Après le retrait de Nehammer, aujourd’hui la parole est du côté du Président Van der Bellen et du comité directeur de l’ÖVP
Les négociations gouvernementales entre les partis ÖVP et SPÖ sont définitivement rompues, Karl Nehammer a annoncé son retrait. Dimanche, Van der Bellen et le comité directeur de l’ÖVP ont discuté.
Vienne – Après l’échec des négociations gouvernementales de l’ÖVP avec le parti SPÖ et le retrait annoncé samedi de Karl Nehammer, chef de l’ÖVP comme Chancelier fédéral, les choses étaient un peu en suspens dans la politique intérieure de l’Autriche. Concernant la question de la formation du gouvernement, la balle était dans le camp du Chancelier fédéral, qui avait annoné dimanche des démarches supplémentaires. Du côté du parti populaire, c’est le comité directeur fédéral qui était l’interlocuteur,il s’était réuni dimanche à 10h. Après quoi Nehammer s’était rendu à la Chancellerie présidentielle et avait renoncé à la formation du gouvernement dont il avait été chargé.
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La veille au soir, l’ÖVP a mis un terme aux négociations avec le SPÖ, ce qui signifiait également la fin pour Karl Nehammer. « Un accord n’est pas possible concernant des points clé essentiels, cela n’a donc aucun sens pour un avenir positif de l’Autriche », avait expliqué Nehammer dans une vidéo qu’il avait partagée sur les réseaux sociaux. On a tout essayé jusqu’à ce jour, avait ajouté le chef de l’ÖVP et Chancelier fédéral, qui avait négocié en dernier lieu tout seul avec le SPÖ, après que le parti des NEOS s’était retiré comme troisième partenaire de la coalition.
Je ne signerai aucun programme qui soit antiéconomique, anti-concurrentiel et anti-rendement, avait souligné Nehammer. Il est certes clair pour lui que, en cas de coalition, il faut accepter des compromis – mais cela ne devait pas avoir lieu au détriment des gens. Il n’y avait jamais eu le moindre doute que le ÖVP ne donnerait pas son aval à une imposition fiscale de la fortune et de l’héritage. Il l’avait précisé dès avant les négociations, et il n’en avait pas démordu. Comme conséquence de la fin des négociations, il allait se retirer.
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Après la conférence de presse, c’est l’aile économique, avec à sa tête Harald Mahrer et Wolfgang Hattmansdorfer, considéré comme le successeur de Nehammer qui a été nommée du côté du SPÖ.
Babler aurait invité le parti ÖVP à continuer à négocier au cours du week-end et à ne pas renoncer. Car c’est la responsabilité étatique qui est nécessaire et non des « manœuvres tactiques pro-partis », selon Babler. Des informations selon lesquelles il aurait déjà envisagé un renoncement aux négociations dès vendredi, serait un « canular classique ». Il affirme avoir été convaincu que l’on aurait pu régler « les points encore en suspens ».
Dans l’émission « ZiB2 », Babler a souligné samedi soir ne pas avoir insisté au cours des négociations sur l’impôt sur la fortune et sur l’héritage, même si on tient les deux pour des concepts sensés. Des alternatives en matière de progression de la fortune y compris également des taxes bancaires étaient manifestement envisageables pour le SPÖ.
Babler n’a pas voulu juger de la suite des événements, même s’il table sur une coalition bleue-noire, qui serait « fortement imprudente » pour le pays. La démarche ultérieure serait du ressort du Président fédéral, avec lequel il avait déjà échangé des propos. Babler ne veut pas suivre la manière de procéder de Nehammer : le chef du SPÖ ne pense pas à un retrait. S’il y avait de nouvelles élections, il estime être nouveau candidat tête de liste.Traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine
https://www.tt.com/artikel/30899260/nach-nehammer-rueckzug-heute-sind-van-der-bellen-und-der-oevp-vorstand-am-wort
La suite attendue et confirmée ce lundi soir :
Autriche : l’extrême droite chargée de former un nouveau gouvernement
« Ce pays a besoin d’un gouvernement stable aujourd’hui, et nous ne pouvons continuer de perdre un temps que nous n’avons pas dans des campagnes électorales ou des élections », a-t-il ajouté.
Peu avant, le président autrichien Alexander Van der Bellen avait indiqué qu’il allait rencontrer lundi matin le chef du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite), Herbert Kickl, pour « discuter de la nouvelle situation ».
« Les voix au sein de l’ÖVP qui excluaient de travailler avec (…) Kickl se sont fait beaucoup plus discrètes« , a dit le président à la presse. « Cela signifie qu’une nouvelle voie qui n’existait pas auparavant s’est ouverte. »
Lors d’une conférence de presse, M. Stocker s’est réjoui de la décision du président de discuter avec le leader d’extrême droite, dont le parti avait rassemblé presque 29% des voix aux législatives mais qui jusque-là n’avait pas trouvé de partenaires pour former un gouvernement.
Le président autrichien Alexander Van der Bellen a donné le feu vert au chef du Parti de la liberté (FPÖ) d’extrême droite, Herbert Kickl, pour tenter de former la nouvelle coalition au pouvoir, après que les deux hommes se soient rencontrés à Vienne lundi.
« M. Kickl a la confiance nécessaire pour trouver des solutions viables dans le cadre des négociations gouvernementales et il souhaite assumer cette responsabilité« , a déclaré le président autrichien.
En cas de succès, il s’agirait du premier gouvernement autrichien dirigé par l’extrême droite depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le parti d’Herbert Kickl a remporté les élections législatives autrichiennes de septembre, recueillant 28,8 % des voix et dépassant le parti conservateur du chancelier sortant, Karl Nehammer, qui est arrivé en deuxième position.
(1) Rappel à propos des partis politiques en Autriche
- Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) ( considéré par les bien pensants comme parti d’extrême-droite)
- Les Verts – L’Alternative verte (Die Grünen)
- Parti populaire autrichien (ÖVP)
- NEOS – La nouvelle Autriche et le Forum libéral (regroupe le Forum libéral (LIF) et les Jeunes Libéraux d’Autriche (JuLis))
- Parti social-démocrate d’Autriche (SPÖ)
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Allez ! Allez ! Allez ! Allez !!!
Allons vite ! faut les faire filer toute la caste de nos oppresseurs, tyrans, dictateurs internationalistes, wokistes, islamophiles, mondialistes le gratiné cramé de la politique antidémocratique.
C’est eux ou c’est nous ! Eux avaient choisi de nous exterminer et tout ce que nous sommes, tout ce qui fait ce que nous sommes, tout ce que nous avons que nos ancêtres nous ont légué.
Ben, avant leur razzia finale, faut les bouter vers la fosse d’aisance commune politique et recouvrir le tout d’une chappe d’indignité indélébile avec l’anathème éternel « banissement infrangible », « ennemi de l’humanité n°1 », « danger public ne pas ouvrir »
Les exiler aux Kerguelen. Sans vivres, sans vêtements, sans rien et les y laisser crever. Jusqu’au dernier.