Macron veut reconnaître la Palestine, une entité fantasmée qui ne correspond à rien

Une fois de plus, l’homo élyséus nage en plein délire. Étalant son inculture historique, il applique à la géopolitique orientale les recettes de sa démagogie. Il promet n’importe quoi, en engageant les Français qui ne lui ont pas donné mandat, pour accoquiner notre pays avec des bandes de terroristes.

Mais d’abord, c’est quoi un État ?

Ne lui a-t-on pas enseigné à Sciences Peaux de zob et à l’École Nationales des Ânes, la seule année où on a supprimé les notes pour ne pas l’humilier (merci Papy Soros) que le droit international définit un État comme un triptyque : un territoire défini + une population équilibrée + un gouvernement légitime. La prétendue « Palestine » ne s’inscrit pas dans cette définition.

Quel territoire ? Macronescu ne le dit pas clairement. À sa manière de bonimenteur sournois et de manipulateur pervers, il évoque, suggère, dévie, sous-entend, effleure et tourne en rond comme un chat qui se mord la queue.

Veut-il, quand son armée de soldats de plomb occupera Moscou, amputer Israël ? Petit État enclavé, encerclé d’ennemis, qui a déjà du mal à se défendre. Il est clair que jamais les autorités légitimes de Jérusalem n’accepteront une quelconque partition. Pas plus qu’elles ne toléreront la résurgence et le renforcement d’une armée de terroristes sur leur flanc sud-ouest. Ce serait suicidaire.

Fripounette refuse de comprendre que les Israéliens ne joueront ni leur sécurité et ni leurs vies et celles de leurs enfants à une loterie truquée. Qui leur promettrait un ticket gagnant avec de gentils djihadistes qui ne demanderaient pas mieux que vivre en paix avec eux, dans la douceur et l’harmonie de retrouvailles si longtemps attendues.

Macronescu croit rouler tout le monde en dégoisant son « en même temps » fétiche. Comme avec Bribri jeune et vieux, mâle et femelle, parangon de la bonne bourgeoisie et idole des souillons. Ou comme avec la majorité des Français cocus et contents. Mais au Proche-Orient, cette mayonnaise aux œufs pourris et à la pisse de chameau n’a aucune chance de prendre.

Bien entendu, si l’Égypte, la Jordanie, le Liban ou la Syrie proposaient à leurs anciens concitoyens une partie de leur territoire, dans un cadre qui reste à définir, État associé, province autonome, confédération, ou partition, on ne demanderait qu’à encourager leur bonne volonté. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Soixante dix-sept ans après leur refus de 1948 et des années suivantes, de reprendre leurs coreligionnaires.

Une telle migration répondrait au souhait logique des vrais partisans de la paix de voir déménager les fauteurs de troubles dans un pays où ils seront mieux traités et plus heureux avec leurs semblables. Et assez éloignés de leur voisin pour être moins nuisibles.

Quelle population ?

Macronescu et ses compagnons qui vivent dans le monde festif des paillettes, de la soie, des déguisements, des perruques et du strass, ignorent une triste réalité. Lorsqu’ils ne massacrent pas des Juifs ou des Européens, leurs protégés s’entre-tuent. Là encore, ça dure depuis 1400 ans. Au nom de l’islam. Qui n’est pas le même pour tout le monde.

Les Gazaouis sont des sunnites parcourus de tendances salafistes, quand les Égyptiens font la guerre depuis Nasser à cette secte dans la secte. Les alliés du Hamas, les Hezbollah, sont majoritairement chiites. Quand les Syriens sont un patchwork de sunnites, d’alaouites, de chiites et de wahhabites. Pour les Jordaniens, c’est difficile à dire. Partagés entre fanatiques qui aspirent à devenir des martyrs et réalistes qui rêvent de se tirer le plus loin possible.

En toute hypothèse, ce serait inhumain de les enfermer dans un lieu clos comme des mangoustes et des cobras, en attendant qu’ils s’exterminent. La meilleure solution serait que leurs « frères » leur ouvrent les bras et le porte-monnaie. On pourrait envisager un saupoudrage dans les pays mitoyens d’Israël. Où ces errants retrouveraient sûrement des cousins perdus de vue.

Mieux encore, la création de bantoustans autonomes dans les émirats d’Arabie serait une solution équitable pour tous. La distribution des incommensurables richesses qu’Allah leur a données ouvrirait à leurs despotes les portes du paradis. Plus la peine de se faire sauter avec des ceintures d’explosifs pour sauter les 80 houris promises avec un nombre illimité de hétaïres.

Quel gouvernement ?

La réponse à cette question est encore plus compliquée. Alors que les Juifs ont adopté les principes de la démocratie représentative, fusionnée à leur culture millénaire, il semblerait que cette conception de l’exercice du pouvoir soit allergique aux coraniques. Et pour cause, puisque leurs textes sacrés ne la mentionnent pas. Le pédo-prophète, et plus tard ses califes et ses émirs n’ont jamais accepté de partager leur trône. Les prometteurs « printemps arabes » de 2010-2012 ont été des fiascos.

Depuis 1400 ans, la dévolution du pouvoir n’a pas changé. Tribale avec des alliances ancestrales, des intrigues, des vendettas et des rapprochements d’opportunité. Des chefs s’imposent par la violence et se maintiennent par la terreur. Monarques ou raïs, autocrates à vie jusqu’à ce qu’on les assassine… Pendant ce temps, des religieux abusent de la crédulité et des superstitions d’un peuple inéduqué pour obtenir et conserver richesses, prestige, omnipotence, bombance.

Qui financerait ce nouvel État mafieux ? Les terroristes du Hezbollah qui vivent de toutes sortes de trafics, drogues, armes et rackets, et ne sont pas partageux ? Ou les tueurs du Hamas qui subsistent grâce à la générosité d’un Occident imbécile et crédule ? On ne voit pas pourquoi ça changerait dans un cadre étatique factice.

Et avec qui discuter ? Avec qui signer un traité de paix ? Qui pourrait être habilité à fournir des garanties ? Même dans leur microcosme, ils s’écharpent le burnous, se déchirent la cachabia et s’arrachent la chéchia. Aucune « autorité palestinienne » n’a tenu dans le passé. Ceux qui ont survécu, retranchés dans des bunkers, n’ont aucun pouvoir sur des bandes armées fonctionnant comme des mafias. Et Macronescu voudrait traiter avec ces brigands sanguinaires ?

Le dictateur élyséen reste dans le flou. Imposteur en France, mystificateur à l’étranger, indéfinissable partout.

Sa proposition est venue à point nommé pour faire plaisir à ses hôtes lors de son dernier voyage en Orient, où on l’a reçu comme un pacha. Et où, à défaut d’odalisques, on lui a présenté de jeunes eunuques gras à souhait. Mais il a décliné l’offre d’aller prendre des vacances au bord de la mer  à Gaza avec Brichel. On se demande bien pourquoi.

Pour récompenser ses commensaux, le paltoquet a annoncé mercredi 9 avril 2025 que la France allait reconnaître en juin prochain la fiction de l’État palestinien. Cela se fera à l’occasion d’une conférence qu’il coprésidera avec l’Arabie saoudite. Avec pour contrepartie du découpage d’Israël comme un poulet rôti, la reconnaissance du croupion par « un certain nombre de pays ». Sans dire lesquels. Renforçant l’agressivité des djihadistes, confortés dans ce qu’ils croient être leur bon droit. Je sens que Tsahal va avoir encore du boulot.

« On le fera parce que je le veux » clame le freluquet. Du Louis XIV en plagiat. Le roi d’Arabie a du souci à se faire. Des fois que Bin Makroun Al Toukéssi voudrait lui piquer sa place. Remarquez, ça serait une bonne idée s’il pouvait dépouiller de sa thune Mohammed ben Salmane pour renflouer les finances du Francistan.

Christian Navis

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4 Commentaires

  1. C’est qu’il les aime ses petits arabesques. Il ne voit même pas que ce ne sont que nos ennemis.

  2. Ce fantasmagorique État n’est pas viable, territoire trop exigu, population exponentielle. Ce n’est plus un État mais de l’élevage hors sol.