Un grand patriote, le contre-modèle du bouffon de l’Élysée, nous a quittés

Jean-Marie Le Pen est un immense patriote qui a lutté toute sa vie contre le naufrage identitaire de la France. Diabolisé pendant un demi-siècle, harcelé comme jamais par la justice, tout aujourd’hui, lui donne raison.

J’ai eu la chance, ou plutôt l’honneur d’avoir ce grand monsieur et son épouse à bord de mon avion. En leur souhaitant la bienvenue, j’avais invité Jean-Marie le Pen dans le poste de pilotage. Invitation qu’il avait acceptée avec plaisir, en m’avouant qu’il n’avait pas l’habitude d’être accueilli avec autant d’égards quand il se déplaçait… C’était peu après la scission avec Bruno Mégret, une rupture qui avait fait beaucoup de tort au FN et profondément marqué son président. Mais ce jour-là, j’étais fier d’avoir un tel VIP à bord.

Bien sûr, toute la gauche et les éternels fossoyeurs de la nation retiendront avant tout ses outrances, ses provocations et ses dérapages, largement exploités par des médias ne jurant que par les bienfaits de la diversité, en niant l’échec de l’intégration et les bouleversements consécutifs à une immigration beaucoup trop massive pour s’assimiler.

Mais quarante ans plus tard, force est de constater que le Menhir avait raison quand il tirait la sonnette d’alarme, en déclarant « Vous n’avez encore rien vu de ce qui vous attend ».

Aujourd’hui, nous voyons cette réalité, éminemment tragique. Le choc des cultures est omniprésent et plus personne ne peut nier les ravages de l’islam conquérant, qui a fait 300 morts depuis le massacre perpétré par Mohammed Merah.

On a rarement vu un homme politique aussi cultivé, capable de débattre sur tous les sujets face à des spécialistes dans leur propre domaine. Il était une encyclopédie vivante, incollable en histoire et ne craignant aucun débatteur.

Amoureux de la France et de son peuple, donc le contre-modèle d’un pitoyable Macron qui crache sur notre pays et insulte les Français dès qu’il le peut, Jean-Marie Le Pen a exercé bien des métiers avant de se lancer en politique. Ce Breton indomptable fut marin-pêcheur, mineur, officier en Indochine et en Algérie. Le peuple français, il le connait bien et l’aime, contrairement à certains. Tribun remarquable, tous les patriotes l’ont aimé.

Cinq fois candidat à l’Élysée, il secoua l’establishment en 2002 en se qualifiant pour le deuxième tour face à Chirac. Mais celui-ci, très mauvais joueur, refusa de débattre avec le Menhir entre les deux tours. La diabolisation fit donc son sinistre travail de démolition de la démocratie, comme c’est encore le cas en 2024 et 2025.

Le dernier monstre de la République s’en va mais il laisse un héritage fabuleux au pays en la personne de sa fille Marine et du RN, devenu la première force politique du pays, appelée un jour prochain à gouverner. Une chance pour notre France en perdition.

Car si les Français avaient écouté JMLP il y a quarante ans, la France serait sans doute la première puissance d’Europe, loin devant l’Allemagne. Elle serait encore la France des Trente Glorieuses et non pas cette nation disloquée, qu’une frange de citoyens fanatisés rêve de détruire. Oui, le Menhir peut être satisfait de son œuvre au service de la patrie.

J’adresse à toute sa famille mes sincères condoléances. 

Jacques Guillemain

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6 Commentaires

  1. Mon père avait adhéré au FN à ses débuts, avait voté Jean-Marie Le Pen, avait écrit aux hommes politiques de tous bords pour leur suggérer de mettre en place le référenfum d’initiative populaire sur le modèle suisse. Seul Jean-Marie Le Pen avait eu la courtoisie de lui répondre qu’il était sensible à sa suggestion et ce serait l’un des thèmes de sa campagne électorale, thème qu’il aurait abordé et proposé, mais trop jeune pour poser des questions de simple curiosité ou histoire de se cultiver, je ne sais pas de laquelle campagne électorale il s’agissait.

  2. Entre le guignol et le Menhir
    Jeu des différences à venir
    Guignol boxeuse photoshopé
    Menhir, un combattant avéré
    Guignol girouette niveau idée
    Menhir droit dans sa voie tracée
    Guignol et ses nerfs sensibles
    Devant le désarroi pénible
    Des Mahorais déjà envahis
    Le Menhir, lui, l’avait prédit
    Mais jamais écouté par habitude
    Il ne voulait pas la décrépitude
    Les mots France et nation
    N’était pas simple narration
    Le Menhir ne voulait pas de l’Europe
    Guignol nous jouait un coup de salope
    Jamais le Menhir n’aurait laissé
    Ce vulgaire drapeau bleu étoilé
    Envahir notre pays de la sorte
    Alors guignol… Prend la porte
    Du Menhir tu n’auras jamais la carrure
    Toi, toute ta vie n’est qu’imposture…

  3. Un grand tribun et un prophete !
    Le grand tort de Le Pen fut d’avoir raison trop tot : dans les années 80, seul contre tous face au lénifiant Vivre Ensemble – Tu parles !- lui, tel un punk des annéees 70 a mis le pied dans la fourmiliere.
    Pour l’édification des plus jeunes, souvenons nous : au milieu des années 90, Tapie lance ‘Il faut non seulement dire que le FN est composé de salauds mais en plus que ses électeurs sont des salauds ».
    Le soir meme, Cabu invite au Pop Club de Jose Arthur sur France Inter, renchérit ‘Oui, les electeurs du FN sont des salauds ! ».
    La suite ?
    Tapie se fait casser la gueule par un CPF qui le cambriole, accélérant vraisemblablement ,par ce traumatisme, la phase terminale de son cancer.
    Cabu se fait flinguer à la kalachnikov voici 10 ans…
    Je n’insiste pas davantage.
    Mr Le Pen face aux calomnies , insultes et diffamations de toutes sortes, vous n’avez jamais plié.
    Je vous dis : « Chapeau et surtout MERCI ! ».

    • Je plussoie, vous avez dit exactement toutes mes pensées.
      Mais le temps montrera qu’il avait raison. Et d’ailleurs, sa victoire est que de plus en plus de personnes s’en rendent compte.

  4. Un patriote s’en est allé, un géant et un visionnaire. Il ne reste que des nains et un bouffon, pas besoin de vous dire lequel. Chirac n’était pas un géant, mais un maquignon excité plus intéressé par son propre sort que de celui de la France. Mitterrand, un Machiavel de pacotille, doublé d’un passé sulfureux et d’un présent encore plus sulfureux avec sa détestation des Français. Sarkozy, le Triboulet de la politique et un agité du bocal. Hollande, le marshmallow du PS qui nous a amené le guignol de service actuel. La politique est tombée bien bas, au niveau des sanisettes qui décorent si joliment nos villes. Le Général avait dit un jour qu’après lui ce ne serait pas le vide mais le trop-plein, celui qui déborde des fosses à merde. Dommage que l’Histoire ait raté son RDV avec Jean-Marie Le Pen. Hélas pour nous, pour la France.