
Je pense, quant à moi, que, comme les drogues dures ou la fausse monnaie, l’intelligence artificielle devrait être interdite.
Elle est un danger pour l’humanité, un progrès qui outrepasse le progrès.
L’intelligence artificielle menace d’abord nos emplois, en rendant l’être humain inutile, substituable par une machine. Ce qui peut être libérateur à certains égards, pour les tâches les plus ingrates, ne l’est plus dès lors que l’artificialisation est imposée au client, au consommateur, à l’usager du service public et peut lui préjudicier.
Echanger sur une plateforme Internet avec un robot qui a réponse à tout quand on n’a pas reçu une commande, quand on a été prélevé indument, quand on a reçu un produit de mauvaise qualité ou abîmé, est vite lassant. Rien ne vaut l’échange verbal par téléphone ou l’échange écrit par chat avec un opérateur qui s’engage par une promesse de résoudre le problème. Le robot, lui, aura toujours le dernier mot car il a réponse à tout et à rien et vous laissera désemparé.
J’ai cessé de commander sur Amazon dès que le robot a pris le relais du téléconseiller, puis lorsque le téléconseiller finalement joignable est devenu lui-même une sorte de robot qui « pioche » dans une liste de réponses automatiques (ce qui existe certes depuis au moins 25 ans) des réponses qui n’en sont pas. Ma bonne résolution de 2025 a été de cesser toute commande en ligne et de ne me fournir que dans les commerces physiques, avec de vrais humains, des produits récupérés immédiatement et payés sur le champ, quitte à avoir moins de choix.
Les « deepfakes » sont encore un nouveau pas franchi dans cette progression inouie de l’intelligence artificielle. L’IA peut créer de toutes pièces une image de vous dans des situations potentiellement compromettantes et face auxquelles il est bien compliqué de se défendre.
Si l’on mélange IA et wokisme, le cocktail devient explosif.
A l’heure où les accusations de viol tombent de toutes parts sur tout un tas d’hommes hétérosexuels de préférence blancs, riches et âgés de plus de 60 ans, les deepfakes viendront peut-être corroborer les plaintes de telle ou telle plaignante mythomane.
On peut encore s’attendre à des simulations sonores reproduisant votre voix à la perfection et vous prêtant des propos racistes, discriminatoires, outranciers en vue de vous licencier sans indemnité dès lors que vous serez mal vu de tel collègue, de tel chef, de tel client…
Quelles sont les limites de cette intelligence artificielle qui, demain peut-être, si on ne l’arrête pas avant qu’elle nous arrête, fera des dégâts considérables ?
L’intelligence artificielle a pu aider l’humain ; c’est incontestable. Mais elle arrive à un point où elle peut nous dévorer.
Elle est comme un lion, que l’on trouvait mignon tant qu’il était un lionceau. Le fauve a grandi et il est devenu potentiellement un prédateur.
J’ai choisi pour illustration la couverture de Folio Gallimard, un engrenage, illustrant des nouvelles de Kafka. Nous y sommes : l’engrenage dans lequel est précipité l’Homme, un traquenard sans issue.
L’intelligence artificielle a des débords kafkaïens.
L’oeuvre de Kafka est féconde, l’intelligence artificielle nous projette à nouveau dans le type d’univers qu’il savait créer…
L’Homme déshumanisé, l’Homme réduit à une lettre, « K » ou une autre ; l’homme devenu minuscule.
Pas grand-monde ne défend cette idée d’interdire l’intelligence artificielle, tant les enjeux économiques pour ceux qui la manient sont colossaux. Il y a de l’argent à se faire. Le débat n’est pas inexistant pour autant.
Un cadre juridique est en train de se développer au niveau européen afin de sauvegarder « les droits fondamentaux ».
Je ne pense pas que le règlement européen sur l’IA sera réellement pertinent, car il utilise des notions assez floues qui seront donc entre les mains des juges, qui en feront ce qu’ils voudront. Il faut fermer le robinet de l’IA, interdire la recherche dans ce domaine, cesser toute forme de production nouvelle d’intelligence artificielle…
Le règlement sur l’IA interdit les pratiques suivantes en matière d’intelligence artificielle :
- système d’IA ayant recours à des techniques subliminales au-dessous du seuil de conscience d’une personne pour altérer substantiellement son comportement et de manière à causer un préjudice physique ou psychologique (manipulation du comportement humain pour contourner le libre arbitre) ;
- système d’IA exploitant les éventuelles vulnérabilités dues à l’âge ou au handicap d’un individu pour altérer substantiellement son comportement et de manière à causer un préjudice physique ou psychologique ;
- systèmes d’IA destinés à évaluer ou à établir un classement de la fiabilité de personnes en fonction de leur comportement social ou de caractéristiques personnelles et pouvant entraîner un traitement préjudiciable de personnes, dans certains contextes, injustifié ou disproportionné. L’accord trouvé entre le Parlement et les États membres précise l’interdiction des systèmes de catégorisation biométrique utilisant des caractéristiques sensibles (opinions politiques, religieuses, philosophiques, orientation sexuelle…) et la notation sociale basée sur le comportement social ou les caractéristiques personnelles ;
- systèmes d’IA pour mener des évaluations des risques des personnes physiques visant à évaluer ou à prédire le risque qu’une personne physique commette une infraction pénale, uniquement sur la base du profilage d’une personne physique ou de l’évaluation de ses traits de personnalité ou caractéristiques. Cette interdiction ne s’applique pas aux systèmes d’IA utilisés pour étayer l’évaluation humaine de l’implication d’une personne dans une activité criminelle ;
- systèmes d’IA créant ou développant des bases de données de reconnaissance faciale par le moissonnage non ciblé d’images faciales provenant d’internet ou de la vidéosurveillance ;
- reconnaissance des émotions sur le lieu de travail et les établissements d’enseignement, sauf pour des raisons médicales ou de sécurité ;
- systèmes d’identification biométrique à distance en temps réel dans des espaces accessibles au public à des fins répressives, sauf dans les cas suivants :
- recherche ciblée de victimes potentielles spécifiques de la criminalité (enfants disparus, traite, exploitation sexuelle),
- prévention d’une menace spécifique, substantielle et imminente pour la vie ou la sécurité des personnes ou la prévention d’une attaque terroriste,
- identification, localisation ou poursuite à l’encontre des auteurs ou des suspects de certaines infractions pénales punissables d’une peine d’une durée maximale d’au moins quatre ans.
L’utilisation de systèmes d’identification biométriques à distance en temps réel doit :
tenir compte de la situation donnant lieu au recours au système et de la gravité ou de l’ampleur du préjudice en l’absence de son utilisation ;
tenir compte des conséquences sur les droits et libertés de toutes les personnes concernées (gravité, probabilité, ampleur) ;
être subordonnée à une autorisation préalable octroyée par une autorité judiciaire ou administrative compétente.
Il est à craindre que la marge de manoeuvre dans l’interprétation et l’utilisation de ces notions ne donne que trop de pouvoirs aux juges qui en feront ce qu’ils veulent, comme dans le domaine des limites à la liberté d’expression…
Sans doute qu’une interdiction pure et dure est excessive et qu’une forte limitation du développement de l’intelligence artificielle est préférable. C’est toutefois jouer sur les mots dès lors que la continuation des recherches dans ce domaine permettront à l’IA d’aller encore plus loin même clandestinement et de produire ses méfaits de façon inaperçue. A-t-on d’autres moyens d’éradiquer ce risque que d’interdire purement et simplement l’utilisation d’outils de développement de l’intelligence artificielle ?
Parce qu’elle peut trahir la vérité, empêcher la vérité d’éclater, salir, détruire les valeurs de l’humanisme, l’intelligence artificielle est une menace. Elle est tout à fait comparable aux drogues dures quant à l’altération de la vie sociale et de la santé individuelle, la déshumanisation dont elle est porteuse. Elle est comparable à la fausse monnaie par la tromperie qu’elle peut générer, avec des conséquences économiques et extra-économiques potentiellement très néfastes.
Après l’écologie punitive, l’importation de la charia et la vaxxination forcée, l’intelligence artificielle rejoint le cortège des plaies d’Egypte de notre époque…
1,199 total views, 2 views today
Si j’ai bien compris, Maxime souhaite interdire l’IA; ou pour le moins limiter son développement et à condition de l’appliquer sur le seul plan « comportemental » courant de notre mode de vie actuel.
Option des plus sage.
Personnellement, je crains le pire. Peut-être pas dans l’immédiat mais dans l’avenir.
Dans le cas où l’IA fusionnerait, en symbiose totale avec la robotique.
Avec le risque de la disparition totale de l’Homme.
l’homme occidental moderne placé devant l’alternative de l’intelligence artificielle et l’imbécilité naturelle choisi bien entendu la seconde sans hésiter !!! Pauvres de nous !
Juste Leblanc est de sortie… Vous n’avez pas de prénom, vous ?
L’intelligence artificielle n’existe pas.Je le pense depuis longtemps et j’ai enfin eu la satisfaction d’entendre une grande experte du domaine le dire à la radio.Ce qui existe ce sont des capacités de traitement informatique,des capacités de mémoire et des algorithmes pensés et écrits par des humains.C’est de l’informatique, rien que de l’informatique. Un être humain peut déjouer un danger en une fraction de seconde.Une machine ne peut rien faire de ce pourquoi elle n’a pas été conçue, sauf des catastrophes.
Je vous rejoins La Berre.
Dans « I.A. » le mot intelligence est mensonger, inadapté.
Je pencherais plutôt pour « assistance » mais je ne sais pas à quel mot l’accoler.
Je ne suis pas d’accord sur cet article. Qu’est ce que l’intelligence artificielle? C’est de la programmation avancée et perfectionnée. Un ordinateur est bourré de programmes, en langage C+,ou basic,ou Java ect….Ce que l’on peut faire c’est d’apprendre à programmer. J’ai déjà programmé un ordinateur avec Liberty basic . Il ne faut pas avoir peur du progrès. Il faut avoir peur des islamistes qui veulent que l’on retourne au moyen âge.
Didier,
comment fait-on avec les islamistes qui utilisent l’I.A. ?
L’ia n’est pas « que de la programmation « . Chest tout le sujet.
Doit ‘on interdire l’IA , avons interdit la roue , avons nous interdit l’électricité , l’atome etc., etc ., etc., NON . On ne peut aller contre l’évolution qui existe depuis plus de 4.5 milliard d’années .Ce qui est intéressant comme le dit Gamma est que nombre de ces découvertes l’ont été par sérendipité , PAR PUR HAZARD ,nous n’avons donc rien crée .La grande matrice , le grand SOI ou ce cadeaux des » dieux » comme je le disais en commentaire a t’il décidé de prendre une nouvelle incarnation en éliminant sa plus plus aboutie manifestation » l’homme « .Et nous en tant qu’à la fois incarné et créateur ne pouvons nous , nous autodiscipliner pour conserver notre forme actuelle . Vous allez me dire il est en plein délire schizoïde , en attendant nous nous détruisons et seul un fou agit de la sorte LOL .
James Cameron a-t-il été visionnaire avec son film Terminator
traitant de la menace que pourraient faire naitre des robots créés par une superintelligence issue de la singularité technologique ?
Oui ! : « Quelles sont les limites de cette intelligence artificielle » ?
Le progrès, c’est excellent ; c’est bien ; c’est super ! J’aime !
Sauf que seuls quelques-uns pourront la programmer, l’orienter, la maîtriser. Et c’est valable pour l’intelligence artificielle mais aussi ; pour starlink, les puces électroniques…
Starlink(1), non seulement pour une question de ressources énergétiques (d’où certaines guerres qui sont délcarées actuellement ou sont en voie de l’être) ; mais aussi pour la pollution spaciale et donc avec des conséquences pour la terre. Mais encore pour la maîtrise du monde et donc de la population mondiale.
Quand on ne maîtrise pas au niveau individuel, ce qui est imposé… la liberté d’être n’est plus.
■ STARLINK (un petit aperçu)
○ WIKIPEDIA.org : https://tinyurl.com/yeywdhj8
■ Avec Starlink, Elon Musk innove dans la pollution
○ REPORTERRE. net : https://tinyurl.com/ybc3xba2
■ Satellite Starlink désintégré au-dessus de la France : les scientifiques inquiets
○ REPORTERRE. net : https://tinyurl.com/53t4c7xt
■ Méga-constellations : le cri d’alarme des astronomes face à une pollution spatiale croissante
○ SCIENCES et AVENIR : https://tinyurl.com/yvsb8nym
■ Les fuites d’ondes des satellites de Starlink menacent la radioastronomie
○ LE TEMPS.ch : https://tinyurl.com/yw8sdw68
■ Starlink posera moins de problèmes aux astronomes que les constellations situées plus haut !
○ FUTURA SCIENCES.com https://tinyurl.com/4upzewrb
■ La multiplication des satellites comme Starlink est une bombe à retardement pour la couche d’ozone
○ HUFFINGTON POST.fr : https://tinyurl.com/43e5fara
Starlink plus dangereux que les milliers de déchets déjà existent éh ben, t`en qu`a « la pollution« , elle est un peut -être, un peut plus long à passer dans le champ visuel, qu`un satellites normal qu`on peut voir à l`oeil nu.
A part cela je ne vois pas de problèmes à moins qu`ils tombent tous en même temps. Il est vrai cependant , que Musk est toujours controvercé pour certains.
Gesticulations bien illusoires.
Nous ne serons jamais les décideurs.
Tout se déroule dans les couloirs feutrés du Mont Olympe…
L’intelligence artificielle ne commence-t-elle pas par le pénible correcteur de mon smartphone ?
J’en ai ras le bol de corriger le correcteur…
L’IA, si c’est le robot qui vous débite des conneries au bout du fil, non merci.
Et si c’est un super robot méchant qui veut la perte de l’humanite, encore moins.On est allés deja trop loin dans la déshumanisation!!!!
« Faut-il interdire l’intelligence artificielle, danger pour l’humanité ? ». Pour, c’est oui. Pourquoi, ben justement parce-qu’elle est artificielle, pardi ! Et, dangereuse à plus ou moins à terme. Ne jamais oublier qu’il y a et aura toujours des apprentis sorciers et autres mzlfaisants touchant tous les domaines, qui dévoieront les progrès quels qu’ils soient.
Avec l’I.A. on ne sait pas où on va mais on y va ! (un peu comme le fameux Vaccin) Un peu de baratin, d’intox : on nous fait croire que c’est le progrès et le tour est joué.
@ Carole
J’adhère à vos propos. Je me méfie de ces « intelligences arificielles ». Je me rappelle une histoire pas trop lointaine, aux débuts de l’IA, qui relatait comment l’IA avait incité quelqu’un de dépressif, qui lui confiait son état et lui demandait comment il pouvait s’en sortir, de se suicider. Eh, bien, cette personne l’a fait ! De fait, l’IA a déjà fait pas mal de dégâts de toutes natures d’après les sources sur Internet
L’I.A. est un grand pas vers un monde de plus en plus artificiel et faux, donc de plus en plus inhumain. Je n’appelle pas cela un progrès.
L’intelligence artificielle doit être interdite.Elle n’a ni la finesse ni la sensibilité de l’intelligence humaine.Elle est raide et froide comme les calculs mathémathiques.
L’intelligence artificielle aura une limite, la consommation qui est le moteur de l’économie. Sans revenus, les humains ne pourront plus consommer. L’IA sera brûlée symboliquement en place publique comme jadis les assignats.