Reconnaissance du lien entre vaccin Covid et une maladie rare

«TOUT MON CORPS ÉTAIT DEVENU UN BARBECUE» : UNE FEMME OBTIENT LA RECONNAISSANCE D’UN LIEN ENTRE UN VACCIN ANTI COVID-19 ET SA MALADIE RARE, UNE PREMIÈRE

Le tribunal administratif de Montpellier a reconnu, le 9 décembre dernier, que l’apparition d’une maladie auto-immune avait été causée par un des vaccins à ARN messager contre le Covid-19.

Une décision historique. Après une bataille difficile, ponctuée d’expertises, d’innombrables rendez-vous médicaux et de souffrances, Virginie Cathala a obtenu la reconnaissance par la justice que le vaccin contre le Covid-19a bien causé la maladie qui lui gâche la vie depuis plus de quatre ans.

En janvier 2021, alors que la deuxième vague des contaminations de Covid-19 frappait l’Europe, la campagne de vaccination contre le virus a débuté. Virginie Cathala, alors âgée de 43 ans, faisait partie des personnes prioritaires, exerçant le métier d’infirmière à domicile dans l’Aude.

Elle s’est donc rendue, cette année-là, dans un centre de vaccination à Narbonne. Mais trois minutes après avoir reçu une injection du vaccin à ARN messager produit par les laboratoires BioNTech et Pfizer, sa vie a basculé.

DES SYMPTÔMES INEXPLIQUÉS PENDANT PRÈS DE DEUX ANS

«J’ai eu l’impression que tout mon corps était devenu un barbecue, avec une sensation de brûlure intense dans ma cage thoracique, des douleurs terribles et mon rythme cardiaque s’est emballé», a-t-elle raconté à CNEWS. «Je suis allée travailler le lendemain, mais à chaque mouvement, les douleurs se manifestaient et j’étais très essoufflée», a-t-elle poursuivi.

Lors d’un passage aux urgences, une péricardite, c’est-à-dire une inflammation de l’enveloppe entourant le cœur, lui est diagnostiquée. Mais après plusieurs mois de traitement, ses souffrances persistent. Pire encore, certains de ses symptômes restent inexpliqués et l’empêchent de mener une vie normale. «J’ai dû arrêter de travailler et vendre mon cabinet. J’ai tout perdu», a-t-elle confié.

Saisi en août 2021, l’ONIAM, l’établissement public chargé d’indemniser les victimes des accidents médicaux et des infections nosocomiales, diligente une expertise. Dans leur rapport, les experts, très peu à l’écoute selon Virginie Cathala, admettent que la vaccination a bien provoqué une péricardite, mais ne se prononcent pas sur ses autres symptômes.

«Les examens n’étaient pas adaptés à ce que je vivais. On a mesuré ma tension assise, après avoir fait quelques pas, mais cela ne suffisait pas à rendre compte de la réalité de mon quotidien», a-t-elle expliqué. Sur la base de ce rapport, l’ONIAM lui a proposé une indemnisation à hauteur de… 1.324,80 euros.

UNE MALADIE AUTO-IMMUNE TRÈS RARE

Mais le 30 septembre 2022, après un énième rendez-vous médical, un cardiologue lui a diagnostiqué un syndrome de tachycardie orthostatique postural (POTS). Cette maladie auto-immune, très rare, entraîne un dérèglement du système nerveux autonome dont les conséquences sont multiples : augmentation rapide du rythme cardiaque au moindre effort, douleurs thoraciques, malaises.

Un soulagement pour Virginie Cathala. «On m’a longtemps prise pour une folle, dit que c’était dans ma tête et qu’avec le temps, ça finirait par passer», a-t-elle confié. Accompagnée par son avocat, Me Alain Terral, elle a alors saisi le tribunal administratif de Montpellier et une contre-expertise est diligentée. Le 9 décembre 2024, le juge a rendu sa décision.

«Le syndrome de POTS, dont souffre Mme Cathala, doit […] être regardé comme étant en lien avec l’injection du vaccin contre le covid-19 inoculé le 21 janvier 2021».

UNE DÉCISION INÉDITE EN FRANCE

Outre l’apparition des symptômes quasi instantanément après l’injection et le rapport d’expertise de l’ONIAM, le juge s’est appuyé sur une étude américaine publiée dans la revue Nature, présentée par l’avocat de Virginie Cathala, qui n’exclue pas un lien entre l’apparition de syndromes de POTS et l’injection d’une dose de vaccin à ARN messager. D’autres cas, exposés dans la revue médicale Cureus, vont également dans ce sens.

Cette décision, la première en France, «est importante», a déclaré Me Alain Terral à CNEWS. «Les souffrances de Virginie Cathala ont enfin été reconnues, permettant de demander la réparation de tous les préjudices qu’elle a subi».

«Mais attention, le rapport bénéfice-risque de ce vaccin reste largement favorable, il a sauvé des milliers de vie», a-t-il précisé. «Je ne veux surtout pas être taxée d’antivax», a renchérit Virginie Cathala. «Il faut juste que des cas comme le mien, s’ils restent rares, soient reconnus et que les préjudices soient intégralement réparés».

Le tribunal administratif de Montpellier a condamné l’ONIAM à verser 63.000 euros d’indemnisation à Virginie Cathala.

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7 Commentaires

  1. Ces labos ont d’abord créé un super virus pour tout de suite après, sortir un super vaccin qui sera décrété obligatoire pour la population mondiale…. 🤔…. diling, diling, et même si le vaccin provoque pour un pourcentage des vaccinés, un handicap ou la mort, le bilan reste ultra positif pour les labos 🤗

  2. « le rapport bénéfice-risque de ce vaccin reste largement favorable »
    Oui : le rapport bénéfice FINANCIER POUR LES MEDECINS PIQUOUZEURS-risque POUR LES MEDECINS d’ETRE POURSUIVIS AU PENAL POUR EMPOISONNEMENT de ce vaccin reste largement favorable AUX MEDECINS
    « il a sauvé des milliers de vie »
    TOUS CEUX QUI EN CROQUENT AFFIRMENT QU’il a sauvé des milliers de vie.

  3. Ils sont des milliers comme elle Mon fils après trois doses a eu des problèmes cardiasques trés importants (40 ans) et maintenant toute les nuits il branche un respirateur et ils sont des milliers comme lui?J’j’aie vu deux femmes le bras paralysé ,des femmes sans règles ou des fausses couches ,bref des milliers d’effets secondaires ,pour ma part après le covid j’aie attrapé un cancerliposarcome) allez le prouver ?300/100 d’augmentation des cancers après injection du vaccin ,etc etc !Ce virus sort d’un labo maintenant c’est prouvé par les scientifiques!!

  4. Le vaccin a peut-être sauvé des milliers de vies (encore que je pense qu’il faut être bien naïf pour y croire), il n’empêche qu’on a obligé les personnels de santé à se faire vacciner donc les conséquences du vaccin sont bien un accident de travail qui doit être indemnisé comme tel avec une rente AT, donc à vie et si elle ne peut plus travailler elle devrait avoir 50% de ses anciens « salaires » jusqu’à sa mort (si toutefois cela pouvait se calculer comme çà pour les libéraux) et ce ne sont pas les 63 000 euros qui suffiront pour remplacer le manque à indemniser. Trump a réintégré avec solde rétroactive les militaires qui avaient refusé le vaccin, j’attends la même chose en France pour les personnels de santé.

  5. Bonjour – je suis en train de lire « les juges et l’assassin » (covid). AMAZON « Trois juges. Un assassin » : le Covid-19, et ses 170000 victimes françaises. Pour combien de complices ? Pendant cinq ans, ces magistrats ont rassemblé un million de documents secrets, convoqué des centaines de personnes, mis en cause trois ministres.