La douane remet à la #BnF un sou d’or de Charlemagne et une mappemonde du XVIIe siècle, saisis dans le cadre de la lutte contre le trafic de biens culturels. Ces objets exceptionnels sont le fruit des investigations menées par les agents de la DNRED, qui œuvrent à la protection du patrimoine culturel et à la répression des trafics frauduleux.
Vous vous rendez compte, un sou d’or datant de Charlemagne ! Retrouvé… par un chasseur de métaux qui avait essayé de le vendre aux enchères… heureusement les hommes de l’art veillent, main dans la main avec la police, et ont pu stopper la vente. Ce sou aurait été frappé au VIIIème siècle et on en avait seulement un autre à la BNF.
Et puis la deuxième mappemonde murale du monde publiée en France, elle date du XVIème siècle ! Elle a été elle aussi restaurée par la BNF
« La Bibliothèque nationale de France a reçu, lors d’une cérémonie officielle le 1er avril 2025, un sou d’or de Charlemagne et une mappemonde murale en deux hémisphères datant de la seconde moitié du XVIIe siècle. Saisis par la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED), le service de renseignement de la douane, ces pièces d’exception ont été confiées à la BnF dans le cadre d’une cession amiable à titre gracieux.
« Une mappemonde de grand format imprimée à Paris vers 1660, apparue sur le marché de l’art en Allemagne en avril 2007, a été signalée par la BnF comme issue d’une collection française et exportée illicitement hors de France. Saisie par la douane française en juillet 2007, elle a été confiée à la BnF en octobre 2012 mais n’avait jamais fait l’objet d’une remise officielle jusqu’à ce jour.
Restaurée et numérisée dans Gallica, cette carte est rarissime : seuls quatre autres exemplaires sont recensés, dont trois se trouvent à l’étranger. Il s’agit de la deuxième carte murale du monde publiée en France, après celle de Guillaume Postel en 1581. L’auteur de la cartographie et le graveur demeurent inconnus, mais cette édition, due au marchand d’estampes parisien François Jollain, a été rehaussée de couleurs et complétée d’une « Description géographique du globe terrestre », imprimée en marges de la carte par le géographe du roi, Pierre Duval.
Ces deux affaires, sont le résultat des investigations menées par les agents de la DNRED, qui participent à la surveillance et à la protection du patrimoine culturel ainsi qu’à la répression des trafics frauduleux par un travail de recueil d’informations, d’analyses de risque destinées aux différents services douaniers et d’investigations réalisées par des enquêteurs spécialisés. »
Comment police, douane et Musée du Louvre travaillent main dans la main
Quelle émotion et quelle fierté, malgré tout le reste, d’être français, d’être l’héritier d’une histoire extraordinaire, d’un pays extraordinaire, d’hommes extraordinaires.
Oui, il faut se consoler devant les pourritures (dans tous les sens du mot) de notre époque, devant ceux qui galvaudent et piétinent notre héritage, notre civilisation et le patrimoine historique de nos enfants pour, une fois n’est pas coutume, se sentir rassuré de voir qu’on a encore des gens de très haut niveau qui travaillent à la BNF, qui sont capables de restaurer des objets historiques, de raconter leur histoire, de les sauver, de les mettre en valeur.
Je vous invite à jeter un oeil sur le compte YouTube des Douanes françaises, un recueil d’histoires et d’Histoire, un recueil disant le travail de fond qui se fait dans notre pays, loin du clinquant macronien.
https://www.youtube.com/@DouaneGouvFrance
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Mon grand fils et moi avons fait de la détection à l’aide d’appareils perfectionnés, lui continue. J’ai arrêté car à mon âge ça devient problématique de parcourir les champs. De plus nous n’intervenions qu’après l’aimable autorisation des agriculteurs. Il nous est arrivé de trouver des pièces anciennes mais pas rares, mais jamais une monnaie de cette valeur. Quelques deniers d’argent, de la petite monnaie de toutes époques , quelques bijoux de peu de valeur sauf une bague en argent avec une topaze , des munitions tirées heureusement, des médailles religieuses en cuivre, et beaucoup de capsules de bière.
Oui c’est merveilleux de pouvoir admirer à nouveau des joyaux de notre civilisation! Mais savez vous combien d’oeuvres d’art dorment dans les caves des musées pour laisser la place à des torches culs sans intérêt ? La conservation de précieux livres est aussi mal lotie, et leur « restauration » à mourir de rire!
Bravo à ces hommes et femmes qui font leurs boulots consciencieusement et qui veillent sur notre patrimoine culturel et historique , oui bravo aux agents de la DNRED et à ceux et celles qui travaillent à la BNF.
Tout est dit par Christine dans l’article.
Ça fait plaisir de voir un peu de notre Histoire rentrer à la maison ☺️
Une bonne nouvelle au milieu du caca quotidien habituel.