Extraordinaire Vance : l’Amérique de Donald Trump au secours des peuples du vieux continent et de la démocratie

Leçon de morale salutaire de JD Vance

Jésus, Marie, Joseph, je l’avoue, la romantique-germanique que je suis a dû sécher ses larmes qui coulaient abondamment durant le magistral, entraînant et réconfortant discours de JD Vance, hier après-midi. C’était dans le cadre de la « Conférence Mondiale Pour la Sécurité » à Munich, victime jeudi d’un attentat islamique, perpétré par un Afghan demandeur d’asile, multirécidiviste de crimes divers, y compris dans le domaine de la drogue.  

Ça m’a fait le même effet que lorsque j’entends la Marseillaise par une formation musicale extraordinaire, l’hymne national hongrois que je trouve très beau, l’hymne allemand composé par Joseph Haydn, ou le chant de la Grande Guerre Patriotique interprété par la formation Alexandrov, disparue dans un accident d’avion.

Je me suis dit qu’avant de passer, j’allais vivre une remise à la norme de l’Occident collectif dégénéré. Passionnant !

Oui, j’en suis toute retournée, qu’un être humain de ce niveau politique mondial, puisse tenir de tels propos. Je me demande même, encore méfiante, car il faut de nos jours se méfier de tout, surtout des USA, mais qu’est ce qui se cache derrière de tels propos qui défendent aussi ardemment les peuples ? Quel est l’intérêt ? Économique ? Comme souvent ? Où, y-aurait-il un vrai humanisme derrière cette leçon de morale salutaire et bienvenue ? Pour l’instant, encore sous le choc, je veux garder le plaisir d’avoir entendu cet homme convaincu, charismatique, l’œil perçant, le Vice-Président des États-Unis d’Amérique, s’exprimer avec fermeté, bienveillance, pour un monde meilleur. C’est absolument incroyable d’entendre çà, dans ce climat mondial de violence, de suspiçion, de mensonges, trahisons, manipulations par les valets médiatiques au service de ces brigands de gouvernants parasitaires, kleptocrates, qui se font élire sur des promesses qu’ils savent, qu’ils ne tiendront jamais. Sans être Trumpolâtre, je me dis, à la fin du discours que, Donald Trump a peut-être vraiment été touché par la grâce, lorsqu’il a survécu à deux tentatives d’assassinats et tant de vilénies contre sa personne, afin de l’empêcher de revenir au pouvoir et de se venger, tel le Comte de Monte Cristo, de tous les vilains et malins. Donald Trump, jusqu’à preuve du contraire est l’Alexandre Dumas incarné du 21^ème siècle, ou le Gargantua de Rabelais.

Je vous laisse apprécier l’intégralité du discours de JD Vance que je vous retranscris ci-dessous en français :

Le maire de Kiev, Anatoly Klitschko, au centre avec son nez plat de boxeur

Ambiance de la salle

Militaires de haut rang

Markus Söder, Ministre Président du Land de Bavière, dont la capitale est Münich et Président du parti de la CSU, partenaire de la CDU, ensemble intitulé, l’UNION. Ce dernier avait l’air de bien se marrer. Comportement d’un type sans aucune classe qui lui ressemble. Je le vois avec des oreillettes, signification qu’il ne comprend pas bien l’anglais …

Traduction de l’allocution du Vice-Président des États-Unis, J.D. VANCE

Merci, merci à tous les délégués, personnalités et professionnels des médias réunis et merci en particulier aux hôtes de la Conférence de sécurité de Munich d’avoir pu mettre sur pied un événement aussi incroyable. Nous sommes bien sûr ravis d’être ici. Nous sommes heureux d’être ici. Et vous savez, une des choses dont je voulais parler aujourd’hui. Il s’agit bien sûr de nos valeurs communes et vous savez que c’est un plaisir d’être de retour en Allemagne, comme vous l’avez entendu plus tôt. J’étais ici l’an dernier à titre de sénateur des États-Unis. J’ai vu un ministre des Affaires étrangères, le ministre des Affaires étrangères du Commonwealth, David Lammy, qui  plaisantait en disant que l’année dernière nous avions tous les deux des emplois différents de ceux que nous avons maintenant, mais qu’il est maintenant temps pour tous nos pays, pour tous ceux d’entre nous qui ont eu la chance de recevoir le pouvoir politique de nos peuples respectifs, afin de l’utiliser à bon escient pour améliorer leur vie, et je tiens à dire que vous savez que j’ai eu la chance de passer un peu de temps en dehors des murs de cette conférence au cours des dernières 24 heures, et j’ai été tellement impressionné par l’hospitalité des gens, même bien sûr, alors qu’ils se débattent après l’horrible attaque d’hier. Et la première fois que je suis allé à Munich, c’était avec ma femme qui est ici avec moi aujourd’hui pour un voyage personnel, et j’ai toujours aimé la ville de Munich et j’ai toujours aimé ses habitants, et je veux juste dire que nous sommes très émus et nos pensées et prières sont avec Munich et tout les gens affectés par le mal infligé à cette belle communauté.

Nous pensons à vous. Nous prions pour vous, et nous allons certainement vous encourager dans les jours et les semaines à venir. Maintenant oui. J’espère que ce n’est pas la dernière fois que je reçois des applaudissements, mais nous, nous nous réunissons à cette conférence, bien sûr, pour discuter de sécurité et normalement nous désignons les menaces à notre sécurité extérieure. Je vois beaucoup de grands chefs militaires réunis ici aujourd’hui. Mais alors que l’administration Trump est très préoccupée par la sécurité européenne et croit que nous pouvons arriver à un règlement raisonnable entre la Russie et l’Ukraine, nous croyons également qu’il est important que l’Europe, dans les années à venir, fasse un grand pas en avant pour assurer sa propre défense. La menace qui me préoccupe le plus vis-à-vis de l’Europe n’est pas la Russie, ni la Chine, ni aucun autre acteur extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace qui vient de l’intérieur.

Le retrait de l’Europe de certaines de ses valeurs les plus fondamentales, des valeurs partagées avec les États-Unis d’Amérique. Maintenant, j’ai été frappé par le fait qu’un ancien commissaire européen (1)est récemment allé à la télévision et semblait ravi que le gouvernement roumain ait juste annulé une élection entière. Il a prévenu que si les choses ne se déroulaient pas comme prévu, la même chose pourrait arriver en Allemagne. Or, ces déclarations cavalières choquent les oreilles des Américains. Depuis des années, on nous dit que tout ce que nous finançons et soutenons est au nom de nos valeurs démocratiques communes. Tout, de notre politique en Ukraine, à la censure numérique est présenté comme une défense de la démocratie.

Mais quand nous voyons des tribunaux européens annuler des élections et des hauts fonctionnaires menacer d’en annuler d’autres, nous devrions nous demander si nous nous maintenons à un niveau suffisamment élevé, et je dis nous-mêmes parce que je crois fondamentalement que nous sommes dans la même équipe. Il ne suffit pas de parler des valeurs démocratiques, il faut les vivre. Maintenant, dans la mémoire vivante de beaucoup d’entre vous dans cette salle, la guerre froide a positionné les défenseurs de la démocratie contre des forces bien plus tyranniques sur ce continent. Et considérez le côté de ce combat qui a censuré les dissidents, fermé les églises, annulé les élections. Étaient-ils les gentils?

Certainement pas. Et, dieu merci, ils ont perdu la guerre froide. Ils ont perdu parce qu’ils n’ont pas apprécié ni respecté toutes les bénédictions extraordinaires de la liberté, la liberté de surprendre, de commettre des erreurs, d’inventer, de construire, comme il se trouve que vous ne pouvez pas imposer l’innovation ou la créativité tout comme vous ne pouvez pas forcer les gens à penser, ce qu’il faut ressentir ou croire, et nous croyons que ces choses sont certainement liées. Et malheureusement, quand je regarde l’Europe aujourd’hui, ce qui est arrivé à certains des vainqueurs de la guerre froide. n’est pas toujours aussi clair. Je regarde Bruxelles, où les commissaires de l’UE avertissent les citoyens qu’ils ont l’intention de fermer les médias sociaux en période d’agitation civile au moment où ils découvrent ce qu’ils ont jugé être du contenu haineux. Ou dans ce même pays où la police a mené des raids contre des citoyens soupçonnés d’avoir posté des commentaires antiféministes en ligne, dans le cadre de la lutte contre la misogynie sur internet, une journée d’action. Je pense à la Suède, où il y a deux semaines le gouvernement a condamné un activiste chrétien pour avoir brûlé le Coran, ce qui a entraîné le meurtre de son ami.

Et comme le juge l’a froidement fait remarquer dans son affaire, les lois suédoises visant à protéger la liberté d’expression ne permettent pas en réalité, et je cite, de faire ou de dire quoi que ce soit sans risquer d’offenser le groupe de la croyance en question. Et peut-être le plus préoccupant, je regarde vers nos très chers amis du Royaume-Uni, où le recul des droits de conscience a placé les libertés fondamentales des Britanniques religieux en particulier, dans la ligne de mire. Il y a un peu plus de deux ans, le gouvernement britannique a inculpé Adam Smith Connor, physiothérapeute âgé de 51 ans et ancien combattant de l’armée, du crime odieux de se tenir à 50 mètres d’une clinique d’avortement et de prier en silence pendant 3 minutes. Ne pas gêner qui que ce soit, ne pas interagir avec qui que ce soit, juste prier en silence seul. Après que les forces de l’ordre britanniques l’ont repéré et ont demandé pourquoi il priait, Adam a répondu simplement, c’était au nom du fils à naître, lui et son ancienne petite amie avaient avorté des années auparavant. Adam a été reconnu coupable d’avoir enfreint la nouvelle loi sur les zones tampons du gouvernement, qui criminalise la prière silencieuse et d’autres actions pouvant influencer la décision d’une personne à 200 m d’un centre d’avortement.

Il a été condamné à payer des milliers de livres en frais juridiques au ministère public. Maintenant, j’aimerais pouvoir dire que c’était un coup de chance, un exemple fou d’une loi mal rédigée édictée contre une seule personne, mais non, en octobre dernier, il y a quelques mois à peine, le gouvernement écossais a commencé à distribuer des lettres aux citoyens dont les maisons se trouvaient à l’intérieur de zones d’accès sûres. Les avertir que même la prière privée dans leur propre maison peut constituer une violation de la loi. Naturellement, les lecteurs du gouvernement doivent signaler tout citoyen soupçonné d’avoir commis un crime intellectuel. En Grande-Bretagne et dans toute l’Europe, la liberté d’expression est en recul, je le crains. Et dans l’intérêt de la comédie, mes amis, mais aussi dans l’intérêt de la vérité, je reconnais que parfois les voix les plus fortes en faveur de la censure ne sont pas venues d’Europe mais de mon propre pays, où l’administration précédente menaçait et intimidait les médias sociaux pour qu’ils censurent la prétendue désinformation.

Une désinformation comme l’idée que le coronavirus avait probablement fuité d’un laboratoire en Chine. Notre propre gouvernement a encouragé les entreprises privées à faire taire ceux qui osaient dire ce qui s’est avéré être une vérité évidente. Je viens donc aujourd’hui non seulement avec une observation, mais aussi avec une offre. Et tout comme l’administration Biden semblait désespéré de faire taire les gens pour avoir dit ce qu’ils pensaient, l’administration Trump fera exactement le contraire, et j’espère que nous pourrons travailler ensemble là-dessus.

À Washington, il y a un nouveau shérif en ville, et sous la direction de Donald Trump nous pouvons être en désaccord avec vos points de vue, mais nous allons nous battre pour défendre votre droit d’offrir sur la place publique, d’accord ou pas. Nous en sommes maintenant au point où la situation est devenue si grave que la Roumanie a annulé les résultats d’une élection présidentielle en décembre dernier sur la base des soupçons d’un service de renseignement et de l’énorme pression de ses voisins continentaux.

Maintenant, si je comprends bien, l’argument était que la désinformation russe avait infecté les élections roumaines, mais je demanderai à mes amis européens d’avoir un peu de perspective. Vous pouvez croire qu’il est mal que la Russie achète des publicités sur les médias sociaux pour influencer vos élections. Nous le faisons également. Vous pouvez le condamner sur la scène mondiale même. Mais si votre démocratie peut être détruite avec quelques 100000 $ de publicité numérique d’un pays étranger, alors c’est qu’elle n’était pas solide à la base. La bonne nouvelle, c’est que je pense que vos démocraties sont beaucoup moins fragiles que ce que beaucoup de gens craignent apparemment, et je crois vraiment que le fait de permettre à nos citoyens de dire ce qu’ils pensent les rendra encore plus forts, ce qui nous ramène bien sûr à Munich. Là où les organisateurs de cette même conférence ont interdit aux législateurs représentants des partis populistes tant à gauche qu’à droite de participer à ces conversations. Encore une fois, nous n’avons pas à être d’accord avec tout ce que les gens disent, mais quand les gens représentent, quand les dirigeants politiques représentent un groupe important, il nous incombe au moins de participer au dialogue avec eux.

Maintenant, pour beaucoup d’entre nous de l’autre côté de l’Atlantique, cela ressemble de plus en plus à de vieux intérêts.  Des gens qui n »aiment pas des mots comme la désinformation, qui n’aiment tout simplement pas l’idée que quelqu’un avec un point de vue alternatif pourrait exprimer une opinion différente ou, Dieu nous en garde, voter différemment ou même pire, gagner une élection.

Il s’agit d’une conférence sur la sécurité, et je suis sûr que vous êtes tous venus ici prêts à parler de la façon dont vous avez l’intention d’augmenter les dépenses de défense au cours des prochaines années en fonction d’un nouvel objectif. Et c’est très bien. Parce que, comme le président Trump l’a clairement dit, il croit que nos amis européens doivent jouer un rôle plus important dans l’avenir de ce continent. Nous ne pensons pas que vous entendez ce terme « partage des charges », mais nous pensons qu’il est important de faire partie d’une alliance commune que les Européens prennent des mesures tandis que l’Amérique se concentre sur les régions du monde qui sont en grand danger. Mais laissez-moi aussi vous demander, comment allez-vous vous-même commencer à réfléchir aux questions de budgétisation si nous ne savons pas ce que nous défendons en premier lieu?

J’ai déjà entendu beaucoup de choses dans mes conversations, et j’ai eu beaucoup, beaucoup d’excellentes conversations avec beaucoup de gens réunis ici dans cette salle. J’ai beaucoup entendu parler de ce contre quoi vous devez vous défendre, et bien sûr c’est important, mais ce qui m’a semblé un peu moins clair et je pense certainement que pour beaucoup de citoyens d’Europe, c’est ce pour quoi exactement vous vous défendez. Quelle est la vision positive qui anime ce pacte de sécurité partagée que nous croyons tous si important? Et je crois profondément qu’il n’y a pas de sécurité si vous craignez les voix des opinions et de la conscience qui guident votre propre peuple. L’Europe est confrontée à de nombreux défis, mais la crise que ce continent traverse en ce moment, la crise que nous traversons tous ensemble, je crois, est une de nos propres créations. Si vous courez dans la peur de vos propres électeurs, il n’y a rien que l’Amérique puisse faire pour vous, ni même rien que vous puissiez faire pour le peuple américain qui m’a élu et a élu le président Trump.

Vous avez besoin de mandats démocratiques pour accomplir quoi que ce soit de valeur dans les années à venir. Nous n’avons pas appris que les mandats légers produisent des résultats instables, mais il y a tellement de valeurs qui peuvent être accomplies avec un mandat démocratique que je pense qu’il conviendra d’être plus sensible aux voix de vos citoyens.

Si vous allez profiter d’économies compétitives, si vous allez profiter d’une énergie abordable et de chaînes d’approvisionnement sécuritaires. Ensuite, vous avez besoin de mandats pour gouverner parce que vous devez faire des choix difficiles pour profiter de toutes ces choses, et bien sûr nous savons cela très bien en Amérique. Vous ne pouvez pas obtenir un mandat démocratique en censurant vos opposants ou en les mettant en prison, que ce soit le chef de l’opposition, une humble chrétienne qui prie dans sa propre maison ou un journaliste qui essaie de rapporter les nouvelles. Vous ne pouvez pas non plus gagner, en négligeant votre électorat de base sur des questions telles, que qui font parties de notre société commune. Et de tous les défis pressants auxquels sont confrontées les nations représentées ici, je crois qu’il n’y a rien de plus urgent, que la migration de masse.

Aujourd’hui, près d’une personne sur cinq vivant dans ce pays est venue de l’étranger . C’est, bien sûr, un record. Il s’agit d’un chiffre semblable, soit dit en passant, aux États-Unis, qui est aussi le plus haut jamais atteint. Le nombre d’immigrants qui sont entrés dans l’UE en provenance de pays non-membres a doublé entre 2021 et 2022 seulement, et bien sûr il est beaucoup plus élevé depuis, et nous connaissons la situation. Je n’invente rien. C’est le résultat d’une série de décisions prises par des politiciens de tout le continent et d’autres à travers le monde, au cours d’une décennie. Nous avons vu les horreurs de ces décisions hier dans cette même ville. Et bien sûr, je ne peux pas le soulever à nouveau sans penser aux terribles victimes qui ont vu une belle journée d’hiver à Munich ruinée.

Nos pensées et nos prières sont avec eux et resteront avec eux. Mais pourquoi est-ce arrivé en premier lieu? C’est une histoire terrible, mais nous l’avons entendue beaucoup trop souvent en Europe et malheureusement aussi aux États-Unis. Un demandeur d’asile, souvent un jeune homme dans la vingtaine déjà connu de la police, fonce sur une foule et détruit une communauté. Combien de fois devons-nous subir ces revers effroyables avant de changer de cap et de prendre notre civilisation commune dans une nouvelle direction? Aucun électeur sur ce continent n’est allé aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d’immigrants non contrôlés. En Angleterre, ils ont voté pour le Brexit et, qu’ils soient d’accord ou non, ils ont voté pour. Et de plus en plus partout en Europe, ils votent pour des dirigeants politiques qui ont promis de mettre fin à la migration hors de contrôle. Il se trouve que je suis d’accord avec beaucoup de ces préoccupations, mais vous n’avez pas à être d’accord avec moi. Je pense simplement que les gens se soucient de leur maison. Ils se soucient de leurs rêves, de leur sécurité et de leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants, et ils sont bien instruits. Je pense que c’est l’une des choses les plus importantes que j’ai apprises pendant mon bref passage en politique.

Contrairement à ce que vous pourriez entendre du loin des montagnes de Davos, les citoyens de toutes nos nations ne se considèrent généralement pas comme des animaux éduqués ou comme des rouages interchangeables d’une économie mondiale, et il n’est pas surprenant qu’ils ne veuillent pas être bousculés ou implacablement ignorés par leurs dirigeants.

La démocratie doit trancher ces grandes questions dans les urnes. Je crois que le fait de renvoyer des gens, de rejeter leurs préoccupations ou, pire encore, de fermer les médias, de fermer les élections ou d’exclure des gens du processus politique ne protège rien. En fait, c’est le moyen le plus sûr de détruire la démocratie. Et parler et exprimer des opinions ne constitue pas une ingérence électorale, même lorsque les gens expriment leurs points de vue à l’extérieur de leur propre pays et même lorsque ces personnes sont très influentes. Et croyez-moi, je le dis avec humour. Si la démocratie américaine peut survivre à 10 ans de réprimandes de Greta Thunberg, vous pouvez survivre à quelques mois d’Elon Musk.

Mais, ce à quoi la démocratie allemande, américaine ou européenne ne pourra survivre, c’est de dire à des millions d’électeurs que leurs pensées et préoccupations, leurs aspirations, leurs appels au secours sont invalides ou même indignes d’être pris en considération. La démocratie repose sur le principe sacré que la voix du peuple compte. Il n’y a pas de place pour le pare-feu. Soit vous maintenez le principe, soit vous ne le faites pas. Les Européens ont une voix. Les dirigeants européens ont un choix. Et je crois fermement que nous n’avons pas à craindre l’avenir. Acceptez ce que votre peuple vous dit, même quand c’est surprenant, même quand vous n’êtes pas d’accord. Et si vous le faites, vous pouvez faire face à l’avenir avec certitude et confiance en sachant que la nation est derrière chacun de vous, et que pour moi c’est la grande magie de la démocratie. Ce n’est pas dans ces bâtiments en pierre ou ces beaux hôtels, ni même dans les grandes institutions, que nous avons construites ensemble comme une société partagée.  Croire en la démocratie, c’est comprendre que chacun de nos citoyens a de la sagesse et une voix, et si nous refusons d’écouter cette voix, même nos luttes les plus réussies ne sauront que très peu assurées. Comme le pape Jean-Paul II, à mon avis l’un des plus extraordinaires champions de la démocratie sur ce continent ou n’importe quel autre, a dit un jour : « N’ayez pas peur ». Nous ne devrions pas craindre nos peuples, même lorsqu’ils expriment des opinions qui sont en désaccord avec leur leadership.

Merci à tous. Bonne chance à vous tous. Que Dieu vous bénisse. YEAH !

Transcription et traduction de Sylvia Bourdon pour Résistance républicaine, 14 février 2025

(1) Vance n’aurait-il pas assassiné Thierry Breton avec ce rappel… anonyme ?

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