Manuel Bompard aux juifs : il y aura toujours un sous-sol pour vous à la maison

Gonflé, le Bompard… Oser affirmer sans avoir honte qu’un juif serait plus à l’abri dans la cave de Rima Hassan que dans celle de Jordan Bardella, faut oser… quand on s’appelle Boyard et qu’on accuse les Israéliens d’être responsables du massacre à cause de la prétendue colonisation des Palestiniens… On pourrait aussi longuement s’interroger sur le choix du « sous-sol » offert comme abri aux juifs... Les juifs, des chiens  qui n’auraient pas droit à une belle chambre d’amis ? Les juifs, des sous-hommes ?? Les juifs, à qui on ne saurait offrir qu’un débarras, un placard pour échapper aux persécutions… des amis Palestiniens, de Bompard et compagnie,  par exemple ? 

Il nous prend pour des jambons, le Bompard... Oser affirmer sans avoir honte qu’un juif serait plus à l’abri dans la cave de que dans celle de Sarah Knafo faut oser… 

Il devrait arrêter la fumette, le Bompard.... Oser affirmer  sans rougir qu’un juif serait plus à l’abri dans la cave de  Mélenchon que dans celle d’Hanouna, faut oser…

Il devrait arrêter la fumette, le Boyard... Oser affirmer qu’un juif serait plus à l’abri dans la cave de Mathilde Panot, celle qui laisse entendre que, finalement les Juifs auraient cherché le massacre du 8 octobre plutôt que dans celle de Dupont-Aignan, faut oser…

Il devrait arrêter la fumette, le Boyard... Oser affirmer qu’un juif serait plus à l’abri dans la cave même de Boyard plutôt que dans celle de Jean-Marie Le Pen…

DILEMME DU PRISONNIER
Manuel Bompard aux juifs : il y aura toujours un sous-sol pour vous à la maison
En cas de bis repetita, un juif sera-t-il plus en sécurité dans la cave d’un Insoumis que dans celle d’un militant d’extrême droite ? Ça dépend d’où souffle le vent mauvais.
avec Hugues Serraf |

J’entends Manuel Bompard, député Fi et primus inter pares de la garde rapprochée de Jean-Luc Mélenchon, suggérer qu’un juif qui aurait besoin de se réfugier quelque part si ça repartait comme en 40 ferait mieux de tenter sa chance chez un militant insoumis plutôt que chez un militant d’extrême droite.

Au lendemain du one man show brestois du lider minimo, de la manif du 22 mars et de l’agression d’un rabbin par un jeune exalté, c’est une question théorique qui vaut certainement d’être posée. Car de nos deux propriétaires de cave à positionnement politique radical, lequel serait en effet le moins susceptible de dénoncer son malheureux hôte à la Kommandantur du moment ?

Parce qu’il ne faut jamais avertir une fontaine qu’on ne boira jamais de son eau, je me garderais bien de brûler l’un des mes vaisseaux en étant trop catégoriquement définitif. Mais je dirais que, davantage que l’encartement du militant, c’est la nature spécifique de la Kommandantur en question qui me servirait d’outil d’aide à la décision.

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