Allemagne : bataille folle autour d’une résolution anti-immigration…

La démocratie est-elle vraiment le moins mauvais des systèmes ?

Mercredi, 29 janvier 2025, dans un « élan humaniste modéré », suite à l’attaque islamique sur deux enfants de Aschaffenburg, en Bavière, un petit Marocain et une petite Syrienne, et la mort d’un héros qui s’est entreposé en vain pour sauver le petit garçon, le candidat à la chancellerie de l’Union CDU-CSU, Friedrich Merz, un sans-couilles caractérisé, ose, l’air très concerné par ce drame, présenter au vote du parlement allemand, le Bundestag, une résolution en 5 points contre l’invasion migratoire.

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Les cris d’orfraie de la gauche et son extrême, à savoir la SPD et les Verts, résonnent encore à travers le pays : comment la CDU a pu oser un tel sacrilège contre l’immigrationnisme !  Ajoutez que la résolution adoptée majoritairement avec les voix de ces « salauds de nazis » que sont les parlementaires de l’AfD est carrément insupportable aux pastèques. Une majorité à 3 voix près !

Le soir même, à Berlin et autres grandes villes, les manifestants, composés en grande majorité d’ONG qui vivent du business juteux de l’immigration, les fonctionnaires idéologisés pastèques–immigrationnistes-islamo-collabos, des étudiants de gauche et autres jeunes hébétés, décérébrés, lobotomisés, sont dehors, entourés de guirlandes de lumières, agitant la lumière de poche de leur smartphone, pour exprimer leur panique à l’idée que la soupe est en train de leur échapper. Sans oublier les églises, catholiques et protestantes, en grand renfort car, en Allemagne, le citoyen paye des impôts d’églises et ces mêmes églises sentent également le gros os leur échapper car, de l’industrie de l’immigration elles croquent abondamment aussi. Voilà de quoi sont composés les contestataires qui hurlent aux nazis, accusation commode pour faire croire au reste d’un pays, marqué au fer rouge du nazisme, par une presse complice, que les jours les plus sombres reviennent avec l’AfD.

Ont voté pour cette résolution, BSW(Bündnis Sarah Wagenknecht) et la FDP de Christian Lindner, et, oh fureur, l’AfD a voté aussi en nombre pour cette résolution. Le sans couilles Friedrich Merz, pourtant à l’initative de la résolution, dans un élan de profonde culpabilité envers ceux avec lesquels, si élu chancelier, SPD et les Verts, il compte former son gouvernement, lance,  putassier, qu’il regrette ce vote, tout en implorant ces derniers de bien vouloir reconsidérer leurs positions pour l’adoption de la loi, le vendredi qui va suivre, 31 janvier au Bundesrat (l’instance fédérale judiciaire). Un spectacle affligeant s’offre aux citoyens allemands qui observent ces tergiversations Indignes. Ils attendent des solutions pour leur sécurité. Ils attendent que cessent ces attaques islamiques. Devant une telle démonstration politicarde, il y a de quoi être dégoûté à vie de la politique. Mais,sommeillent les ennemis, ceux qui attaquent au couteau, ou projettent des massacres de haine de plus grande ampleur. Des « malades mentaux » que le fou ministre de la santé propose d’examiner avant de les laisser entrer sur le territoire ! C’est dingue.

L’Allemagne des institutions fédérales comme des Länder est devenue elle-même en état de malade mental. Les Français aux manettes, comme ceux du milieu ou de la base, n’imaginent pas à quel point, cet état dans le fond laïque est en grand état de décomposition morale comme économique. Les Allemands, eux, ignorent également dans quel état de pourriture se trouve leur voisins direct, la France. Au milieu de tout cela une institution supranationale comme la Commission et les autres institutions, riches de fonctionnaires, qui profitent de cette décomposition, pour en profiter en bons parasites qu’ils sont. Les dirigeants lucides, qui refusent tout ce théâtre de la moisissure, comme Viktor Orban ou Robert Fico, sont conspués par les cadavres qui bougent encore, ou sont victimes de tentative d’assassinat, comme pour Fico.

Jeudi 30 janvier, voilà la Merkel qui sort de sa retraite et plante un couteau dans le dos de Friedrich Merz en désapprouvant crûment son initiative de proposition sur l’immigration. Elle détruit définitivement le parti de Konrad Adenauer. Merz est d’origine jamais démentie, une marxiste, influencée par un père pasteur de la RDA, qui lui, était un propagandiste communiste. Si elle a intégré la CDU, c’est par pur goût du pouvoir, voyant que sa carrière serait plus facile et rapide en intégrant ce parti. Sur cet aspect-là, elle montre une totale réussite. En revanche, elle a su détruire la SPD et même les Verts, en les faisant rentrer dans son rang du pouvoir, jusqu’à ce que le falot Scholz prenne son relais avec les résultats que le monde peut constater. La finition de la destruction de l’Allemagne par Merkel, qui mène à ces élections anticipées le 23 février prochain.

Vendredi 31 janvier 2025

Le mélodrame continue. La séance pour l’adoption de la résolution du mercredi en loi, commence à 10 : 30. Le suspense est à son comble. Les Verts et SPD échangent quelques imbécilités politicardes, sans jamais mentionner les victimes de leur pare-feu. Car il s’agit bien là de ce pare-feu contre des nazis imaginaires qu’ils ont érigés et qu’ils croient tombé, alors qu’il n’en est rien.

Robert Habeck vice-chancelier, ministre de l’Économie, auteur de livres pour enfants, dit « Sonny Boy » et Olaf Scholz en train d’écouter leur collègue, Rolf Mützenich, en train de menacer l’Allemagne des feux de l’enfer …

Robert Habeck vice-chancelier, ministre de l’Économie, auteur de livres pour enfants, dit « Sonny Boy » et Olaf Scholz en train d’écouter leur collègue, Rolf Mützenich, en train de menacer l’Allemagne des feux de l’enfer …

N’arrivant pas à se mettre d’accord sur la résolution de Merz, la CDU demande une interruption de séance. C’est seulement à 14 :00 que la séance reprend. Du jamais vu en Allemagne.

La parole est au député, chef de la SPD au Bundestag, Rolf Mützenich, de Cologne, qui attaque d’emblée, en annonçant que ni son parti, ni les Verts ne s’engageront la voie proposée par Friedrich Merz. Il évoque les raisons pour lesquelles la République de Weimar aurait échoué selon lui. Il exige de Friedrich Merz de plus en plus nerveux, « qu’il rétropédale avec sa résolution dont personne ne veut. Ni les syndicats, ni les églises, ni les artistes, ceux-là qui veulent du bien au pays. » Mützenich continue en affirmant : « que la démocratie fut détruite il y a deux jours et qu’il avait alerté » et plus surprenant, le député exige de Merz« qu’il s’excuse pour avoir osé introduire une telle résolution. Qu’ils s’étaient réciproquement promis qu’ils ne se laisseraient jamais dépendre des empoisonneurs de puits ». S’adressant ensuite en donneur de leçon hors sol qu’il est, au député, chef de la AfDau Bundestag, Bernd Baumann : « Monsieur Baumann, qu’avez-vous fait, mercredi, au regard de notre histoire, pour avoir pris la main que vous tendait la CDU ? C’était scandaleux et j’espère que le pays de vous suivra jamais, ce péché originel vous poursuivra toute votre vie, Mesdames et Messieurs, il n’est pas trop tard … »

Bernd Baumann, chef de la AfD au Bundestag

et, comme dans un drame expressionniste de Friedrich Car Georg Kaiser, Mützenich se penche sur le pupitre, menaçant, pointant du doigt l’assemblée, et continue pour terminer: « Nous pouvons encore fermer les portes de l’enfer ! Vous devez à nouveau redresser le pare-feu. Revenez à la raison et rentrez au centre de notre démocratie. »

L’intervention intégrale de Rolf Mütznich

Quel piètre résultat, quand les victimes ont été oubliées dans ce débat de cour de récréation qui consiste à vouloir garder son pain au chocolat et refuser de le partager. Entre-temps j’apprends par les excellents analystes Britanniques, Alexander Mercouris et Alex Christophorou, qu’un sondage du Financial Times donne Alice Weidel gagnante de la prochaine élection.

Pour ma part, tous les sondages qui paraissent en ce moment en Allemagne doivent être manipulés car, les lamentables prestations politiques de cette semaine, ouvrent les yeux aux citoyens allemands qui sont pourtant bien lobotomisés par les églises, qui se mêlent depuis quelques temps de politique, en finançant avec l’argent du contribuables, des navires qui « sauvent » les candidats au départ de l’Afrique, dont les pasteurs et curés prêchent le dimanche sur l’Ukraine et l’immigration, quand le croyant souhaite qu’on lui parle de Dieu. Conclusion de leur attitude, des centaines de milliers de croyants quittent les églises. Pourtant, ils persistent et ne se rendent même plus compte, comme les partis politiques, qu’ils perdent pour les uns des fidèles, pour les autres, des membres et des voix.

Suite le 23 février 2025

La fureur aveugle n’a qu’un jour, et le patient labeur estle pain de tous les jours… Romain Rolland.

Sylvia Bourdon, 1 février 2025

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