Sarah Knafo rive son clou à Aphatie

Tout commence par une interview de Sarah par Sonia Mabrouk :

 

Aphatie le dhimmi, malhonnête à son habitude, veut dézinguer Sarah.

 

https://x.com/jmaphatie/status/1888952409986052191

Il n’a pas été déçu du voyage. Le pauvre n’est vraiment pas au niveau !

Découvrez la réponse de Sarah !

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Jean-Michel Aphatie m’a interpellée sur X (anciennement Twitter) après mon passage dans La Grande Interview sur CNews.

Il m’accuse de « surfer sur le malheur » et de déformer la pensée de Jean-François Revel.

Je ne pouvais pas laisser passer une telle attaque, qui révèle toute la déconnexion d’une certaine élite médiatique avec la réalité tragique que vivent les Français.

Voici donc ma réponse ci-dessous, que je tenais à partager avec vous.

Vive vous et surtout vive la France !

Sarah Knafo

Monsieur Aphatie,

Vous m’interpellez sur Twitter, d’une manière qui ne laisse planer aucun doute sur l’agressivité de vos intentions. On reconnaît bien là votre style d’agitateur mondain. Souffrez que je vous réponde de manière plus structurée.

Selon vous, je n’ai pas compris Jean-François Revel, ou pire : je le trahis. Lisons les deux livres majeurs de Jean-François Revel : La tentation totalitaire, et Comment les démocraties finissent. Que disent-ils ? Que la frontière qui sépare la liberté de la tyrannie n’est pas étanche. Que les régimes démocratiques peuvent à tout instant, s’ils n’y prennent garde, basculer en direction de la dictature ou de la guerre civile, et qu’une fois ce pas franchi, faire marche arrière s’avère très difficile. Et qu’il est donc nécessaire de se montrer prudent et vigilant. Jean-François Revel ne part jamais du principe que la démocratie est éternelle. Il est inquiet pour elle et il nous avertit.

C’est pour cela qu’il propose un instrument de mesure d’une grande précision : le compte des morts, qui ne trompe jamais. Certes, les fosses communes des totalitarismes regorgent de victimes innocentes, des dizaines de millions, tandis que les cercueils dont je parle, ces Français assassinés à ciel ouvert parce que notre système judiciaire et pénal est en déroute face à l’immigration, à la délinquance et au terrorisme, sont bien moins nombreux. Mais en petit nombre, voyez-vous, ils le sont de moins en moins. Les attaques au couteau ont cessé d’être des exceptions et ressemblent de plus en plus à une épouvantable habitude. Et chaque famille touchée est bel et bien brisée, pour toujours. Car un meurtre est un meurtre : aucune tragédie ne peut être relativisée, à moins d’insulter ceux qui pleurent.

Oui, l’on a le droit de compter les victimes de la barbarie qui vient. Il le faut. Cela ne relève pas de l’opinion, mais du devoir. Compter nos morts en France, en ce moment, n’est ni un caprice, ni un luxe. Le peuple tout entier les compte. Il voit défiler les prénoms de jeunes et de moins jeunes brisés, étranglés, poignardés, simplement parce qu’ils sont français, pacifiques, ce qui suffit à en faire des cibles vivantes.

Hier, pendant que vous tweetiez ce brûlot microscopique contre moi, partout dans le pays, des parents se demandaient comment protéger leurs petits sur le chemin de l’école. Ils ont peur. Gardez-vous de les trouver extrémistes. Ils sont de gauche autant que de droite. La peur, lorsqu’elle est viscérale et légitime, n’a pas de camp. Oui, ne vous déplaise, ces gens appliquent la méthode de Jean-François Revel : ils comptent les cadavres. Ils ont raison de le faire. Ils ont le courage d’être lucides. Vous avez la lâcheté de les insulter.

Jean-François Revel, s’il avait vu la France de 2025, serait atterré par notre situation. Il n’aurait certainement pas adopté la même attitude que vous. Voyez par vous-même ! En 1997, il répondait au Figaro : « Toute mesure prise par un État pour contenir, doser, réguler l’immigration qui arrive dans son propre pays devient une mesure à caractère fasciste. Nous sommes en plein irréalisme politique : dans aucun pays au monde, l’autorisation de s’y installer ne dépend de la seule décision du migrant. »

Je suis sûre que si Jean-François Revel était là, il dénoncerait notre situation comme il dénonçait toujours le mal : sans prendre de gants. Peut-être même vous montrerait-il du doigt. Apathie, vous ricanez sur Quotidien. Vous vivez dans l’irréalité qu’il a toujours détestée. Elle est confortable, vous la trouvez amusante, mais le peuple n’y a pas accès : il est enfermé dans un réel de plus en plus cruel. Vous avez les applaudissements sur les plateaux de télévision, il a les larmes.

Maintenant, Jean-Michel Aphatie, avant de conclure, venons-en rapidement à mon honneur, que vous tentez vainement de salir. Vous m’accusez de « surfer sur le malheur ». Avec cette pénible et banale métaphore, vous reconnaissez au moins qu’il y a une vague. Mais je ne surfe nullement dessus, bien au contraire : je fais mon possible pour l’endiguer. Je donne les moyens de le faire. Ils existent, ils sont simples, je les explique et j’exige qu’ils soient mis en œuvre sans attendre. Ce n’est pas un jeu, et ce n’est pas un sport : c’est ma mission de femme et de française, et n’imaginez pas un seul instant que des tweets comme le vôtre vont m’empêcher de l’accomplir. Il faudrait quelque chose de beaucoup plus fort que vous pour m’atteindre.

Vous concluez en traitant mon propos de « démagogie à l’état pur ». Je serais curieuse de voir si vous oseriez lancer la même formule, les yeux dans les yeux, aux parents français dont je vous parle, qui sont des millions, qui ont peur, et qui appellent au secours. Oseriez-vous leur dire qu’ils surfent sur leur propre angoisse ? Que leur besoin d’être rassurés est démagogique ? Que leur « sentiment d’insécurité » est un mauvais sentiment, et qu’ils feraient mieux de se réfugier, avec vous, dans l’aveuglement médiatique ? Je crois qu’en réalité, vous seriez bien en peine de rassurer qui que ce soit, et surtout pas eux. Ils vous connaissent. Ils vous considèrent comme un adversaire de la vérité, et ils vous zappent.

https://x.com/knafo_sarah/status/1889374862994481250?mx=2

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14 Commentaires

  1. Aplati, juste un gros kon qui cherche de l’audience mais la majorité à bien compris que cet individu et et idiot et ne doit plus être sur les chaines de radios et de télés.

  2. Quelle réponse magnifique !
    Chapeau à cette fille intelligente….que j’imaginer aisément BEAUCOUP PLUS efficace aux manettes françaises que le psychopathe actuel…et son rombier !

  3. Bravo Mme Knafo ! Depuis trop longtemps il n’y a pas de répartie aux accusateurs professionnels de la gauche ! Vous donnez l’exemple. A chaque attaque verbale, une riposte ! Et la votre est exemplaire parce qu’elle dit tout le ressenti, la peur qui nous environne un peu plus chaque jour. Avec tous mes encouragements. Merci.

  4. Oui, la sagesse s’exprime, elle éclaire dans l’ombre et fait fuire les ténèbres qui ne supportent pas la lumière, une contre vague innattendue que seul l’Ancien des jours en connaît le secret.

  5. Chacun de nous peut, personnellement, river son clou à Mister Antipathie, grâce à Sarah :
    IMPRIMER l’article et l’ENVOYER par La Poste à l’adresse postale du sieur Aplati, chroniqueur dans l’émission Quotidien
    https://bangumi.fr/programmes/quotidien/
    dont l’adresse figure sur
    https://bangumi.fr/mentions-legales/
    Pour imprimer l’article facilement, cliquer sur l’icone « + » blanc sur fond bleu en toute fin d’article puis sélectionner l’icône PrintFriendly.
    Choisir taille de texte 100% et taille d’images 75%
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    Dans l’espace libre au bas de la dernière page, écrire « Lu et approuvé » puis signer de votre prénom et ville.
    Mettre la (ou les) feuille(s) dans une enveloppe, écrire l’adresse, timbrer et poster.

  6. Le garçon de café justifie les émoluments qu’il touche en racontant n’importe quoi. Il est probable qu’il n’a même pas lu Jean-François Revel. Et son « étonnant non » de chaque fin de message paraphrase Pierre Desproges sans le citer évidemment.

  7. Mon maître à penser en matière de philosophie a été Jean-François Revel. Aphatie n’a pas vraiment compris la pensée de ce grand écrivain et journaliste. Aphatie est resté au stade anal du journalisme, qui consiste à barbouiller d’excréments pseudo-intellectuels ceux qui ne pensent pas comme lui.

  8. Apathie l’apathique est un étron de gooche , donc qui sent particulièrement mauvais .
    On se bouchera le nez devant son tweet nauséabond à Sarah en s’empressant de tiré la chasse d’eau pour évacuer ce déchet !