Certains « analystes financiers » lui avaient prédit un bide. En se frottant le ventre d’aise. Les minables, parce qu’ils enviaient sa réussite insolente. Les progressistes, parce qu’ils se réjouissaient de voir un ennemi mordre la poussière.
Aujourd’hui, après bien des turbulences, X ex-Twitter, gagne de l’argent et a retrouvé en Bourse son niveau d’octobre 2022 au moment de l’acquisition, 44 milliards de dollars. Les investisseurs reviennent, de même que les annonceurs. Présageant une nouvelle remontée du titre.
Il reste encore à Musk un milliard de dollars de dettes contractées pour finaliser l’achat. Une paille à l’aune de sa fortune, à laquelle il n’a pas besoin de toucher puisque le profit 2024 de X s’établit à 1,25 milliard de dollars, la fraction servant à l’autofinancement n’étant pas imposable.
La liberté est un frein en France, mais un booster aux USA
Contrairement aux vaticinations des Cassandre, les babilleurs n’ont pas déserté la plate-forme. Et la publicité est revenue après la victoire de Trump. Les entreprises clientes de Musk ne craignent plus les mesures de rétorsion fiscale et les persécutions bureaucratiques orchestrées par des crapules au service du sénile qui occupait indûment la Maison Blanche.
Les progressistes, les réchauffistes, les mondialistes, les genristes, les vaccino-maniaques, les islamo-mafieux et les débiles agressifs de tout poil et toute confession sont allés se faire voir ailleurs… Cette faune venimeuse a été remplacée par l’arrivée de nouveaux participants. Et le retour de nombre de ceux qui avaient été bannis par les cenSSeurs. On étaient partis, écœurés par les humiliations des commissaires politiques gauchistes.
Si vos idées ne leur convenaient pas, ils vous invitaient à vous déjuger et vous renier, pour conserver votre compte. Et s’il était suspendu un mois ou deux, ils vous proposaient la réouverture, à condition de reconnaître vos erreurs, de les corriger, et de demander publiquement pardon. Inspirés par les sessions d’autocritique « volontaire et obligatoire » (sic) dans la Chine de Mao Zé Dong et le Cuba de Fidel Castro. Édifiant.
La cenSSure visant plusieurs fois Musk pour ses propos politiquement incorrects n’est probablement pas étrangère à sa décision d’acheter le volatile bleu pour lui couper les ailes et lui clouer le bec. Même si Elon a un temps hésité quand il a découvert que les vendeurs avaient valorisé le perchoir du vautour avec des millions de comptes non humains (bots) imperméables aux suggestions de la publicité.
Un grand nettoyage était nécessaire et, fort heureusement aux USA, ils n’ont pas des lois scélérates protégeant les cossards, les nullards, les cabochards et les saboteurs.
Le premier tweet d’Elon Musk devenu propriétaire fut : « The bird is freed ». L’oiseau est libéré ». À la suite quoi, le commissaire politique européiste Thierry Breton a répliqué : « En Europe, l’oiseau volera comme j’en déciderai. »
Les psychiatres appellent syndrome de Dunning-Kruger cette dérive cognitive par laquelle les personnes les plus médiocres et les moins qualifiées ont tendance à surestimer leurs compétences et à surévaluer leur pouvoir. Depuis, ce minable dont Pustula n’a pas voulu pour faire sa grosse commission est allé tenter sa chance ailleurs.
Les médias menteurs de l’Eurocrature et de la Francarabia ont fustigé avec une touchante unanimité la « cruauté » de Musk qui a supprimé 80 % des effectifs en plusieurs vagues de dégraissage. En se gardant bien de préciser que les premiers à partir furent les cenSSeurs surnuméraires, embauchés pour la plupart grâce à des copinages liés aux affinités idéologiques, sans réelles compétences en informatique de réseau.
Même diagnostic pour les bureaucrates en surnombre. Jeunes pistonnés progressistes, qui loin de favoriser la fluidité de l’entreprise, coagulaient les pires blocages. Entre falsifications comptables pour des notes de frais au profit des copains, rétention d’informations vis-à-vis de la nouvelle direction, et multiplication des contrôles tatillons sur les contenus, à la limite du sabotage.
Plus de la moitié étaient payés pour poster en tant qu’aux auteurs de tweets « dans le bon sens » ou pour lancer des discussions avec un pouvoir de recadrage. En liaison avec les cenSSeurs, afin de les aider à débusquer tous ceux qui pensaient mal. Ayant les médias main stream dans la poche, ces contempteurs se croyaient indéboulonnables. Ils ne se sont toujours pas remis du grand coup de balai du nouveau patron. Encore qu’une balayette à chiottes aurait mieux convenu.
Ces mouvements internes ont compromis la pérennité de l’entreprise, qui aurait mis plus de temps à se redresser si les tricheurs Démocrates étaient restés au pouvoir.
Des gauchards se disant partisans de la liberté, uniquement pour ceux qui pensent comme eux, déplorent que Twitter ait changé depuis son rachat. N’ont-ils pas compris que libérer l’expression était l’objectif premier de cette opération ? Même si d’autres considérations plus économiques ont interféré. Le free speech est aussi un produit.
En France, où on a du mal à admettre que la finalité d’une entreprise est de faire du profit, il est inconcevable qu’un acteur majeur des nouveaux médias puisse exister sans subventions de l’État. Et échappe ainsi à ses diktats… Au fil des mois, les journaux et télés asservis au Nouvel Ordre Mondial se sont déchaînés contre l’environnement hostile régnant dans les bureaux de X, et les relations toxiques opposant les salariés. Restant sournoisement dans l’anecdotique, sans proposer la moindre analyse.
Ainsi la starisation de Esther Crawford qui était une des dizaines d’ingénieurs, chefs de produit et managers sectoriels que Musk avait gardés, en exigeant d’eux une loyauté totale. Travailler plus pour gagner plus en s’investissant totalement dans le fonctionnement et la rénovation de l’entreprise. Cela semble la moindre des choses. Sauf pour beaucoup de Français qui, sitôt embauchés quelque part, n’ont de cesse de se faire porter pâles et de dénigrer leur patron.
Au départ, Esther, femme de confiance du chef, était devenue une sycophante zélée, dénonçant ses collègues insuffisamment motivés, pour accroître sa sphère d’influence. Puis, comme les retombées financières espérées n’arrivaient pas assez vite, elle s’est trouvé un autre boulot, chez le principal concurrent, le trouble Zuckerberg. Et comme il n’y a pas de petits profits, elle a monnayé auprès de la presse de caniveau son histoire de Cendrillon qui bossait 20 heures par jour chez Twitter, et dormait par terre dans son bureau.
Malgré les pressions, Elon Musk a gardé le cap qu’il s’était fixé.
On l’a stigmatisé pour avoir demandé le remboursement de leur salaire à des employés qui, afin de manifester leur opposition à la nouvelle politique de liberté, ne venaient plus travailler. Quel scandale ! On l’a blâmé d’avoir viré sans préavis, en retirant leurs accréditations du jour au lendemain, des cadres qui se répandaient en imprécations, clamant urbi et orbi que X ex-Twitter était devenu « un temple de la pornographie, du racisme, de la haine et du fascisme. »
On lui a reproché de s’être séparé de commerciaux incapables de récupérer les contrats de publicité que Musk a dû aller rattraper en personne, chez des annonceurs menacés au temps du duo Gaga-Kamala. Jusqu’à ce qu’ils comprennent que l’assainissement de la modération, et la vérification de l’existence des intervenants, constituaient un atout pour la croissance de l’entreprise.
De très grandes compagnies comme Sequoia Capital ou Fidelity Investments n’ont jamais cessé d’investir dans X et s’en sont fort bien portées. Servant de locomotive à d’autres sociétés plus frileuses. IBM, Apple, Oracle, Warner Bros, Disney, Sony, Ubisoft, qui s’étaient laissé intimider. Mais sont revenues. D’autant que la valorisation de xAI (sa société d’intelligence artificielle) attire de nouveaux capitaux.
Le projet de faire de X une entité intégrant des paiements en ligne et d’autres sortes d’options financières devrait contribuer aussi à la santé de l’entreprise. Musk a le savoir-faire. Il a fondé Paypal en 1998 avec les 300 millions provenant de la vente de sa société de logiciels, et l’a revendu 4 ans plus tard à Ebay pour 1,5 milliard de dollars. Pour faire des choses plus intéressantes. Comme envoyer des humains sur Mars.
Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/
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