L’Iran avant et après 1979 en une photo*
►Iran : il y a 46 ans commençait l’oppression des femmes iraniennes
Février 1979 : Khomeini prend le pouvoir, proclamant l’établissement de la République islamique…
Le traitement déshumanisant des mollahs est une insulte directe à la dignité historique et culturelle des femmes iraniennes.
Il y a 46 ans, à la même époque, Khomeini prenait le pouvoir, marquant le début d’une ère sombre pour les femmes iraniennes – une composante essentielle de la société – qui allaient être systématiquement opprimées et marginalisées. Il s’agissait d’un changement radical par rapport à l’ère Pahlavi, durant laquelle les femmes s’étaient libérées des contraintes traditionnelles.
Une image vaut mille mots :
En haut: le shah qui sert la main à une femme pilote d’avion de chasse
En bas : le gourou Khamenei considère les femmes iraniennes comme citoyennes de seconde zone
Avec le soutien de Reza Shah et de Mohammad Reza Shah Pahlavi, les femmes ont accédé à des postes de premier plan en tant que sénateurs, ministres, professeurs d’université, avocates et hauts fonctionnaires.
Toutefois, l’arrivée de Khomeini en Iran a rapidement mis fin à ces progrès. De nombreuses femmes intellectuelles, artistes et ministres ont été persécutées, voire exécutées. L’idéologie islamique radicale du nouveau régime ne respectait pas les droits des femmes et les traitait simplement comme des accessoires politiques pour les cérémonies ou les élections.
En revanche, la monarchie constructive des Pahlavi a toujours cherché à améliorer le statut des femmes dans la société iranienne. Les droits et les contributions des femmes étaient profondément respectés, comme en témoigne le couronnement de Shahbanu Farah Pahlavi (la reine), une dirigeante éduquée et compétente qui a été nommée régente. Cet acte d’hommage aux femmes a été condamné par les factions traditionnelles, superstitieuses et religieuses du pays, qui y voyaient un péché impardonnable.
Khomeini, ainsi que le Mouvement de libération pro–Mossadegh, ont même qualifié les femmes politiquement actives de « prostituées ». Malgré ces calomnies, le Shah a continué à promouvoir la participation des femmes à la vie politique iranienne et les a aidées à accéder à des postes de direction.
Une fois au pouvoir, Khomeini et les religieux qui le soutenaient n’ont fait aucun cas de la dignité ou des droits des femmes iraniennes. Leur interprétation de la loi religieuse ne reconnaissait pas l’égalité des sexes et réduisait les femmes à des objets ménagers – des objets pour décorer la maison. Selon ces lois religieuses déformées, la violence à l’égard des femmes était souvent justifiée.
Les femmes étaient exclues de domaines clé tels que l’éducation, la justice, la diplomatie et l’armée. Aujourd’hui, le régime applique ses lois oppressives sur le hijab par l’intermédiaire d’une police morale, dont le travail consiste à harceler et à arrêter les femmes jugées « mal voilées ». Des policiers ont même été tués. Ce traitement déshumanisant est une insulte directe à la dignité historique et culturelle des femmes iraniennes.
Historiquement, les femmes ont occupé des positions de pouvoir et d’influence en Iran.
À l’époque achéménide, la reine Mandana a joué un rôle crucial. À l’époque sassanide, la reine Pourandokht est devenue la première femme à monter sur le trône, l’une des trois seules femmes souveraines de l’histoire de l’Iran ancien. Sous la dynastie des Pahlavi, des femmes comme Shahbanu Farah ont été profondément impliquées dans les affaires nationales, tandis que la princesse Ashraf Pahlavi a mené des initiatives importantes, telles que la campagne contre l’analphabétisme.
Ces dernières années, le slogan « Femme, vie, liberté » est devenu le cri de ralliement d’un mouvement national à la suite du meurtre tragique de Mahsa Amini, une innocente jeune fille kurde. Cet acte brutal a déclenché des manifestations dans tout l’Iran, qui ont trouvé un écho jusque dans les communautés iraniennes à l’étranger. Lors de la répression de ces manifestations, Khamenei et ses forces loyales ont commis des atrocités innommables, notamment des violences sexuelles à l’encontre des femmes. Plus de 540 Iraniens innocents – hommes et femmes – ont été tués, dont beaucoup sont aujourd’hui enterrés dans des tombes anonymes et oubliées.
La question du hijab obligatoire n’est pas le problème central du régime islamique de Téhéran ; en réalité, elle symbolise une lutte plus large contre l’oppression. Le peuple iranien ne pardonnera pas aux responsables de ces atrocités. Dans une société profondément patriarcale régie par la tyrannie religieuse, être une femme en Iran reste un formidable défi. Aujourd’hui encore, alors que la République islamique est soumise à une pression croissante et se trouve au bord de l’effondrement, elle refuse toujours de reconnaître ou de respecter le rôle vital des femmes dans la construction de l’avenir de la nation.
*Photo principale : Mehri Talebi Darestani Chef du département des femmes et de la famille du siège pour la promotion de la vertu dans la province de Téhéran Voir article sur RR
►Pendant ce temps en France…le 8 mars, fête de l’islam à Nantes…
En Iran, les Iraniennes se battent pour leur liberté en se détachant du voile.
A Nantes avec l’islamogauchiste Johanna ROLLAND à la mairie, on en fait la promotion pour la journée internationale de la femme.
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On devrait l’appeler le minou d’Iran. Il s’est conduit comme un chat apeuré devant Khomeini (comédie).Il a pris la fuite. Il est devenu un Shah de gouttières comme les autres chats.
Allez vivre en Iran, s**** !
Je pense qu’un jour, quand la révolte sera mûre, les ayatollahs seront jugés par le peuple et pendus sur la place publique, pour que jamais cela ne se reproduise.
verserai pas une larme pour l ennemi 😁
Nos cocos et autres islamo gauchistes feraient bien de relire la page historique quant au sort des communistes Iraniens (le parti Toudeh) que le sanguinaire Khomeyni a »utilisé » pour dégommer le shah et ensuite les a emprisonnés puis E LI MI NES. Imbécile de Meluch , connards du PC actuel, TOUS AVEUGLES !!!!!!!!
Comment cette merde putride de giscard a pu cocooner la saloperie de khomeini sans voir la différence entre « ça » et le Shah. A croire qu’entre salopards ils se comprenaient parfaitement.
Merci giscard, petit président qui préfigurait macron.
Giscard rime avec sa..pard.
Merci surtout une bonne partie de nos compatriotes qui ont voté ou se sont abstenus pour qu’on arrive à cet état là.
Quand je pense qu’en 1985, les salons Mauduit recevaient .. Jean marie Le Pen (J’y étais) et la salle était comble pour l’applaudir face à des journaleux déjà méprisants.