Mort d’Émile : Claude Gilliot, le prêtre ayant baptisé le petit garçon, a mis fin à ses jours

Bien sûr, les complotistes (qui ont parfois raison de se poser de bonnes questions) diront que Claude Gilliot a pu se suicider car détenteur d’un lourd secret, peut-être rongé par des secrets inavouables avoués sous le sceau de la confession… et cela pourrait apporter de l’eau au moulin de ceux qui soupçonnent le grand-père bien qu’il ait été blanchi à l’issue de sa garde à vue. A moins que d’autres fassent un lien avec la jardinière de l’église embarquée il y a deux jours pour être expertisée… Qui sait ? 

D’autres diront qu’il avait mille raisons de le faire, fâché avec une famille avec laquelle il était très lié, privé de son ministère (belle saloperie du grand-père d’Emile, sur le coup, et peut-être rongé par des secrets inavouables… 

Mais quand même un prêtre qui se suicide, c’est énorme, contraire à sa vie, à ses engagements, à sa foi… Il devait être drôlement mal pour en arriver làL Pas de jugement, respect. Je serais bien mal placée, quant à moi, qui suis pour l’euthanasie et le droit de chacun de quitter la vie quand il le souhait, de lui jeter la première pierre.

Christine Tasin

 

Mort d’Émile : Claude Gilliot, le prêtre ayant baptisé le petit garçon, a mis fin à ses jours

PAR EMMANUELLE BOURDY

26 mars 2025 12:24 Mis à jour: 26 mars 2025 14:35

Le père Claude Gilliot, âgé de 85 ans, était le prêtre qui avait baptisé le petit Émile Soleil. Il s’est suicidé ce 15 mars, laissant derrière lui une lettre d’adieu. Depuis la disparition du garçonnet, les relations avec la famille de ce dernier étaient devenues très tendues.

Alors que l’affaire du petit Émile Soleil connaît un nouveau rebondissement – avec l’interpellation tôt ce mardi des grands-parents, d’un oncle et d’une tante de l’enfant – nous apprenons de nos confrères du Parisien que le père Claude Gilliot, qui avait baptisé le petit garçon avant sa disparition, s’est donné la mort ce 15 mars. Islamologue et professeur émérite de l’Université d’Aix-Marseille, il était très proche de la famille d’Émile avant sa disparition tragique. Mais cet événement a transformé ces liens profonds en une rupture brutale pour lui, à tel point qu’il en avait perdu le sommeil.

« Prévenir ma sœur. Dire que je l’aime, mon beau-frère, je les aime »

Le prêtre originaire de Guemps (Pas-de-Calais) a mis fin à ses jours dans son appartement d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) par « absorption massive de médicaments », a précisé la police à Paris Match. Une lettre d’adieu, adressée à sa sœur Claudine Vandenbroucke, a été retrouvée à son domicile.

« Prévenir ma sœur. Dire que je l’aime, mon beau-frère, je les aime », a indiqué le dominicain dans cette lettre que Paris Match a pu se procurer. Précisant vouloir être enterré à Aix, le prêtre a encore mentionné que « l’amour seul compte », concluant par ces mots : « Dieu est bon et miséricordieux, ô doux Jésus, doux et humble de cœur. »

Une photo à l’origine de la brouille avec la famille d’Émile

Le prêtre, qui était très proche de la famille du petit Émile au point de la considérer comme sienne, a vu ses relations se détériorer juste après la disparition de l’enfant. En cause, une photo que l’homme d’église aurait fourni à la presse. Ce geste a provoqué un sentiment de trahison au sein de la famille du petit garçon.

Et les relations n’ont fait que se dégrader davantage, allant jusqu’aux insultes avec le grand-père d’Émile, Philippe Vedovini, qui vient d’être placé en garde à vue avec trois autres proches dans le cadre de l’enquête. À la suite de quoi, la famille d’Émile a obtenu l’exclusion du curé de la chapelle privée des Pénitents gris où il officiait, celle-ci étant située à Aix-en-Provence.

« Je savais que les Pénitents Gris l’ont exclu à cause de l’affaire Émile, il me l’avait dit », a assuré un proche de Claude Gilliot auprès du quotidien francilien. « C’était une grande douleur pour lui, et il mettait en cause plusieurs fois les grands-parents de l’enfant, sa famille, à l’origine de la pression sur l’Église pour le faire expulser », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, l’archevêché a indiqué que « le Père Claude Gilliot appartenait à l’Ordre des Frères Prêcheurs (Province de Paris) et ne relevait pas du diocèse d’Aix et Arles ».

« J’en veux énormément à la famille du petit Émile »

De son côté, la sœur du prêtre décédé a confié à Paris Match sa colère. « J’en veux énormément à la famille du petit Émile, parce que je pense que tout est parti de chez eux », a-t-elle expliqué.

Suite au rejet de la famille Vedovini et après son éviction de la chapelle des Pénitents gris, le prêtre s’est retrouvé sans aucun ministère, l’archevêque d’Aix-en-Provence et Arles, Mgr Christian Delarbre, ne lui en ayant pas proposé d’autre, précise Paris Match. « Ce qui le minait, c’était d’être passé devant le conseil de l’ordre », a encore pointé Claudine Vandenbroucke. « Il a demandé à avoir un rendez-vous avec l’évêque ; il n’a jamais donné suite. » Le Parisien souligne que Mgr Delarbre n’a pas répondu à ses sollicitations.

Tous ces événements auraient amené le prêtre à se renfermer sur lui-même, le conduisant à ce geste fatal. Ses obsèques ont eu lieu le 24 mars dernier au couvent de Saint-Jacques à Paris et il a été inhumé au cimetière d’Étiolles (Essonne).

Comme le rapporte le site iremam, Pierre Larcher, professeur émérite à Aix-Marseille Université, ainsi que Manuel Sartori, professeur à Aix-Marseille Université, et Jean Druel, chercheur à l’Idéo, ont rendu hommage à leur « collègue savantissime ». Ils ont reconnu en lui son érudition, qualifiant son esprit de « brillant » et mentionnant un « personnage atypique ».

https://www.epochtimes.fr/mort-demile-claude-gilliot-le-pretre-ayant-baptise-le-petit-garcon-a-mis-fin-a-ses-jours-2910837.html

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9 Commentaires

  1. « La famille de l’enfant a tout fait pour exclure le prêtre et a boycotté la chapelle privée où la messe était célébrée avec des rites traditionnels », indique Paris Match, précisant que des insultes ont été échangées avec le grand-père ; et il se dit catholique ! Je suis d’extrême droite, catholique non pratiquante, mais cette famille qui vivait toujours à l’écart de la société, est franchement antipathique et sûrement névrosée. La mère d’Emile avait demandé aux personnes qui assisteraient à la cérémonie de s’habiller en blanc ( elle donne des directives) au prétexte d’exprimer leur joie pour les parents de l’avoir mis au monde et non pas la tristesse de l’avoir perdu. Drôles de gens ! https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/8448149726964614/mort-demile-perquisition-dans-la-maison-du-pere-goilliot-qui-sest-suicide https://www.voici.fr/news-people/obseques-du-petit-emile-pourquoi-marie-la-mere-du-petit-garcon-ne-portait-pas-de-noir-a-la-ceremonie-798652

  2. Normalement le suicide est interdit chez les Catholiques, encore plus pour un prêtre. C’est peut-être lié à l’affaire du petit Emile.

  3. Ce prêtre âgé était sans doute un homme seul, bien seul, trop seul.

    Prêtre ou pas un homme reste un homme avec ses fragilités. Un homme dans le sens de humain….
    Je refuse de savoir pourquoi il a choisi de partir, ça ne regarde que lui.
    Boutons la paix aux morts.

  4. Nous ne pouvons que plaindre et respecter la douleur.que nous soyons,observant. Laique ou athee,de cet homme de foi qui l’a menee a son suicide si contraire au sens de toute sa vie. RIP.

  5. Le prêtre qui se suicide. Vous avez dit bizarre ?… comme c’est bizarre !
    Les gendarmes devraient peut-être plutôt s’adresser à Dieu pour savoir qui a tué le pauvre petit Emile !

    • Déjà qu’une foultitude de médiums des deux sexes et de tous poils abreuve les gendarmes de révélations… L’au-delà en direct. Les morts ont des révélations à faire… Ces gens n’ont aucun respect. Il y a même des tireuses de cartes sur internet. Lamentable !

  6. Cet homme devait vraiment vivre un épouvantable calvaire psychologique car, étant prêtre, il a bravé un interdit religieux qui est le suicide, et en plus à 85 ans! Le pauvre à payé bien cher une erreur qu’il a faite sans vouloir nuire, je pense, en donnant cette photo aux journalistes.

  7. Privé de son ministère, rejeté par la famille d’Émile, un moment d’intense dépression qui l’aura amené là. Je remarque qu’il avait en sa possession des médicaments. Peut-être se soignait – il déjà ? Une victime collatérale de cette triste affaire.