Comment savoir ce qui se passe en constatant la baisse en chute libre -et pas seulement dans un banal caniveau longeant une route- de la vente des vélos et deux roues électriques ? Le Figaro consacre un très long et détaillé article à cette baisse en l’attribuant, entre autres, au fait qu’on n’achète pas un vélo tous les ans et que le plein a été fait durant l’épidémie de Covid…
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Tandis que France2 a mis en garde, lors d’un important reportage, en ce qui concerne les incendies déclenchés, à l’intérieur même de domiciles, par l’explosion, sans aucun signe avertisseur, de la batterie d’un vélo ou d’un autre engin alimenté par ces batteries électriques. Et si la plupart du temps, les habitants ont pu s’échapper, certains sinistres ont fait des morts notamment depuis le 1er janvier !
Personnellement, j’aurais pensé, en ce qui concerne les organes de presse, que le Figaro aurait mis l’accent sur les dangers de ces batteries et France Info aurait tu ces explosions pour axer son info sur la « banale » baisse des ventes de vélos électriques.
Dimanche, le Figaro titrait donc, non sur les dangers des batteries électriques mais sur la baisse vertigineuse des ventes de bicyclettes électriques :
« Après l’euphorie des années Covid, le grand blues des fabricants de vélo »
Et Jean-Yves Guérin, le journaliste, précisait :
« La bicyclette se vend beaucoup moins depuis deux ans et des marques comme Angell, star de l’électrique, font faillite. Pour ne pas couler, les entreprises se repositionnent. »
« Un samedi après-midi dans le magasin de la chaîne Cyclable à La Garenne-Colombes en région parisienne (…) En fin de journée, il (le responsable du magasin) fait les comptes : « Aujourd’hui, nous avons vendu sept vélos. Ce n’est pas mal par rapport au samedi précédent où nous en avions écoulé deux. »
Mais rien à voir avec la période euphorique des sorties de confinement :
« En avril 2020, des clients me commandaient des vélos par mail sans les avoir essayés, raconte-t-il. À 10h, à l’ouverture du magasin, dix personnes attendaient comme devant une boulangerie. Dans la journée, on en vendait une vingtaine. »
« Envolée puis atterrissage brutal : cette succession de montagnes russes a secoué tout l’écosystème du cycle. Selon l’USC (Union sport et cycle), le marché global du vélo (mécanique et électrique, et accessoires et maintenance compris) s’est emballé de 2020 à 2022, passant de 3 milliards d’euros à 3,6 milliards, soit une croissance de 20%. Un bond en avant tiré par l’électrique, dont l’avantage – pour la filière – est d’être vendu plus cher. Les ventes en volume ont, elles, connu un pic en 2021, avec près de 2,8 millions bicyclettes mécaniques et électriques écoulées. Les villes se sont mises alors à construire à tour de bras des pistes cyclables. Au point qu’un mot a été inventé pour désigner ces infrastructures installées très vite lors de la pandémie de Covid, sans être dotées de tous les balisages : les «coronapistes» !
« Des dizaines de magasins de cycles ont fermé. À côté de ces défaillances très médiatiques de marques haut de gamme, il y a beaucoup de petits fabricants ou de sous-traitants anonymes qui ont disparu récemment ou se portent très mal », affirme un expert du secteur, Jérôme Valentin. » Car, selon lui, «Tout le monde voulait son vélo électrique» !
L’article revient en détail sur les problèmes commerciaux qu’a entrainés une production venant surtout du continent asiatique.
Mais dans tout l’article, aucun mot tel que « batterie » ou « lithium » ou « explosion » ou « incendie » ou « feu » alors que, 66 fois, on trouve le mot… « vélo ».
Lien pour l’article du Figaro du 16 février 2025 :
https://www.lefigaro.fr/societes/apres-l-euphorie-des-annees-covid-le-grand-blues-des-fabricants-de-velo-20250216
Cinq jours auparavant, le mardi 11 février 2025, France2 avait pourtant consacré un important reportage puisqu’il faisait près de 5 minutes avec le lancement de la journaliste vedette Anne-Sophie Lapix ! Donc un reportage, en outre, diffusé dans le principal JT de la chaîne ! Et il a été réalisé par une équipe de six journalistes…
-je critique souvent mes confrères pour ne pas les citer quand ils réalisent un si intéressant document : T. Cuny, S. Pichavent, J. Laurent-Kaysen, S. Fel, R. Laurentin et Y. Kadouch, document que je vous invite d’ailleurs à regarder si ce n’est déjà fait :
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/velos-trottinettes-portables-les-batteries-de-nos-appareils-responsables-d-incendies-mortels_7068872.html
Sous le titre plutôt direct (titre pourtant si peu favorable aux idées écologiques que France 2 se fait un devoir de suivre surtout lors de ses bulletins qui sont plus « climat » que « météo » (1)) « Vélos, trottinettes, portables… Les batteries de nos appareils responsables d’incendies mortels », le site de France info explique :
« Entre 2017 et 2024, les incendies liés aux explosions de batteries au lithium alimentant les téléphones portables, les ordinateurs, ou encore les trottinettes et vélos électriques, ont été multipliés par six. »
Et peu de mes autres confrères s’y intéressent alors que, outre son téléphone portable qui, posé sur la table de nuit-évitez que votre gosse dorme avec son téléphone souvent dangereusement sous l’oreiller !-peut exploser. En outre, nombre de familles avec enfants mettent leurs trottinettes ou autres engins de déplacement, dans l’appartement lui-même ! Et je ne parle pas des voitures garées dans le garage sous ou à côté du pavillon !
Un exemple tiré du reportage de France2 :
« La maison d’Angéline, à Sérigné, en Vendée, porte encore les traces du sinistre : il y a quelques mois, le bâtiment a été en partie détruit par un incendie causé par un outil doté d’une batterie au lithium stocké au sous-sol. Ce jour-là, sa toiture s’est effondrée, et à l’intérieur, seuls les murs ont résisté. Le reste a été réduit en cendres, et le montant des dégâts a été évalué à près de 300 000 euros. »
Et qui met en garde sur cette statistique effrayante :
« 16 batteries en moyenne par foyer » !
Oui, « les batteries au lithium ont envahi nos maisons : téléphones, ordinateurs, vélos et trottinettes électriques… on compte en moyenne 16 objets pourvus de ces batteries dans nos foyers. Celles-ci ne sont pas sans risque. »
C’est d’ailleurs ce que l’on voit sur la « vidéo capturée dans un appartement chinois, la batterie d’une trottinette en charge s’embrase subitement avant de mettre le feu au logement. » On y voit un père agrippant sa fillette et courir pour quitter la pièce !!!
Et « en France, ces dernières semaines »
-donc depuis le 1er janvier ! Cela a-t-il fait la une de nombreux journaux ???-
« les batteries sont soupçonnées d’avoir provoqué deux drames mortels : une mère et ses deux enfants tués dans l’incendie de leur maison du Pas-de-Calais, et un homme mortellement piégé par les flammes dans son appartement à Nice. Le nombre d’incendies liés à des batteries a été multiplié par six dans le pays entre 2017 et 2024. »
Oui, SIX FOIS PLUS D’INCENDIES EN 7 ANS ! Et qui met en GARDE CONTRE CE DANGER MORTEL AU SEIN MÊME DE FOYERS FAMILIAUX ?
Très peu d’organes de presse ! Mais nous sommes fiers à RR d’être l’une de ces rares sonnettes d’alertes ou plutôt rares sirènes d’alarme !!!
Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
-(1) Météo France nous explique que…
la météo -ce dont devrait s’occuper un bulletin… météo- « c’est ce qui se passe autour de nous chaque jour : s’il fait chaud ou froid, s’il pleut ou s’il neige, s’il y a du vent, etc »
Mais que « le climat est une moyenne des conditions météorologiques sur une longue période, plusieurs décennies. Pour l’étudier, on réalise des statistiques des conditions atmosphériques sur de longues périodes données. » Et que ce n’est plus de la météo mais un sujet qui permet de parler de ce qui est cher aux… écologistes tel le réchauffement climatique alors que ce que connaît la Terre, NOTRE chère Terre actuellement n’est que broutille : il y a deux millions d’années, il y avait des chameaux, où ? Je vous le donne en mille, et même en deux mille vingt cinq ! Des chameaux ont vécu au… Pôle Nord !!! Leurs sabots -qui maintenant leur permettent de ne pas s’enfoncer dans le sable chaud, permettaient à leurs ancêtres de ne pas s’enfoncer, ni glisser sur la… neige !!!
à À voir et à revoir la soirée de France5 du 13 février dernier :
« Sur les traces du plus ancien ADN »
et « Le mystère de l’Homme de Denisova »
J’avoue ne plus me souvenir dans lequel de ces deux documentaires, il fut question de ces ancêtres de nos chameaux au Pôle Nord alors sans aucune calotte glaciaire ! Donc le réchauffement au XXIe siècle -dont certains bulletins… météo nous bassinent, c’est vraiment de la bricole par rapport aux réchauffements qu’a déjà subi la Terre : il y a 2 millions d’années, je ne crois pas qu’il y ait eu beaucoup d’entreprises ou d’avions ou de voitures ayant « réchauffé » notre planète jusqu’à empêcher toute glace aux pôles ! Heureusement pour les… chameaux !
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Au port d’Antibes, un tél portable a fait exploser un bateau de plaisance au moment où il a sonné.
Une arnaque escrolo de plus…
Il y a aussi l’effet de mode. C’est comme pour les fringues, ça change tout le temps….
Et en plus de l’effet de mode il doit y avoir aussi l’effet « mouton » obéissant : faire comme le « vu à la télé ».
D’ailleurs les 2 motivations se rejoignent.
Rajouter ces vélos électriques sont chers. 1200 a 3000 euros .
Un vélo classique d’occasion 300 700 euros .
Le vol est courant dans ces villes islamisées. Donc 2000 euros de perdu, l’assurance rembourse presque rien.
Alors qu’un vieux clou …
Je déconseille de charger une batterie la nuit , pas de surveillance. Le faire le jour quand on est présent. Un détecteur fumée est mieux .
Sinon charger le vélo dehors a sous abri .
Moins de risque mais il faut de l’espace et du terrain
Le problème des vélos électriques mis a part la dangerosité des batteries est l’autonomie . On ne peut pas savoir quand on prend son vélo électrique si au retour on aura pas à se le coltiner à bout de bras .Sans compter que au bout de quelques mois l’autonomie chute drastiquement et il peut vous lâcher au bonheur la chance et son remplacement coûte pratiquement le prix du vélo neuf quant a l’utiliser comme un vélo normal ,bon courage !