230 organisations demandent qu’on interdise les livraisons d’armes à Israël !

Chasseurs furtifs F-35 achetés par Israël à Washington en 2024[/caption]

Quele honte !

Plus de 230 organisations demandent qu’il n’y ait plus de livraisons d’armes à Israël.

Les destinataires de la lettre ouverte sont les gouvernements des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie, du Danemark, de la Norvège, de l’Italie et des Pays-Bas qui participent au programme Joint Strike Fighter. Les livraisons de chasseurs F-35 et de leurs composants font l’objet d’une attention particulière de la part de ces organisations.

Plus de 230 organisations, dont Amnesty International, ont demandé aux gouvernements impliqués dans le programme Joint Strike Fighter (JFS) de cesser immédiatement les livraisons d’armes à Israël, y compris les avions de combat F-35. Le JSF est un programme de développement et d’acquisition destiné à remplacer les avions militaires des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Italie, du Canada, de l’Australie, des Pays-Bas, du Danemark, de la Norvège et, auparavant, de la Turquie.

Malgré l’obligation légale d’arrêter les exportations et l’affirmation de l’avoir fait, de nombreux gouvernements continuent, selon les organisations, à autoriser le transfert de composants via les États-Unis ou des tiers. En conséquence, des groupes de la société civile en Australie, au Canada, au Danemark, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis auraient entamé des actions en justice contre leurs gouvernements. Des tribunaux australiens et néerlandais auraient déjà imposé des interdictions d’exportation.

Selon la lettre ouverte, les forces armées israéliennes ont utilisé des avions F-35 dans la bande de Gaza, notamment en juillet 2024, lorsque, par exemple, 90 Palestiniens ont été tués dans un attentat à la bombe à Al-Mawasi. Les exportations de F-35 violeraient le droit international, notamment le Traité sur le commerce des armes (TCA) et les Conventions de Genève.

Les organisations rappellent entre autres l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) de l’année dernière, qui souligne l’obligation des Etats de prévenir le génocide et de cesser de soutenir Israël dans l’occupation des territoires palestiniens. Ils mentionnent également dans ce contexte que la Cour pénale internationale (CPI) a émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

Katie Fallon, responsable du plaidoyer de Campaign Against Arms Trade, qui a coordonné le travail sur la lettre commune, souligne :

« Le programme d’avions de combat F-35 est emblématique de la complicité de l’Occident dans les crimes d’Israël contre les Palestiniens. Ces jets ont joué un rôle majeur dans les 466 jours de bombardements israéliens sur la bande de Gaza et dans des violations qui incluent des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des génocides. Suite au récent accord de limitation des armes

« Le programme d’avions de combat F-35 est emblématique de la complicité de l’Occident dans les crimes d’Israël contre les Palestiniens. Ces jets ont joué un rôle majeur dans les 466 jours de bombardements israéliens sur la bande de Gaza et dans des violations qui incluent des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des génocides. Après le récent cessez-le-feu limité, l’administration américaine, principal partenaire du programme F-35, a menacé la bande de Gaza de nettoyage ethnique de masse et d’expulsion forcée. Ce programme d’armement fournit l’approbation matérielle et politique de tous les partenaires occidentaux pour la poursuite de ces crimes ».

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

https://transition-news.org/uber-230-organisationen-fordern-keine-waffenlieferungen-mehr-an-israel

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