, 97 % des membres du comité consultatif sur les pratiques d’immunisation (ACIP) du CDC sont en situation de liens d’intérêt avérés – la publication des liens existants chez tous les membres actuels intervient début mars.
Le directeur du Center for Biologics Evaluation and Research à la FDA, et à ce titre responsable de l’homologation des vaccins, Peter Marks, annonce son départ le 28 mars : idéologue du vaccin, c’était un grand défenseur de fait des intérêts de l’industrie.
Le même jour, Kennedy annonce la création d’une division au sein des CDC en charge des effets indésirables des vaccins ; ces derniers sont à ce jour très mal recensés (1 % à 5 % seulement le seraient) et analysés. Le 10 avril, il annonce le lancement d’une large étude pour identifier les causes de la vague d’autisme aux US qui explorera notamment le rôle de la nourriture et des vaccins : échéance septembre.
En parallèle du lien vaccins-maladies chroniques, d’autres questions seront probablement étudiées dans le cadre de MAHA, notamment :
- L’intérêt de la vaccination contre la grippe compte tenu son efficacité minimale (par exemple, absence d’impact sur les risques d’hospitalisation ou de décès pour les plus de 65 ans).
- L’intérêt des vaccinations dès les premières semaines de la vie en raison du manque de maturité du système immunitaire avant plusieurs mois.
- La réponse à apporter aux appels multiples à un moratoire général sur la technologie des « vaccins » ARN(m) en raison de la surabondance d’effets indésirables et d’un manque d’efficacité. Aux USA, une douzaine d’états envisagent un bannissement de la technologie.
- L’opportunité de maintenir l’irresponsabilité des fabricants pour les vaccins recommandés, et leur droit de procéder à de la publicité commerciale.
Le recours des stratèges du Covid 19 à des vaccins de technologie immature, à des décennies d’être stabilisée et éprouvée, s’est avéré aventureux autant que désastreux. L‘ « hésitation vaccinale » de la population générale a explosé avec l’épisode du Covid19. Ce dernier aurait-il cristallisé les indices multiples de dysfonctionnements depuis des décennies de l’évaluation, de la validation, de la recommandation publique des vaccins, ainsi que de leur administration par les praticiens, et ainsi ouvert la boite de pandore vaccinale ? Est-ce l’amorce du crépuscule de l’industrie de la vaccination ?
Documentation
- Arrêt CJUE le 30 janvier 2025 sur le cas Frajese : CURIA – Documents
- MAHA mission statement : Establishing the President’s Make America Healthy Again Commission – The White House
- Vaccinations enfants-adolescents USA Child and Adolescent Immunization Schedule by Age | Vaccines & Immunizations | CDC
- Absence d’effet du vaccin anti-grippe : The Effect of Influenza Vaccination for the Elderly on Hospitalization and Mortality: An Observational Study With a Regression Discontinuity Design: Annals of Internal Medicine: Vol 172, No 7
- Trump envisage d’interdire le vaccin contre la Covid-19 : Un virage radical aux États-Unis | FranceSoir
- Aux Etats-Unis, « le rapport de la Chambre sur la propagande Covid du HHS est accablant » selon Jay Bhattacharya | FranceSoir
- David Declaration demandant un moratoire général immédiat sur les « vaccins » ARN(m) : The David Declaration
- Liens d’intérêt des members du comité consultative ACIP du CDC : Conflicts of Interest Disclosures of ACIP Members | ACIP | CDC
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Article tendancieux : en mettant dans la même seringue les vaccins « pasteuriens » et les trucs à ARN baladeur vous discréditez Pasteur et sa conception des défenses immunitaires ! Comment a-t-on fait disparaître tuberculose, tétanos, coqueluche, variole et autres ? Si je vous suis, il faudrait également faire disparaître médecins, chirurgiens et autres soigneurs ? Bref laissez les crever : Dieu reconnaîtra les siens…
Pendant longtemps j’ai cru aux bienfaits des vaccins, cette confiance m’ayant été inculquée et transmise depuis mon enfance par les médecins, les parents l’école (et ses campagnes régulières de vaccination obligatoire, variole, BCG, DTPolio, etc.).
L’explication du mécanisme d’action paraissait convaincante, d’ailleurs elle était parfaitement établie par l’Académie de médecine et toutes les Autorités qui font autorité, et à qui on nous a appris qu’il faut les croire.
La fumisterie manifeste du covid et de son vaxxin miraculeux et providentiel, dont je percevais à des kilomètres qu’il s’agissait d’une propagande grossière assénée au marteau-pilon, m’a fait réfléchir et commencer à douter qu’on me disait la vérité.
J’ai alors exploré la question des fondements scientifiques de ce procédé, et je n’ai pas été déçu du voyage. J’ai découvert que la justification des vaccins tient plus de la pensée magique que de la science, et ne vaut pas mieux que les élucubrations de Hahnemann, le fondateur de l’homéopathie. En fait les deux « explications » se ressemblent étrangement.
La médecine actuelle tue plus qu’elle ne guérit. Une preuve? Les notices jointes aux boîtes de médicaments vont disparaitre, là où étaient énumérés les effets secondaires, effets secondaires qui dissuadent les gens de prendre ces remèdes. Effets secondaires qui vont du lupus à l’infarctus, de la cécité au cancer. Et plus si affinités. D’ailleurs les médecins parlent plus d’évaluations bénéfices -risques que de guérisons.
La mortalité infantile en France est élevée et la France est mal classée .
Faut il y voir un lien avec les nombreuses vaccinations obligatoires dès le plus jeune âge?
La situation est identique aux USA.
La mortalité infantile y est élevée et les vaccinations obligatoires très nombreuses.
Et en France, à mesure que les injections obligatoires augmentent, la mortalité infantile croît.
Hasard ?
J’ai vu passer une étude qui m’a semblé très bien faite, mais dont je n’ai pas conservé malheureusement la source, comparant le taux de vaccination et la mortalité infantile d’une trentaine de pays développés.
Les résultats étaient éloquents : plus les vaccinations étaient nombreuses plus la mortalité augmentait.
Cette étude qui aurait mérité une large diffusion a bien sûr été enterrée…
Quelle surprise..,
La France était bien située, les données exploitées étant antérieures aux obligations vaccinales mises en place par Buyzin.
Il est aujourd’hui de notoriété publique que la mortalité infantile augmente.
Qu’en conclure ?
N’est-il pas temps de se poser enfin les bonnes questions avec les bonnes données ?
Nous espérons beaucoup de l’action de R. Kennedy.