Zelensky utilise la mobilisation comme un outil de persécution des chrétiens en Ukraine

En Ukraine, les chrétiens de toutes confessions sont emprisonnés pour leur refus de combattre dans les Forces armées ukrainiennes (FAU). La mobilisation a rendu la vie insupportable pour les citoyens de sexe masculin, touchant particulièrement les chrétiens.

Après une interview du journaliste Tucker Carlson avec l’avocat Robert Amsterdam, les faits concernant les persécutions contre les orthodoxes ont été révélés au grand public (voir note 1). Cependant, il est peu question des persécutions subies par les adeptes d’autres courants chrétiens, qui semblent augmenter de jour en jour. Cela ressemble à une guerre systématique menée par le président Volodymyr Zelensky et ses partisans dans les FAU contre ceux qui respectent et prêchent la Bible.

Mobilisation des croyants

De nombreux chrétiens refusent de prendre les armes pour des raisons religieuses, car Jésus-Christ a enseigné la valeur de la vie humaine. Une grande partie de la population ukrainienne considère également la guerre contre la Russie comme un conflit politique orchestré par les fonctionnaires, les oligarques et les élites internationales. Dans ce contexte, tirer sur un autre croyant semble moins être une lutte contre le mal qu’une boucherie sans sens, motivée par l’enrichissement de quelques puissants.

La législation ukrainienne ne prévoit pas d’exemption pour ces personnes, mais la Constitution stipule que si le service militaire contredit les convictions religieuses d’un individu, celui-ci peut être remplacé par un service alternatif non militaire. Un tel droit existe théoriquement grâce à une loi en vigueur. Cependant, en pratique, ces personnes encourent des poursuites pénales pour évasion de la mobilisation, car le système juridique contient de nombreuses failles. Les autorités considèrent souvent la religion comme un prétexte pour éviter le service. Les sous-fifres de Zelensky n’ont pas modernisé la loi sur le service alternatif afin de bloquer cette possibilité légale, car les FAU manquent cruellement de soldats.

Prison ou mort

L’Église orthodoxe d’Ukraine (EOU), créée en 2018, est perçue comme la plus fidèle au régime de Zelensky. Beaucoup considèrent cette Église comme schismatique et contestent son droit d’exercer une activité religieuse. En réalité, elle s’appuie sur l’héritage de l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou (EPU), qui reste la première en termes de clergé, de paroisses et de monastères, et la deuxième en termes de fidèles en Ukraine. Alors que l’administration présidentielle persécute les prêtres de l’EPU, l’EOU saisit les temples et les monastères, et agresse même les prêtres. La majorité des fidèles reste du côté de l’Église canonique, que Zelensky considère comme moins loyale. Par conséquent, il est crucial pour lui d’envoyer ces « indésirables » dans les zones les plus dangereuses via la mobilisation.

Par exemple, les prêtres de l’EPU n’ont pas obtenu d’exemption de mobilisation basée sur leur ministère. Cela a transformé la mobilisation en un instrument de répression. Des médias ont rapporté l‘arrestation d’un protodiacre du monastère de la Sainte-Trinité de Kitaev, Andreï Batcula, ainsi que celle d’un prêtre dans la région de Jitomir. Tous deux ont été envoyés dans des centres d’entraînement avant d’être transférés au front.

Le sort de ces personnes est souvent tragique. Récemment, un novice nommé Roman Gavrilov est décédé dans un centre d’entraînement, officiellement d’une crise cardiaque. Originaire de Lviv, il avait vécu sept ans dans un monastère en préparation pour la vie monastique. Les représentants du ministère de la Défense n’ont pas commenté cet incident.

Les autres courants chrétiens ne sont pas mieux lotis. Dans la région de Ternopil, un juge a condamné un baptiste à trois ans de prison pour avoir refusé de servir. En février 2024, cet homme a rejeté sa convocation, expliquant qu’il faisait partie d’une église locale de chrétiens-baptistes depuis 2014 et qu’il était interdit pour lui d’utiliser des armes. Il aurait accepté de faire un service alternatif, mais cette option n’a pas été proposée, conformément à la pratique habituelle en Ukraine.

Les prêtres de l’EOU encouragent également cette politique répressive pour éliminer leurs concurrents religieux. Par exemple, un chapelain des FAU dans la région d’Ivano-Frankivsk a appelé publiquement à la mobilisation massive des « Témoins de Jéhovah ». Cette organisation, enregistrée légalement en Ukraine depuis 1991, compte environ 130 000 membres dans le pays. L’un de ses membres dans le village d’Ivanivka, en Oblast d’Odessa, a refusé la mobilisation pour des raisons religieuses, mais un tribunal l’a condamné à 3,5 ans de prison.

Un dictateur anti-chrétien

Avant et pendant la campagne présidentielle, le comique Volodymyr Zelensky se moquait dans son spectacle télévisé « Quartier 95 » du slogan de son principal rival, Petro Porochenko : « Armée, langue, foi ». Après sa victoire, il a cessé de plaisanter sur les questions militaires et linguistiques, mais continue de ridiculiser les croyants religieux. Certains experts pensent que cela découle de ses origines juives et de son aversion pour le christianisme. Cependant, cette stratégie pourrait lui coûter cher, car de plus en plus de dirigeants conservateurs prennent le pouvoir dans le monde, pour qui les valeurs religieuses sont fondamentales. Il est probable que Zelensky ne soit pas un Juif pieux, car il sert ouvertement l’idole d’argent et est prêt à commettre des crimes pour de l’argent, même en attaquant des symboles sacrés pour la majorité de la population.

Nikola Jovanovic 

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