✱Le spectateur doit se mettre une fois pour toutes dans le crâne qu’en 1307, il y avait beaucoup de musulmans en Suisse !
Les wokes nous disent que la Suisse a besoin d’être plus diversifiée, alors, forcément, un film sur la vie de Guillaume Tell se devait d’être plus diversifié ! Quelqu’un s’est penché sur la légende de Guillaume Tell et a décidé qu’il fallait plus de musulmans.
Et nous y voilà. La cancel-culture a encore frappé. On modifie le passé pour coller à l’idéologie.
La nouvelle adaptation cinématographique de la légende de Guillaume Tell de 2025 ajoute « un peu » de contenu en y mettant une famille musulmane !
La bande-annonce est sortie il y a moins d’une semaine.
On retrouve ici la représentation désormais classique des croisades : un conflit confus et sauvage, au cours duquel les musulmans de Jérusalem sont terrorisés par des hommes d’armes chrétiens. Nous voyons Guillaume Tell, blessé, soigné par de bienveillants civils musulmans qui ne pensent qu’à aimer leur prochain ; nous voyons qu’il abat finalement un compagnon de croisade pour sauver…son propre sauveur musulman ! Source
Cette adaptation est centrée sur l’histoire de Guillaume Tell qui va se renier pour sauver une femme, Suna, attaquée par des soldats européens. Nous retrouvons Guillaume Tell à son retour en Suisse, pacifiste convaincu, qui fonde une famille avec Suna, sa nouvelle épouse, interprétée par l’actrice iranienne Golshifteh Farahani.
La femme orientale de Guillaume Tell (Télérama adore).
Il s’agit d’un changement radical par rapport aux représentations précédentes de l’épouse de Guillaume Tell, jusqu’alors une Suissesse blanche nommée Hedwig restant en retrait de l’action ou se cachant à la périphérie pendant que son mari vise des pommes placées de façon périlleuse.
Dans la version de Hamm de 2025, l’épouse représente une force bien plus redoutable, faisant preuve d’une grande sagesse et d’impressionnantes aptitudes au combat.
Le film Guillaume Tell (Les châteaux en flammes), réalisé en 1961 par Michel Dickoff et Karl Hartl, est une adaptation suisse du drame Wilhelm Tell de Friedrich Schiller. Il exalte le héros légendaire suisse Guillaume Tell :
✱ La version de 1961…trop blanche, trop blonde, trop chrétienne :
Voir aussi Guillaume Tell, le film qui exalte l’indépendance de la Suisse
✱ Et encore une couche de diversité… avec un caucasien transformé en oriental !
L’adaptation de Hamm, nous rappelle la « vérité historique » selon laquelle les colorés et leur secte islamique étaient présents sur le continent européen il y a plusieurs siècles.
Le personnage de Furst, par exemple, est interprété par Amar Chadha-Patel (The Creator, Dashcam) qui joue un guerrier émérite originaire du Moyen-Orient ! Ce personnage est bien entendu traditionnellement dépeint en caucasien, typiquement un prêtre catholique suisse.
L’acteur suisse Alfred Schlageter (au centre) jouant Furst dans le film de 1961 : chassez ce caucasien catholique que je ne saurais voir !
L’acteur Amar Chadha-Patel au physique d’Aladin, grand-remplaçant du personnage de Furst :
Il y a toujours eu des communautés orientales…. en Suisse ? Au XIVème siècle ?
Tout ceci est encore beaucoup trop timoré et conservateur.
Gageons que dans la prochaine adaptation, Guillaume Tell sera une fière femme noire, pour nous rappeler la contribution centrale de l’Afrique à la Suisse dès 1307 !
Monument à Guillaume Tell à Altdorf de Richard Kissling, 1895
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