Barbara Lefebvre est devenue une figure des Grandes Gueules. Ancienne enseignante en disponibilité, elle alterne sur les plateaux le pire et le meilleur. Elle peut être horripilante comme fanatique vegan ou bien par son hostilité irrationnelle contre Eric Zemmour. Elle peut être excellente face aux wokistes, aux gauchistes et aux islamistes, même si elle n’est pas toujours claire sur la réalité de l’islam.
Pour résumer, même si elle est parfois une parfaite tête à claques, elle fait partie des rares experts qui sévissent sur les plateaux de télévision à ne pas être de droite, et à afficher un soutien inconditionnel à Israël. Mais cela risque de lui coûter cher.
En effet, les commissaires politiques qui sévissent à RMC, sous le nom de « Société des Journalistes », ont décidé de lui faire la peau. Son crime n’a même pas été commis sur les antennes de la chaîne. Il lui est reproché d’avoir affirmé, sur une autre chaîne, que Trump avait raison, que la population de Gaza était complice du Hamas, et qu’il fallait appliquer le plan du nouveau président des Etats-Unis et donc expulser les Gazaouis. Et elle a assumé ses propos sur la chaîne, quand elle a été sommée de s’expliquer. On peut partager ou pas cette opinion, c’est un avis qui a le mérite de la clarté. Mais les petits nervis gauchistes qui prétendent parler au nom des journalistes en ont décidé autrement. Sur RMC, les LFI peuvent évoquer le « génocide » dont serait victime une population qui ne compte que 1 % de mort depuis le début des hostilités, on peut parler de Netanyahou comme d’un criminel de guerre, on peut évoquer même le prétendu apartheid dont serait coupable l’État hébreu, mais il serait interdit, même en dehors de la chaîne, à une chroniqueuse de soutenir Israël et le plan Trump.
Les présidents de Société des Journalistes, comme les chefs syndicaux, sont souvent des minables gauchistes qui se protègent de leur médiocrité professionnelle en occupant des fonctions qui les rendent intouchables.
C’est une pression insupportable contre la liberté d’expression, que ces petits Pol Pot en puissance s’autorisent à exercer contre des salariés de la chaîne, même quand ils travaillent en dehors. Si les journalistes étaient une profession encore respectable, ils se lèveraient tous, tant cette jurisprudence est terrible pour la profession. Mais ils n’ont rien dit sur tellement d’autres licenciements scandaleux dans la profession qu’on craint le pire, cette fois encore.
Bien sûr, Alexis Corbière, dont la fille Inès se vante d’être antisémite, exulte, et félicite les deux gauchos de service qui parlent au nom des journalistes, bien trop lâches pour s’opposer à eux.
Merci à la Société des journalistes de RMC d’avoir les mots justes pour rappeler, en ces moments de confusion, que la liberté d’expression et la liberté de la presse ne doivent jamais être assimilées à l’appel à la haine et la banalisation de la violence dans un médias. @RmcSdj https://t.co/zhG2C6LLsu
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) February 25, 2025
Ces ordures de journaleux commissaires politiques de RMC n’ont par ailleurs pas un mot de solidarité pour C8 et les 400 salariés qui vont perdre leur emploi, suite à une décision scandaleuse de l’Arcom, confirmée par le Conseil d’Etat. Un scandale d’Etat, décidé depuis l’Elysée. C’est la première fois en Occident qu’un régime ferme une télévision, et les journalistes ferment leur gueule, préférant s’en prendre à Barbara Lefebvre, trop sioniste à leur goût.
Et comme la direction de RMC ne paraît pas composée de foudres de guerre, et qu’il serait étonnant que Marschall et Truchot se mouillent trop pour elle, la situation de Barbara Lefebvre paraît sacrément compromise.
Jeanne Bourdillon
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RMC, Radio-Maghreb-Couscous, qu’attendre d’une émission dont la moitié des auditeurs qui interviennent s’appellent Karim, Foued, ou Mohamed ?
J’ai entendu plusieurs fois Barbara Lefebvre soutenir sur certains sujets, même indirectement, le RN.
Cette chroniqueuse est une forte personnalité. Moi aussi elle m’agace parfois mais j’arrive à soutenir 70 ou 80% de ses propos.
Je n’écoute un peu l’émission que lorsqu’elle y est présente.