6 séjours en prison en 10 ans pour le Résistant à l’islamisation Tommy Robinson !

Comme pratiquement chacun le sait désormais, en particulier grâce à Elon Musk, Tommy Robinson est en prison. Et ce n’est pas la première fois.

Elon Musk estime que cet emprisonnement est injuste, même si les médias officiels, les autorités, et même des politiciens de droite comme Nigel Farage clament que si, et que Tommy a mérité la prison plus d’une fois dans sa vie.

Est-ce vrai ? Oui et non. Disons : pas vraiment, pour sa 1ère peine de prison, un peu cherchée pour la 2ème, et non, absolument non, pour les peines de prison suivantes.

Oui, il aurait mérité la prison pour des errements de jeunesse, Tommy. il ne s’en cache pas, a été un hooligan, un vrai, avec bastons à la clé, et a participé à une bataille rangée nocturne avec ses compagnons supporters de Luton, contre les supporters d’un autre club, Watford, à 30 km de là, situé en périphérie de Londres. Les participants à cette bataille rangée que la police a pu identifier ont été envoyés en prison. Tommy, heureusement pour lui, n’a pas été identifié. Il avait 18 ans. Cet événement l’a en tout cas incité à marcher droit.

1ère peine de prison :

Quelques années plus tard, en 2005, après une soirée arrosée, à 3 heures de matin, le voilà en train de raccompagner sa copine (devenue plus tard sa femme). Ils se disputent, le ton monte. Tommy n’a jamais frappé sa femme, ni cette nuit-là, ni jamais, ni n’a jamais frappé aucune femme : c’est totalement contraire à ses principes. Un type s’interpose, en short et T-shirt (Tommy raconte cette histoire dans son livre autobiographique « Ennemi d’Etat ») et leur dit qu’il va raccompagner la demoiselle, que Tommy la laisse tranquille. Ils se battent. Tommy prend le dessus, et ivre, continue à lui donner des coups alors que le type est à terre. C’est là que le type sort sa carte de policier. Il portera plainte contre lui, et mentira en disant que Tommy savait que le type était policier avant de continuer à le frapper. Tommy est condamné à 12 mois de prison, en 2005.

Tommy commence son activisme en 2009, en créant l’English Defence League.

2ème peine de prison :

En 2011, il est invité par des activistes anti-islam (Pamela Geller et Robert Spencer) à faire une allocution à New York, pour l’anniversaire du 11 septembre, sur l’islamisation du Royaume-Uni.

Il prend un avion et est refoulé à l’arrivée par les services de l’immigration américains, sans doute prévenus par les autorités britanniques. Qu’à cela ne tienne, têtu comme il est (et c’est là qu’il a cherché les ennuis), il demande à un ami à lui, qui lui ressemble à peu près, son passeport, prend un autre avion pour New York, et fait son allocution, qui sera publiée sur internet. C’était risqué, c’est pour ça que j’ai dit plus haut que Tommy avait un peu cherché sa 2ème peine de prison. Les autorités anglaises en effet finissent par le savoir, et à l’automne 2012 le condamnent à 10 mois de prison pour usurpation d’identité. 10 mois de prison au Royaume-Uni, ça veut dire en fait 5 mois fermes, en raison des remises de peine quasi automatiques. Mais pour Tommy, ça a signifié pour la première fois 5 mois à l’isolement, alors que la durée maximum de l’isolement est en principe de 72 heures. C’est illégal et considéré comme de la torture psychologique, mais les autorités anglaises n’en ont manifestement pas cure quand il s’agit d’un activiste qu’elles considèrent de toute évidence comme un ennemi d’Etat.

3ème peine de prison :

Les autorités anglaises ont cherché à prendre Tommy en défaut sur le domaine financier. Mais ses comptes étaient impeccables sur toutes les années où il était à son compte (il tenait un magasin de cabines de bronzage). Rien. Rien de rien. Sauf que… Un jour de 2006 (donc avant l’activisme de Tommy) le beau-frère de Tommy a voulu acheter une maison pour la retaper et la revendre avec une plus value. N’ayant pas les moyens de l’acheter, il demande un emprunt. . La banque est d’accord pour le prêt, à condition qu’il ait une avance, qu’il n’a pas. Là-dessus, il demande à Tommy cette avance (20.000 £), déclare l’argent comme étant sien, et la banque lui prête le reste. Ce n’est pas vraiment légal, mais ça se fait couramment. Le beau-frère achète donc la maison, la retape, la revend avec un bénéfice, rembourse et la banque et Tommy, et tout le monde est content. C’est sur cette transaction que les autorités anglaises vont avoir Tommy : si Tommy ne se déclare pas coupable de fraude fiscale, c’est son beau-frère et Jenna, la femme de Tommy, qui seront sévèrement poursuivis. Tommy, donc, prend tout sur lui. Il est condamné en janvier 2014 à 18 mois de prison pour fraude financière ! Avec bien sûr isolement à la clé. C’est à l’automne 2014, en liberté conditionnelle, qu’il fera son fameux discours à l’Oxford Union, qui a ouvert les yeux de beaucoup (https://www.bitchute.com/video/80s7cDITxHbl).

Peine de prison avec 3 mois de sursis, avec mise à l’épreuve de 18 mois :

Au printemps 2017, Tommy, devenu reporter, fait un reportage sur un gang de violeurs musulmans à Canterbury. Il veut les prendre en photo à la sortie du tribunal, sans savoir que, en se tenant à l’extérieur à l’entrée du tribunal, mais pas sur la voie publique, il enfreint les procédures : la police le lui fait savoir, et il rentre chez lui. Mais par la suite, la police fait une descente chez lui à 4 heures du matin, et l’emmène sans préciser ni où ni pourquoi à sa famille : il est emmené à Canterbury, à 150 km de chez lui. En urgence, ses amis lui trouvent un très bon avocat qui lui évite la prison : il est condamné à 3 mois avec sursis pour outrage au tribunal, avec 18 mois de mise à l’épreuve.

4ème séjour en prison :

Depuis son arrestation pour outrage au tribunal à Canterbury, il s’est documenté sur ce qu’il a droit de faire et sur ce qui est considéré comme outrage au tribunal.

Le 28 mai 2018, il fait un reportage sur un gang de violeurs pakistanais à Leeds. A leur arrivée au tribunal pour leur verdict (tout le procès et plaidoiries ayant déjà eu lieu précédemment), il fait un live sur Facebook et va leur demander leur sentiment en se rendant à leur verdict. Il ne les insulte pas, il leur pose simplement la question. Il fait bien attention à se tenir sur la voie publique. Puis il continue son live en expliquant à ses auditeurs ce qui est reproché aux prévenus. C’est pendant ce direct qu’il est arrêté, pour soi-disant trouble à l’ordre public (il n’est pourtant accompagné que de 2 personnes, et ne fait pas de tapage), puis envoyé en prison pour outrage au tribunal : 10 mois pour le présent outrage,  plus 3 mois pour le sursis de Canterbury. Le jugement est cassé en appel le 1er août et Tommy libéré. En 2 mois, il a perdu 18 kg, et ressort manifestement amoindri, physiquement et psychologiquement de son isolation. La prison où il se trouvait était pleine de musulmans, et comme on l’avait menacé de l’empoisonner, il ne se nourrissait que d’une boîte de thon par jour.

Aucun journaliste ne s’est inquiété de son aspect physique avant cet emprisonnement en après : il avait pourtant l’air de sortir d’un camp de concentration. Mais en terme de camp, il n’appartient manifestement pas pour les journaleux à celui du Bien.

5ème séjour en prison :

Les autorités n’allaient pas en rester là : dans les mois suivants, le procureur fait appel et Tommy repasse en jugement en juin – juillet 2018 : Il est trouvé coupable d’outrage au tribunal pour avoir causé de l’angoisse aux prévenus qui se rendaient au tribunal de Leeds, en leur demandant leurs sentiments ! Pauvres petits choux ! C’est authentique ! Il est condamné à 6 mois de prison pour outrage au tribunal, plus les 3 de sursis de Canterbury. Heureusement, cette fois, bien qu’il soit une fois de plus mis dans une prison de haute sécurité, Belmarsh, où vont les terroristes et détenus dangereux (c’est illégal, dans un cas de simple outrage au tribunal – mais les autorités n’en ont manifestement que faire, comme d’habitude), et mis à l’isolement pour la durée de sa peine (là aussi, c’est illégal), au moins, il est maintenu en sécurité.

6ème séjour en prison (le séjour actuel) :

Tommy fait une enquête sur un incident dans un lycée, où une bagarre d’école est devenue virale, mettant en scène un jeune réfugié syrien de 15 ans, aspergé d’eau par un jeune Anglais. Les réseaux sociaux rendent la vidéo virale et les médias, célébrités et politiciens s’emparent de l’affaire, et se précipitent pour décrire un acte raciste envers un pauvre réfugié syrien. Son enquête prouve à Tommy que toute cette affaire est mensongère, et que le réfugié syrien, appelé Jamal, se comportait dans le lycée comme une petite crapule, ce que Tommy révèle publiquement. Des avocats musulmans y voient une occasion en or de se faire Tommy : ils lui font un procès pour diffamation contre le réfugié syrien.  Malgré les témoins, non liés à Tommy, confirmant chacun ses propos, malgré le fait que personne n’ait voulu se porter témoin pour Jamal (sauf son père – lequel père répond au doux nom de Jihad – tout un programme !), malgré le très mauvais dossier scolaire de Jamal, le juge a décidé (en juillet 2021) qu’il y avait bien eu diffamation. Comme Tommy a réalisé un documentaire sur cette histoire, révélant la vérité, le juge a imposé à Tommy l’interdiction formelle de diffuser ce documentaire, faute de quoi Tommy serait envoyé en prison. Tommy a donc évité de présenter son documentaire, peu désireux de se retrouver à nouveau en prison. Et puis, il s’est dit en fin de compte que ce documentaire était plus important que lui ou sa liberté : c’est un brûlot qui révèle un mensonge d’Etat, et pour Tommy, le public a le droit de savoir. Tommy a été arrêté le 25 octobre dernier, et condamné le 28 octobre à 18 mois de prison pour outrage au tribunal. 18 mois de prison pour avoir osé révéler la vérité ! Il est détenu à l’isolement dans une prison pour détenus dangereux.

Si ce n’est pas de la persécution, ça !

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3 Commentaires

  1. Vu la population de l’Angleterre d’aujourd’hui, rien d’étonnant à cela. Ils iront peut-être l’égorger dans sa cellule ?