L’unique culpabilité de Netanyahu est d’être le Premier Ministre d’Israël et d’avoir été élu par la droite politique et nationaliste.

À l’évidence, cela ne sera jamais déclaré ouvertement par la gauche politique qui s’est attelée à le destituer de son trône depuis sa montée au pouvoir. Elle sera bredouillée mais admise à contrecœur par les centristes, néanmoins, manifestée par la droite politique.

Deux éventualités sont à considérer :

Celle qui a déclenché des manifestations monstres antécédentes au massacre du 7 octobre 2023, toujours actuelles tout au long de la guerre et se perpétuant à ce jour, devenant de ce fait, la cause principale d’une scission du peuple juif d’Israël. La droite veut un État juif nationaliste et opérant tandis que la gauche refuse un État juif et exige un État démocratique à l’instar des démocraties européennes.

L’autre éventualité serait un complot :

Nul d’entre nous ne peut ignorer davantage l’existence d’un complot.  Car complot il y a, qu’on le veuille ou pas !!!

La chute brutale et l’implication de tous les cadres généralement dirigés par une élite de Gauche (État profond), en est la preuve irréfutable. Les derniers rapports démontrent que le système militaire au sein de ses effectifs auxiliaires avait sonné l’alarme, mais avait été incompréhensiblement bloqué lors de l’approche de ceux qui devaient lui fournir les instructions nécessaires afin de contrer l’invasion, et d’empêcher la débâcle suivie par l’assassinat barbare d’innocents civils et leur rapt.

Plus de 1500 personnes ont payé de leurs vies, cette prétendue négligence, assoupissement volontaire, pour ne pas dire, crime.

Sur l’échiquier politique, en principe, le coupable désigné serait le Premier Ministre, Netanyahu, visé depuis les émeutes des kaplanistes – carrefour Kaplan.

Mais il y a un Hic, et c’est là où tout s’écroule : Netanyahu est la dernière personne – le dernier rempart – à avoir été informée de tout ce qui se tramait à l’œil nu, devant tous ceux qui ont choisi de se bander les yeux, de se boucher les oreilles et de fermer leur gueule… à commencer par le Shabak – Agence de sécurité israélienne, les services secrets et l’armée. Or, aucun de ces principaux éléments n’a de prime abord avoué son échec, ni n’a été traîné en justice, comme ces faits l’exigeaient. En réalité, tous anticipaient la destitution illico du Premier ministre. Or c’est tout le contraire qui leur échut et qui émane de la simple lecture des documents issus par une première enquête qui accuse les cadres responsables de la sécurité… Plus on avance, plus il devient clair que le Premier ministre n’avait reçu aucune information sur la situation telle qu’elle se présentait avant la débâcle.

C’est à croire qu’Israël est composé de deux peuples distincts : Ceux qui se disent juifs et nationalistes, et ceux qui se déclarent comme juifs laïques – un oxymore – et s’opposent à une coalition formée par la droite politique. Ces candidats au progressisme refusent d’avouer leur implication non seulement envers la situation dramatique qui découle directement des dernières manifestations fréquentes et obsédantes avec le slogan « Tout sauf BIBI », mais aussi de leur soif et de leur délire d’arracher le pouvoir des mains de la droite nationaliste et orthodoxe… Et tant pis, si pour cela, il faut immoler l’État juif d’Israël. Traitrise, félonie tout est bon, même la dictature, puisque la justice – le Bagatz – la cour suprême est de leur côté. En fait,  c’est surtout leur crainte et obsession d’un Israël Juif et théocratique qui les renvoie à l’autodestruction.

Ces prétendus juifs laïques ont eu l’opportunité de nous prouver leurs prouesses depuis la création de l’État d’Israël, lorsque les rênes du gouvernement leur avaient appartenu, et que les erreurs n’ont jamais cessé de s’accumuler, avec la mort par les guerres, la terreur des civils, peu importe leur statut. La cause directe provient de l’orientation politique occidentale, du communiste et du socialisme importés de l’Europe de l’est qui n’a aucune chance de s’ancrer dans une région totalement théocratique et tyrannique.

Tout avait débuté par leur capitulation à l’ONU face aux exigences des Arabes et s’est maintenue depuis, en dépit de toutes les guerres imposées par les pays arabes et leur défaite. C’est cette même réflexion que nous constatons lors de la guerre des Six jours, et la remise des clefs du Mont du temple au Waqf jordanien. C’est la conceptia qui anime l’abandon de tous les territoires conquis pour signer un accord de paix bancal avec l’Égypte, et accepter les Arabes de la Bande de Gaza comme voisins, au lieu de les rendre aux Egyptiens, d’où ils sont venus.

C’est aussi la reddition des terres de Judée et Samarie reconquises en 1967 pour signer les accords catastrophiques d’Oslo. C’est une liste inexhaustive de replis, de renonciations et de veulerie –  Un amateurisme déplorable et préjudiciable.

Combien de morts la Gauche traine dans son sillon…

En un mot : la gauche a eu l’opportunité de nous prouver ses capacités ou ses incapacités et a échoué. Aujourd’hui, la Droite politique tente de récupérer toutes les terres généreusement offertes aux Arabes dont l’appétit s’est accru pour réclamer toutes les terres du Jourdan à la Méditerranée.

Plus d’État juif… laïque ou Juif. Plus d’Israël… Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.

 Thérèse Zrihen-Dvir

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