Nantes : Le nouveau plan climat, une usine à gaz punitive

Vendredi 4 avril, les élus nantais s’apprêtent à valider leur énième « plan climat », présenté comme une « bifurcation écologique » indispensable. Traduction : une nouvelle série de 98 mesures aussi coûteuses qu’inapplicables, destinées à réduire de 46 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Un chiffre magique, sorti d’un chapeau vert, pour justifier toujours plus de restrictions et de taxes.

La voiture en ligne de mire, l’emploi dans le rétroviseur

Parmi les mesures phares, la chasse à la voiture individuelle est ouverte. Exit la liberté de se déplacer, place aux « mobilités actives » – comprenez : le vélo, même sous la pluie. Tristan Riom (EELV), vice-président en charge de l’énergie-climat, se félicite : « Le vélo prend beaucoup d’ampleur. » Certes. Mais les entreprises, elles, prennent la fuite.

Rénovation énergétique : le mirage des 10 000 logements par an

Autre grand classique du greenwashing local : le « doublement des rénovations énergétiques ». Objectif affiché : 10 000 logements par an. Un chiffre aussi optimiste qu’une météo sans nuages en Loire-Atlantique. Entre surcoûts, normes ubuesques et artisans saturés, les Nantais devront se contenter… de payer.

La nature en ville, ou l’art de verdir les discours

Le plan mise aussi sur le dogme « 3/30/300 » : trois arbres visibles depuis chez soi, 30 % de couverture arborée dans son quartier, et un parc à moins de 300 mètres. Belle initiative… si elle ne servait pas à masquer l’essentiel : une écologie urbaine qui chasse les entreprises et appauvrit les habitants.

Gouvernance « ouverte » : la transparence en trompe-l’œil

Pour couronner le tout, Nantes-Métropole promet une « gouvernance ouverte », avec associations et citoyens pour surveiller la mise en œuvre du plan. Traduction : un simulacre de démocratie participative, où seuls les militants verts auront voix au chapitre.


L’écologie, nouveau prétexte à l’étouffement économique

Au final, ce plan climat ressemble davantage à une machine à taxer qu’à une réelle solution écologique. Entre restrictions, idéologie et dépenses publiques démesurées, Nantes s’enfonce dans une « bifurcation » qui ressemble furieusement à une impasse.

Des dépenses bling-bling

Le nouveau CHU de Nantes sera achevé à la fin 2026. Il aura coûté 1,25 milliard d’euros d’investissement et regroupera, dans un nouveau pole, deux antennes principales du CHU. L’occasion de supprimer 230 lits et 400 postes, sous un nouveau logo facturé 185 000 euros. Le 21 janvier 2022, la direction a organisé une cérémonie de pose de la première pierre du futur CHU, symbolisée par un empilement de gros Lego, pour la modique somme de 90 000 euros.

Une soirée électro a été organisée en guise de cérémonie des vœux le 1er février 2024, pour un montant de 31 859 euros exactement. Un représentant du personnel explique que « le problème, c’est que toutes sortes de dépenses délirantes, interviennent alors qu’on demande depuis des mois le remplacement de brancards obsolètes et dangereux. Pareil pour des chariots de pharmacie, de logistique, ou pour nos camions de service, dont un a récemment pris feu ».

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4 Commentaires

  1. SOUS L’PONT D’ NANTES

    À huit heures pétantes,
    Je descends de mon lit,
    Dans la bonn’vill’de Nantes,
    Où tout est interdit.

    On m’a coupé le gaz,
    J’ai pas pu le payer,
    C’est la faut’ à ces nazes
    J’paie pas aussi d’loyer.

    C’est ces écolos d’merde
    Qui m’ont ruiné ainsi,
    Pour eux j’suis un’sous-merde.

    Ce sont des emmerdeurs,
    Je leur dis pas merci.
    Cette band’ de branleurs.

  2. Les villes ne sont pas assez endettées. Des espaces verts pour migrants pour qu’ils puissent dealer. Essayez de promener vos enfants un après midi dans un parc quand c’est rempli de sauvage.

  3. Je ne comprendrai JAMAIS pourquoi certains veulent transformer les villes en campagnes.
    Une ville est une ville, un village est un village, quoi de plus évident ?
    Quel plaisir ont-ils à emmerder les urbains ?
    Si vraiment ils veulent faire quelque chose d’utile qu’ils « déracacaillisent » les qu’chartiers.