La peur panique de ce qui pourrait marcher

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En plein marasme financier, l’Élysée engage des sociétés privées, pour quel montant, mystère, pour devinez quoi ? Surveiller les comptes qualifiés de libertariens. Entendez, des personnes qui prônent un rôle réduit de l’État et réclament le droit de jouir de la liberté individuelle et du respect de la propriété. Sacrilège, blasphème insoutenable, pour les chantres du contrôle absolu et de la censure, pardon de la régulation raisonnée et surtout de la défense de la démocratie, qu’ils sont les seuls à incarner, évidemment. C’est donc avec l’argent de nos impôts que Macron et sa clique veulent savoir ce qui peut bien pousser les gens à trouver dans le président argentin, Milei et dans Musk un motif de contentement, voire un modèle à exporter. En effet, il est inconcevable pour ces sociaux-démocrates, biberonnés aux idées bolcheviques du bien-être de la ponction systématique de toute richesse, que la méthode Milei puisse séduire. Et pourtant, les résultats sont là et c’est bien ce qui dérange Macron et quasiment toute notre classe politique. Le réel est terrible, car sans appel.

L’argentine est passée d’un taux de déficit de 105% du PIB à 95% en seulement un an, et à une croissance prévue de plus de 5% pour cette année. Effectivement c’est scandaleux de se demander si la méthode n’est pas plus appropriée que celle retenue par Bayrou et ses amis du RN/LR. Pour ce qui est de Musk, il est trop tôt pour tirer des conclusions sur la fascination que l’homme pourrait dégager, mais une chose est certaine, il gêne. Moins de dépenses c’est avant tout réduire ou supprimer tout ce qui est inutile et coûteux, nous l’avons listé au RPF, cela permettrait tout confondu, de récupérer 300 à 400 milliards d’euros par an… une paille. Mais comprenez vous, ce n’est absolument pas la philosophie de toute la classe politique qui s’évertue à garder et même développer un système qui n’enfante que des taxes, des impôts, des normes étouffantes et improductives, dans le seul but d’entretenir une cour de parasites et de courtisans, capable de maintenir le peuple dans la servitude.

C’est pour cette raison qu’ils mentent depuis des années, en affirmant que la méthode, comme celle employée par Milei, ne produirait qu’un chaos supplémentaire et ne résoudrait rien. Tout cela ne souffrait donc aucune discussion tant que personne n’avait osé le faire. Nos politicards se contentant de nous expliquer, avec un brin de suffisance, que l’idée est populiste, pour eux c’est l’insulte suprême qui qualifie l’indigence de la proposition, et qu’en cela elle ne peut qu’être écartée des solutions envisageables. Malheur, catastrophe, voilà qu’à l’autre bout du monde, ça marche ! C’est donc ce qui est vu comme une incongruité qui inquiète l’Élysée. Il est tout de même hallucinant de constater que cette soi-disant élite est non seulement fâchée avec le réel, mais qu’en plus elle n’arrive pas à se remettre en question et qu’il lui faut une étude pour comprendre ce qui peut plaire à une part de plus en plus croissante de la population. Pour cela il faudrait que cette engeance admette à minima s’être trompée depuis des années, quarante ans, à défaut d’avouer qu’elle nous a menti. Le : « ça ne marchera jamais, ou ça ne sert à rien », s’écroule, un peu comme tout ce qui fait leur fonds de commerce et que la presse subventionnée s’échine à continuer à nous vendre comme la panacée et surtout la seule voie possible. Par extension on pourrait imaginer que d’autres sujets présentés comme aberrant, néfastes, connaîtraient une fortune exactement inverse à ce qui est affirmé… le Frexit par exemple… Des années à nous dire que supprimer les Hauts commissariats, les comités, etc c’est impossible, et voilà qu’un trublion le fait et sème la zizanie dans le bel ordonnancement mondialiste, détruisant le discours pourtant rôdé. Étonnant que l’Élysée s’en inquiète au lieu de prendre exemple et de copier le dirigeant argentin. Mais c’est ainsi avec les globalistes heureux, mentir, déposséder, ils ne peuvent s’en empêcher.

La liberté leur fait peur, ils n’en veulent pas, elle n’est qu’un alibi pour produire toujours plus de normes et d’interdictions, et surtout spolier le peu de richesses encore produites. Laisser les individus libres de penser, de travailler est pour eux l’horreur absolue. Tout doit être contrôlé et dirigé par l’État, l’initiative ne peut être privée, elle doit automatiquement provenir d’une volonté de l’État, d’une autorisation de sa part. Voilà leur supercherie qui explose face à la réalité par l’exemple : vont-ils se remettre en question ? Peu de chance, la liberté est l’ennemi de leurs dogmes. Ce qui les dérange le plus c’est que le monde peut désormais constater que s’attaquer aux dépenses pour créer de la richesse, c’est possible. Mais Milei n’est pas de leur rang, il est donc regardé avec la condescendance qui convient à cette classe, ce rustre qui réussit là où ces précieux échouent volontairement depuis des années. Ils devraient se repasser en boucle la réplique d’Audiard dans un taxi pour Tobrouk. : « Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche ». Combien coûte cette surveillance ? Là n’est pas la question, le maintien de ce qu’il faut bien appeler une dictature, n’a pas de prix…

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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

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