Bruno Retailleau critique Némésis : il se comporte en LR, donc en planche pourrie

Beaucoup de Français, et notamment quelques rédacteurs de Riposte Laïque, ont tendance à espérer beaucoup de Bruno Retailleau, surtout après le passage catastrophique de Darmanin. L’homme multiplie les déclarations martiales, il déborde parfois le Rassemblement national sur sa droite, et on imaginerait les propos qu’il tient sortir de la bouche d’Eric Zemmour ou de Sarah Knafo.

On sent que, contrairement à un Darmanin qui porte sur son visage toutes les trahisons dont il s’est rendu coupable depuis ses premiers engagements politiques, Bruno Retailleau est un homme droit, sincère, loyal, et qu’il a une certaine droiture dans son comportement et ses engagements.

Il dit des choses intéressantes sur l’Algérie, sur l’immigration, sur la justice, et parle même de dissoudre la Jeune Garde, groupuscule lyonnais très violent dirigé par Raphaël Arnault, l’homme qui menaçait de mettre une balle dans la tête d’Alice Cordier, ce qui ne l’a pas empêché de devenir député LFI grâce à un parachutage réussi à Avignon, et la complicité de toute la gauche et tous les macronistes qui ont préféré élire ce nazillon plutôt que de voir un député RN à l’Assemblée dans cette circonscription.

Peut-être galvanisé par la victoire de Trump, et la réalité des premières mesures qu’il a prises, qui l’ont fait sans doute rêver, Bruno Retailleau a fait preuve d’un grand courage politique, en exprimant, devant Alice Cordier, la présidente de l’Association féministe Identitaire Némésis, ces mots touchants : « Bravo pour votre combat. Vous savez que j’en suis très proche. »  Quand on a subi de la part de l’appareil d’Etat des gardes à vue honteuses, des fermetures de réseaux sociaux et de comptes bancaires, et des agressions violentes de gauchistes toujours impunies, sans parler de la menace de mort brandie contre Alice Cordier, on ne peut qu’apprécier ce changement d’attitude concrétisé par le discours du ministre de l’Intérieur.

Retailleau avait un billard pour appuyer ce soutien, après les événements scandaleux de Toulouse. L’extrême gauche avait décidé que la présidente de Némésis, qui devait tenir une conférence dans une salle municipale, ne devait pas la tenir, remettant en cause un droit fondamental de la République, celui de réunion.

La municipalité a donc interdit la réunion, et les censeurs de gauche se permettaient, comme au soir de la mort de Jean-Marie Le Pen, d’exulter et de fêter leur victoire contre la démocratie.

Tout le monde déteste Némésis

Peu importe qu’une astuce ait permis finalement à la réunion de se tenir, en plein cœur de Toulouse, ridiculisant les gauchistes, ces faits sont scandaleux, et auraient mérité des arrestations immédiates, et des dissolutions envisageables contre ceux qui ont participé à cette remise en cause d’un droit fondamental de la République, celui d’association, celui de réunion, et celui de manifestation.

Or, à la grande consternation de nombreux Français, Retailleau s’est livré à une pitoyable pantalonnade, et en outre sur CNews. « Je ne me sens pas du tout proche de cette association en tant que telle. » Des membres du collectif « m’ont posé la question sur leur combat qui est contre l’islamisme, contre l’antisémitisme, et bien sûr, je leur ai dit que je partageais ces combats« , a justifié le ministre, assurant avoir « vu après que c’était une association qui avait des positions très radicales, qui avait très brutalement d’ailleurs, par exemple, attaqué Valérie Pécresse ».

Or, sur Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel rappelle, concernant Valérie Pécresse, les raisons pour lesquelles les militantes de Némésis avaient reproché à la candidate – pitoyable – des LR, donc de Retailleau, son islamo-droitisme, aussi scandaleux que l’islamo-gauchisme fréquemment dénoncé dans nos colonnes.

https://www.bvoltaire.fr/bruno-retailleau-et-nemesis-la-deception-cetait-trop-beau/

Interrogée également sur CNews, Alice Cordier a préféré positiver les événements, et ne pas attaquer un ministre qui n’est sans doute pas son pire ennemi, contrairement à ce qu’était Darmanin.

Bruno Retailleau, à travers cet épisode, nous a confirmé qu’il prendra peut-être quelques décisions sympathiques, peut-être pour scier la planche du RN, mais qu’au pied du mur, il ne sera jamais fiable.

Un LR sera toujours une planche pourrie, sauf quand, comme Ciotti, il quitte ce parti de traitres…

Cyrano

Ripostelaique.com

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4 Commentaires

  1. Ces gens sont d’un niveau d’abjection incommensurable. Il est temps d’instaurer des tribunaux d’exception et de rétablir la peine capitale pour le crime de haute trahison.

  2. Monsieur le Ministre de l’Interieur, des cultes, des urnes, des dépouillements, etc…etc… avez-vous prévu le cas où le dealer Boyard ne serait pas élu à Villeneuve (Saint) Georges ?
    Parceque ça pourrait être saignant dans tous les sens du mot.

  3. Un faux cul comme sa copine Pecresse.
    Celle qui parle justement du « grand remplacement » et le jour d’après se dédie complètement.

    Je rappelle que les LR juste 8 députés ont voté la proposition de loi du RN , qui finalement a été rejetée.
    Loi visant a remettre la double peine automatique pour les délinquants étrangers et les peines planchers