Ceux qui ont dirigé l’Union soviétique, Russie et Ukraine comprises, après la disparition de Staline, étaient des Ukrainiens.
Les Ukrainiens du pianiste Zelensky, qui crient à l’oppression qu’ils ont subie de la part des Russes, semblent l’oublier. Ou plutôt s’obligent à l’effacer de leur mémoire.
C’est Nikita Khrouchtchev qui a pris le pouvoir après la mort de Staline en 1953.
Khrouchtchev, qui s’est fait connaître surtout lors de la crise des missiles de Cuba en octobre 1962 et de son présumé coup de chaussure à l’ONU, vient de la région frontalière russo-ukrainienne de Koursk. Il a fait sa carrière politique en Ukraine. Il avait été nommé à la tête du parti communiste d’Ukraine en 1939 par Staline dont il était un proche. Et même un très proche.
Staline semblait se méfier des Russes. Il ne déléguait le pouvoir qu’à des non-Russes.
Le dernier Russe à avoir gouverné en Russie avant l’effondrement de l’Union soviétique est le tsar Nicolas II, assassiné en juillet 1918.
Les Russes sont revenus au pouvoir avec Boris Eltsine en juillet 1991 puis avec Vladimir Poutine.
Khrouchtchev a été évincé par Léonid Brejnev, un pur sang ukrainien. Se faire évincer les uns les autres semble être une tradition bien ukrainienne. Où sont passés les compagnons du Zelensky qui l’ont aidé à prendre le pouvoir en 2019 ?
Brejnev va diriger l’Union soviétique (Russie et Ukraine comprises) de 1964 jusqu’à sa mort en 1982, soit pendant 18 ans.
Le chef de l’État (qui s’appelait dans le temps « Président du præsidium du Soviet suprême ») était aussi un Ukrainien. C’était Nikolaï Podgorny. Il l’a été de 1965 à 1977.
Il est vrai que le chef d’État était juste un titre honorifique. L’URSS avait aussi un semblant de Premier ministre, appelé « Président du conseil des ministres de l’Union soviétique ». Mais, là aussi, c’était juste pour rigoler.
Le pouvoir était aux mains d’un seul homme. Le secrétaire général du parti communiste : Leonid Brejnev.
Puis, conformément aux traditions ukrainiennes, Brejnev a évincé Podgorny et a pris sa place. C’était en 1977. Mais c’était juste pour rigoler entre Ukrainiens. Brejnev n’avait pas besoin de ce poste. Il est mort en novembre 1982. Il a été aussitôt suivi, deux mois plus tard, par Podgorny, décédé en janvier 1983.
Non, mais qu’est-ce qu’on rigole entre Ukrainiens.
Avant trépas comme après trépas.
Messin’Issa
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Staline était bien géorgien.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_sovi%C3%A9tique_de_la_G%C3%A9orgie#:~:text=L'invasion%20sovi%C3%A9tique%20de%20la,d%C3%A9mocrate%20de%20la%20R%C3%A9publique%20d%C3%A9mocratique
Tantôt l’Ukraine est 100% russe, tantôt les Ukrainiens sont une sale race de non-russes qui « infestaient » le Kremlin et sur qui Staline s’appuyait contre le peuple russe.
Il faudrait savoir.
C’était le bon temps, l’URSS, et aussi l’Allemagne coupée en deux. On savait qui était qui : l’Est d’un côté, et l’Ouest de l’autre. Aujourd’hui, c’est le bordel. l’URSS serait encore de ce monde, Bitensky serait au goulag et Ursula dans un kolkhoze à trier des patates. Le monde s’en porterait mieux. Merci Messin.