Pour le 47e Président, « les clandestins empoisonnent le sang du pays » et sont coupables de tous les maux. Mais quels que soient ses excès et parfois ses outrances, auxquels le monde s’est habitué, l’électorat ne lui en tient aucune rigueur.
C’est ainsi que le sujet de l’immigration incontrôlée est incontestablement celui qui a été le plus porteur pour la réélection de Donald Trump. Ce sont 12 millions de clandestins qui vivent illégalement aux États-Unis, parfois depuis des décennies.
Un chiffre équivalent au nombre de clandestins en Europe, qui accueille toute la misère du monde, notamment depuis 2015, avec la folle décision d’Angela Merkel d’ouvrir les frontières de l’Union sans consulter ses pairs.
Mais la grande différence est que l’UE encourage cette immigration de masse dont elle n’a nul besoin, compte tenu du très faible niveau de qualification des arrivants incapables de s’intégrer dans une économie moderne, alors que les États-Unis ont toujours tenté de maîtriser les flux migratoires venus du Mexique.
Même Obama, icône incontournable du camp démocrate et de la gauche européenne, a expulsé plus de 400 000 migrants durant sa présidence.
C’est donc aussitôt après avoir prêté serment que le 47e président des États-Unis va lancer son offensive anti-clandestins dès ce mardi, en commençant par la ville de Chicago, première cible des coups de filet contre les illégaux. New York, Los Angeles, Denver, Miami et d’autres villes suivront. Les agents de l’immigration et des douanes sont mobilisés pour la plus vaste opération d’expulsion de l’histoire des États-Unis.
Les pouvoirs des shérifs seront élargis pour soutenir les services fédéraux.
Évidemment, cette chasse aux clandestins, si elle satisfait une majorité de citoyens qui refusent la submersion migratoire, inquiète les secteurs économiques très dépendants de la main-d’oeuvre bon marché, clandestine ou légale.
https://lemediaen442.fr/donald-trump-lance-la-plus-grande-operation-dexpulsion-de-lhistoire-des-etats-unis/
En quatre ans de présidence Biden, ce sont 10 millions d’immigrés qui sont arrivés aux États-Unis, contribuant à la croissance économique et comblant les secteurs en manque de main-d’oeuvre.
On peut donc penser que Trump, très attaché à la croissance et aux entreprises, va éviter de déstabiliser ces dernières. Ce vaste chantier devrait s’étaler dans le temps et cibler en priorité les délinquants et ceux qui n’apportent aucune contribution au pays. Les migrants les plus qualifiés devraient être épargnés.
Tous les décrets sont prêts. Les contrôles vont se multiplier et la frontière avec le Mexique sera renforcée.
Trump n’est pas du genre à rester les bras ballants. Ce n’est pas Bayrou avec son discours de politique générale totalement creux. Toute l’Amérique et le monde savent à quoi s’attendre dans plusieurs domaines, même si le milliardaire est souvent imprévisible.
Évidemment, côté immigrés sans papiers et associations d’aide aux migrants, la panique s’installe. Jusqu’où ira Trump alors que 12 millions de clandestins sont noyés dans la société et que les élus démocrates, bien que divisés, sont plutôt opposés à une expulsion de masse ?
C’est évidemment dans le sud du pays que le soutien à Trump est total. L’Arizona est en première ligne face à l’invasion.
« Le shérif Joe Arpaio est encore aujourd’hui considéré comme le « shérif le plus dur des États-Unis« . Il a régné pendant 30 ans sur le comté de Maricopa, en Arizona ». Son discours ne fait pas dans la dentelle :
« Les flics aiment Trump ! Pour moi, nous devons d’abord nous occuper de la frontière… et ensuite, nous irons à l’intérieur du pays pour arrêter les clandestins, à New York ou ailleurs. Il faut revenir aux bonnes habitudes du passé !«
Trump envisage aussi de revoir le statut des étudiants étrangers, nombreux dans les universités américaines.
La conclusion de tout cela est que l’Europe aurait bien besoin d’un Donald Trump pour maîtriser des flux migratoires qui déstabilisent nos sociétés, plombent les finances publiques, appauvrissent les classes moyennes, font exploser l’insécurité et nivellent le pays par le bas. Il suffit de voir le faible niveau scolaire des zones à forte densité d’immigrés pour mesurer l’ampleur du désastre migratoire.
Comme le disait en 2017 Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale :
“Si on supprimait les 15 % de quartiers pourris en France, avec des établissements dans lesquels il y a 98 nationalités, où on n’arrive pas à faire cours, eh bien nous serions classés numéro 1 à PISA”
Et depuis, le niveau scolaire des petits Français n’a fait qu’empirer.
Mais France et Europe ont fait le choix du grand suicide collectif.
Jacques Guillemain
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C’est tous les quartiers pourris qu’il faudrait raser, repaires de dealers, de crapules diverses qui pourrissent la vie de nos compatriotes.