Un prénom américain dans le Top 100 !


 

Savez-vous quel est le prénom qui a le vent en poupe en ce premier quart du XXIe siècle ? Un prénom que je ne connaissais pas du tout mais que de nombreux couples très modernes donc jeunes, certainement nés, eux aussi, en ce siècle « doré » grâce aux inventions de cette génération « d’abrutis » que sont les natifs, comme moi, du « bébé boum » entre 1946 et 1964 connaissent et utilisent .
Ces X, Y, Z -donc après eux, plus rien ! Sinon la fin du Monde !-, ces générations sublimes qui ont tout fait afin que le français mais aussi les Français disparaissent derrière l’anglais et les Anglo-Saxons. 
Je sais que nombre de lecteurs ne sont pas d’accord avec moi mais, selon moi, la France a perdu une partie de son âme derrière un seul mot devenu à la fois un symbole et une conquête du monde anglo-saxon sur le monde latin : le mot Rock ! Envoyé telle une rocket -en français : roquette !- au sein de la civilisation européenne et, en particulier, française…
Un seul exemple suffit : pour le mot « challenge », actuellement, 99,99% des Français préfèrent prononcer « t-cha-lin-d’-j’ » et plus du tout « cha-lan-je » alors qu’il s’agit d’un mot français que les Anglais nous ont volé : si ce mot a maintenant, par le bon vouloir de l’honorable British, deux « L », c’est certainement pour lui permettre de nous revenir en survolant la Manche et y faire des petits en France en commençant par les terrains de sports où seuls comptent les… « t’challindges » !
Et cette invasion de notre pays par la mode anglo-saxonne et son wokisme, va en s’aggravant avec la… naissance d’un prénom qui, dans nos maternités, prend son envol, en particulier parmi les folles « zé » les fous souhaitant la disparition du genre…
-contrairement à, selon eux « zé » elles, cet « attardé » de Donald Trump qui, le jour même de sa seconde investiture, a tenu à mettre LE point sur LE « i » de wokisme :
«Je mettrai fin à la politique du gouvernement qui tente d’intégrer la race et le sexe dans tous les aspects de la vie publique et privée. À partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin» ! –
…oui, ce prénom est non seulement d’origine anglo-saxonne mais c’est aussi le même, qu’il s’agisse d’une fille ou d’un garçon. .

Si l’on en croit le site Doctissimo…
« Ce prénom mixte anglo-saxon attire de plus en plus de parents en quête d’originalité » !

« En 2024, un prénom venu d’Outre-Atlantique fait de plus en plus parler de lui en France. Mixte et moderne, il s’affranchit des codes traditionnels pour séduire des parents en quête d’originalité et de neutralité. »
« Originalité » et « neutralité », les deux modes d’invasion qu’utilise, surtout depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le monde anglo-saxon pour envahir le monde latin.
Quand j’ai mis un pied à RTL en 1967, à la rédaction, on n’entendait aucun -sauf en communication avec l’étranger- de journalistes parler en anglais au téléphone. En 2001, les jeunes arrivants se faisaient un plaisir de parler en anglais au téléphone même avec un copain français simplement par plaisir ou fierté de montrer sa maîtrise linguistique…


« D’origine anglo-saxonne et inspiré du célèbre quartier new-yorkais », ce prénom « a d’abord émergé aux États-Unis avant de traverser l’Atlantique.… »
Ah, oui, le diplôme « es-authenticités » : si les Américains l’aiment -comme le rock-, il faut les suivre !
…« Aujourd’hui, ajoute Doctissimo, il séduit les parents français en quête d’un prénom moderne et international, sans distinction de genre. » Et certainement que la plupart de ces Français ne savent pas quelle est la signification de c prénom… Le magasin Parents vous le confiera discrètement à l’oreille en fin d’article… Mais « chut » !!! Ne le répétez pas…

Oui, 
« sans distinction de genre » !
 C’est là, la principale de ces authenticités…

Ah oui, j’allais oublier le principal : ce prénom ! Quel est donc ce prénom ni fille, ni garçon ? Personnellement, donner le nom d’un quartier célèbre comme prénom à son enfant, quel manque d’amour pour cet enfant…
 Pour quelle raison les Américains n’iraient-ils pas jusqu’à appeler leurs gamins ou leurs gamines du nom de quartiers de Paris tels « Orsay », « Louvre » ou, encore… « Barbès » ?-

…et, ainsi, ils -et elles !- seront de plus en plus nombreux -et nombreuses !- à se prénommer…
Tenez-vous bien aux poignées du landau ou de la… poussette :
…oui -et « elles zé ils » sont déjà des milliers, que ce soit la chère petite ou, pire, le cher petit, ils s’appellent :
 BROOKLYN !

Et il est dans, précise Parents… « Le Top 100 des prénoms mixtes » !
Imaginez un enfant prénommé… Brooklyn ! Quel scandale de la part des parents et de l’administration qui aura accepté ce prénom car, en France, la loi n’accepte pas n’importe quel prénom comme le détaille Parents.fr qui rappelle les refus de Titeuf, Nutella, Fraise et de dizaines d’autres dont certains à connotation politique :
https://www.parents.fr/prenoms/prenoms-par-origine/les-prenoms-interdits-en-france-1032544

(Note de Christine Tasin : il y a longtemps c’était plus difficile qu’à présent, il fallait présenter un document, un calendrier, un roman, un recueil de prénoms contenant celui que vous vouliez donner à votre enfant pour que votre choix soit autorisé. A présent les choses ont bien changé, Cécile Duflot n’a-telle pas appelé sa fille Térébentine ? Des Djihad ont failli être acceptés, et l’une de mes anciennes collègues avait un élève s’appelant Clinis, comme elle s’étonnait de l’origine du prénom, les parents très surpris se sont exclamés : vous ne connaissez pas Clint Eastwood ? … le prénom avait été accepté. Alors, Brooklyn, il y a effectivement plus choquant. Mahomet, par exemple, le nom de l’un des plus grands criminels du monde…)




Mais pourquoi donc a-t-on accepté Brooklyn ?
Mais tout simplement par mode et affalement devant le merveilleux rouleau compresseur et surtout écraseur, aplatisseur anglo-saxon du mode de vie des latins !
Et ce n’est pas avec Macron que l’on peut espérer en une protection de la culture française face aux anglo-saxons !
Au fait, que signifie Brokolyn ? Je préfère ne pas vous le dire…

Je laisse le magazine Parents (2) vous en faire la surprise :

« C’est un prénom d’origine anglaise. 
Brooklyn signifie « de l’arabe ». »


Source des captures d’écran  ci-dessous :

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…


-(1) : Pour CHALLENGE, subst. masc., et CHALLENGER, 
« le verbe anglais est emprunté à l’ancien français chalenge « chicane, attaque, défi », du lat. class. calumnia terme juridique « accusation fausse, chicane » puis « réclamation, accusation, litige » en lat.inmédiéval.

…« il s’agit bien d’un mot français à l’origine ! On recommande encore, pourtant, de lui préférer son synonyme défi : pourquoi, après tout, ne pas simplement revenir à la forme originelle ? Le challenge anglais apparaît dès le XIVe siècle, » rappelle Le Robert :

https://dictionnaire.lerobert.com/dis-moi-robert/raconte-moi-robert/so-british-ou-pas/challenge.html
…et, selon l’Académie Française :

https://www.academie-francaise.fr/challenge
« À l’origine de ce mot, on l’oublie trop souvent, il y a l’ancien français chalenge, qui est issu, par l’intermédiaire du latin médiéval calengia, « réclamation », de calumnia, « accusation ». En ancien français, chalenge, qui s’écrivait aussi calonge, calompne, chaloigne, etc., désignait d’abord une action en justice, puis un défi. Peu à peu défi s’est imposé dans l’usage et chalenge a disparu. Avec les termes défi et compétition, le français a les mots nécessaires pour éviter le recours à l’anglicisme challenge. Pourquoi ne pas les employer ? »
-(2) https://www.parents.fr/prenoms/brooklyn-36900

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12 Commentaires

  1. Je vais être un peu vulgaire mais je me souviens d’avoir trouvé sur le minitel (ce devait être il y a 300 ans 😊) un « Jean KULH » habitant Metz.
    Je cherchais tout à fait autre chose mais ça m’avait bien évidemment sauté aux yeux…
    Ça devait être difficile à vivre.

    • Quand je travaillais, j’avais un client qui s’appalait « Con ». Un peu gêné, je l’ai appelé en prononçant « conne ». Il a dit : « Con, Monsieur, comme tout le monde ! ».
      Une fois, j’ai vu une cliente qui s’appelait « Sacavin ». Ne pouvant m’empêcher de rire, j’ai dû demander à un collègue de l’appeler.

  2. Un conseil, si vous vous appelez Hochon, évitez de prénommer votre fils Paul. Et si votre nom est Térieur, évitez Alex et Alain.

  3. J’ai eu un collègue et ami, hélas disparu, né le jour de la libération de Paris, il avait été prénommé -tenez-vous bien – de Gaulle (!!!). Heureusement pour lui, il utilisait son deuxième prénom infiniment moins « voyant » et cachait très soigneusement son premier prénom, qu’il portait comme un fardeau. Le nom de Brooklyn, selon ce que j’ai pu lire il y a longtemps, est la déformation en anglo-américain du mot italien « broccoli ». Les ritals étaient très nombreux et faisaient une grande conso de ce légume, dont la cuisson empuantissait les environs.

    • Mon père notaire avait eu un client à l’étrange patronyme, lui : Il s’appelait LACROIX, opticien à Lyon. Il demande, pour établir un acte, son bulletin de naissance à l’ Etat Civil du lieu de sa naissance. Résultat : « LACROIX de chez le Toine » ! Explication… nom de famille répandu en nombre dans la commune, c’était le nom du hameau de résidence du père qui avait préalablement fêté et arrosé avec le secrétaire de mairie la naissance de son fils. Lequel des LACROIX est tu ? Ben de « chez le Toine » lui répond-il ! Et le brave secrétaire d’ajouter cela sur le registre, dans l’ euphorie ! Il aurait fallu l’autorisation du procureur pour modifier l’erreur sur le registre…Ses documents ont perduré toute son existence !!! (anecdote curieuse)

  4. Olibrius Macron eut été un prénom adéquat, non ? Je propose aussi Picpus ou Picsou…

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