Le futur budget Bayrou, copie quasi conforme de celui de Barnier aurait-il trouvé grâce auprès des opposants et du RN en particulier ? C’est ce qui se dit. Info réelle ou intox, pour forcer les uns et les autres à en finir avec le bras de fer entamé par procuration avec Macron ? Nous saurons très vite le crédit à apporter à ces allégations. La question est cependant toujours identique. En quoi ce copié-collé mérite-t-il la clémence des oppositions aujourd’hui qu’il ne put avoir il y a deux mois ? On se le demande bien, puisque aucune des économies des dépenses de l’État n’est entamée, et que la hausse des impôts et taxes reste l’axe principal de travail de Bayrou, encore plus même, qu’avec Barnier.
Il se murmurerait que le RN se satisferait d’avoir sorti ses griffes une fois, mais qu’il renoncerait à réitérer son acte, pour rentrer une fois de plus dans ce fameux arc républicain, duquel ses opposants ne cessent de l’exclure dès qu’ils le peuvent. Il jouerait encore à se chercher un costume de respectabilité et de responsabilité, quand les faits prouvent que cet alibi n’est qu’une posture, un jeu de dupe, une erreur, surtout quand seulement 20% des Français soutiennent Bayrou et 18% Macron.
Au RN, on ne semble pas avoir encore compris qu’on aurait beau faire, on serait jamais admis dans l’arc-républicain. Cette tactique est la seule possibilité pour le pouvoir en place de tenter de rester en place en diabolisant une partie de l’électorat. En agissant ainsi ce parti choisit de se complaire dans la duplicité avec un budget qui n’apportera rien de neuf et qui aggravera un peu plus notre dette, puisque la volonté n’est pas de s’attaquer à la gabegie étatique, directement illustrée par l’achat du nouveau trône de Larcher, avec une dépense de 40 000 euros, pour que le grand défenseur de la république y dépose son auguste fessier. C’est donc cela la république exemplaire, celle dont les représentants demandent inlassablement au peuple des efforts et des sacrifices, celle qui opprime en permanence les plus faibles et les réprime dès qu’ils osent de plaindre, celle qui verbalise sans état d’âme ces pauvres incapables de prendre le train de la folie climatique en marche et de ses dépenses ostentatoires. Mais pour eux, rien n’est trop beau, trop luxueux…
En laissant passer le budget de Bayrou, RN et gauche ne feront que prolonger la dette sans même commencer à la réduire, et se retrouveront en fin d’année à s’insurger devant les dérives financières dans lesquelles nous aura entraîné une fois de plus la complaisante collusion des partis d’opposition au motif éculé d’un nécessaire déblocage de la situation. Et nous réentendrons les mêmes fustiger les déficits augmentés, oubliant qu’ils y auront contribué par leur lâcheté et leurs petits calculs politiques. Il ne s’agira pas seulement d’un recul, mais de l’abandon du combat pour le rétablissement des finances publiques, tout en préservant les contribuables déjà bien trop sollicités. Le message sera fort mais négatif. Sur le point de pousser Macron à la démission, ils auront donc décidé de renoncer à faire réellement changer les choses, lui laissant un répit, une énième chance, refusant d’être acteur de l’avenir, se contentant de subir la stratégie de Macron, au lieu de le pousser dans ses derniers retranchements ne lui laissant qu’une issue : la démission. Un budget mauvais le reste, même après deux ou trois présentations.
Mais Bayrou et Macron jouent sur le retournement des opinions lassées peut être de voir la France incapable de voter un budget et les plus faibles de réclamer en forme de plainte désespérée de finalement voter le futur texte ! Pathétique imploration qui pousse à se compromettre sans chercher le rapport de force jugé à tort comme dangereux et néfaste. Ce qui l’est c’est de croire que tout sera réglé parce que les parlementaires auront cédé aux pressions, aux injonctions, ou plus vilement, aux promesses catégorielles obtenues sur et dans le dos des Français. Il n’y a pas d’entente possible dès lors que ce gouvernement refuse de s’attaquer aux dépenses inutiles qui plombent nos comptes publics ! Le RN saura-t-il faire valoir l’intérêt général ou se contentera-t-il une fois encore de suivre le troupeau en sacrifiant une occasion historique de pousser Macron à la démission, faute de trouver un premier ministre qui respecte les désirs du peuple. Pour aider le RN, au RPF, nous avons proposé une série de mesures dont il peut largement s’inspirer sans que nous en revendiquions la paternité. Avec nous c’est open-bar, prenez les et appliquez les, nous n’irons pas réclamer de droits d’auteur. Dépossédé de sa souveraineté et de sa volonté depuis les dernières élections législatives, ce peuple continuera à être insulté et trahi si Bayrou reste aux commandes de ce gouvernement illégitime, puisque n’ayant aucune majorité, si ce n’est celle qu’il serait en passe de trouver à force de tractations secrètes et donc honteuses ! Pour le RPF, Bayrou doit être renversé dès le 16 janvier, sauf à ce qu’il adopte les mesures d’urgence que nous avons récemment listées.
Le groupe Telegram du RPF :
Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
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Ne pas oublier que le RN n’est pas dans le panier de crabes NFP et ne doit pas donner l’impression qu’il est obligé de se raccrocher à celui-ci pour obtenir gain de cause.
Je sais, ce n’est pas évident d’agir sans majorité.
De toute façon la seule promesse que macron tiendra c’est qu’il ne démissionnera pas. Trop prétentieuse cette pôv’ tache. Son plaisir d’emmerder le monde passe avant le reste.