L’insulte de Macron à Elon Musk :
« Gamin, t’es qu’un réactionnaire ! Na ! »

Un banquier peu performant croit pouvoir humilier l’homme à la réussite planétaire !
Ce banquier a pourtant comme référence d’avoir conduit la France à la faillite financière et pas seulement ! 
Ce financier pourtant nul dans pratiquement tous les domaines a l’outrecuidance de vouloir humilier un homme qui, parti de rien -d’une modeste star-up créée avec son frères-, est devenu l’homme le plus riche du monde !

.

Et ce banquier -oui, vous l’avez deviné !-, c’est « Môôôsssieur » Emmanuel Macron qui, adorant jouer à l’artiste depuis son plus jeune âge, s’est lancé dans le rôle de l’iconoclaste c’est-à-dire d’un partisan des empereurs byzantins du XVIe siècle ! À savoir le rôle d’un briseur d’images appelées aussi icônes.
Oh, le courageux ! Le téméraire ! Voudrait-il métamorphoser son image en « notre » icône ??? Car voilà qu’il a traité avec mépris… voire supériorité, lui Emmanuel le magnifique artiste, unique dans le monde de la finance mondiale.
Oui, il a choisi d’invectiver l’un des plus grands financiers mondiaux puisqu’il l’a qualifié de « réactionnaire » sans même dédaigner prononcer son nom, craignant que ce nom ne lui écorchât ses mignonnes et délicates lèvres ! Mais quel nom ? Tout simplement : 
Musk.  Prénom : Elon !
J’espère que son prof de français lui a donné une leçon dès son retour de  conférence devant les ambassadeurs français ! Donc devant ceux qui doivent faire face au monde entier et, en particulier, ceux qui auront un jour à faire face au Président des États-Unis accompagné du « réactionnaire » Musk !
En outre, il conviendrait de savoir quelle est la définition que notre président en pleine agonie politique accole à ce mot,car les définitions de ce mot sont différentes d’un dictionnaire à l’autre et d’un site politique à l’autre. Mais tous s’accordent à dire que ce mot a une connotation péjorative !

.
Peut-être est-ce cet aspect qui a poussé le président (si minoritaire) des Français a vouloir insulter par sa morgue un homme qui a plus fait pour l’humanité que celui qui a déblatéré sur lui, à savoir le micro-Macron, soit un Macron réduit à un millionième de lui-même ! Micro (=1 millionième) venant du grec « mikros » signifiant « petit »…
Et, là, en traitant de façon si vulgaire M. Elon Musk de « réactionnaire », notre (encore) président s’est montré petit, bien petit, si petit qu’il s’est réduit lui-même à un millionième de sa fonction, à un point que de plus en plus de Français se demandent si un tel président fonctionne encore…
Parmi toutes les définitions -nombreuses et si différentes- du mot « réactionnaire », j’ai retenu les réflexions d’un Français de droite, Laurent Sailly, analyste politique et juriste, qui tient un site au nom approprié pour cette réflexion : Méchant Réac. Il avait exprimé son opinion sur ce sujet et le président, il y a déjà… plus de 5 ans : le 19 mai 2019 ! Mais son point de vue est toujours d’actualité « grâce » à la réflexion de Macron sur M. Elon Musk ! Quelques extraits du texte de L. Sailly. Texte intégral en (1).


Selon lui, le public « en a marre qu’on lui dise ce qu’il faut penser et ce qu’il a le droit d’écouter. Dans la pensée marxiste, le « réactionnaire » est celui qui s’oppose à la marche inexorable de l’histoire vers l’avant. Voué aux « poubelles de l’histoire », le « réac » était, dans les pays communistes, condamné au camp de la mort. Pour la tribu réactionnaire, le débat et la réflexion libres sont les maîtres-mots mais tout en « déconn[ant] plus haut que l’époque » (Philippe Muray). »
(…)
« En 2002, Daniel Lindenberg avait rédigé un essai associant à la fois quelques auteurs alors à la mode (Michel Houellebecq, Philippe Muray, Maurice Dantec) et certains de ses collègues du Centre Raymond Aron à l’EHESS (Pierre Manent, Marcel Gauchet). Les premiers « réacs » sont donc des « progressistes ».(…) »
« Les néoconservateurs se retrouvent dans les écrits d’Eric Zemmour, de Natacha Polony, ou d’Eugénie Bastié. L’effacement de la France dans le monde, le rejet de l’immigration et la politisation d’une frange des catholiques sont les principaux moteurs de cette mouvance droitière (et pas forcément souverainiste) : François-Xavier Bellamy, Charles Beigbeder, R. Camus. »
« Les « réacs » du XXIème siècle ont été les premiers (et parfois encore les seuls) à comprendre ce qu’ils voyaient : la menace multiculturaliste et la sécession islamiste, la catastrophe scolaire menacée par le pédagogisme, les attaques contre la laïcité, l’éloignement des « élites » politiques, la désintégration des corps intermédiaires… »
« Les « réacs » font partis de cet arc politique qui résiste à l’idéologie pour ne considérer que les réalités (par exemple, la théorie du genre, dont la démonstration de sa fausseté a été établie). » 
Leurs « fondamentaux sociaux, acquis de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie » sont « l’Etat, la famille, l’intérêt général, la nécessité d’un certain ordre économique, etc. »
« Ils luttent contre le politiquement correct et la doxa progressiste : les lobbies associatifs et communautaires, les islamo-gauchistes, les féministes exacerbées, les prétendus antiracistes, les égalitaristes dogmatiques… »
« Les « réacs » veulent le retour de l’art de la conversation publique et du débat démocratique, issue de la tradition littéraire et intellectuelle française » et n’usent « jamais de l’insulte, ne méprisent aucune idée et s’expriment à visage découvert. »
« Le « réac » sort grandi » lorsque ses opposants le « diabolisent » en le stigmatisant : néofasciste, crypto-vichyste, lepéniste… On intimide, on terrorise, on menace… Il y a près de 60 ans Albert Camus regrettait que le XXème siècle soit celui « de la polémique et de l’insulte » où « l’adversaire [est un] ennemi »

Ce monde n’est-il pas encore le nôtre ? »
« Albert Camus a lutté toute sa vie contre les journaux qui se déchaînaient contre ses livres, coupables de dire la vérité en un temps où l’on préférait le mensonge avec Jean-Paul Sartre. Ainsi, les « réacs » ont en commun la lutte contre la bêtise qui, pour beaucoup « tient lieu de l’honnêteté » (André Suarès) »


Macron a, lui, préféré « le mensonge » et « la bêtise » en s’alliant au printemps 2024 avec Mélenchon et en nous invectivant, nous tous, car si Elon Musk est « réac », je veux bien être également qualifié de « réac » ! Du moins si c’est le micro-Macron qui m’accuse d’en être un…

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

(1) : https://mechantreac.blogspot.com/2019/05/quest-ce-quun-reac.html

 666 total views,  144 views today