Les journaleux et commentateurs politiques ont conservé de Carter l’image d’un « plouc », gentil mais pas à la hauteur… La. réalité est certainement plus complexe, mais il faut reconnaître qu’il a été très mauvais lors de l’affaire des otages de l’ambassade d’Iran, sans parler de son soutien aux islamistes afghans… Trop timide, ayant trop peur de verser le sang (et de perdre les présidentielles de 1980), préférant que l’Amérique (et un peu plus tard l’Europe) se fasse bouffer la laine sur le dos et permette à la saloperie islam de se propager davantage chez nous…
Chronique d’une figure imposée du monde occidental : les têtes couronnées ou élues sont couvertes d’hommage quand elles meurent, à condition d’avoir été du « bon côté du manche », traduisez « démocrates » pour les Américains, militants au moins en paroles pour les « droits humains »(il n’y a plus que les patriotes français pour parler de « droits de l’Homme »,pourtant ça fait une sacrée différence, responsable en grande partie de l’état de déréliction des peuples occidentaux).
Certes, Carter a souvent été moqué par les « jeunes intellos très snobs » car, venu de la terre, il y est retourné à la mort de son père, reprenant et développant le domaine familial. Un homme simple, marié et fidèle à la même femme depuis leur mariage quand il avait 22 ans à la mort de la mère des enfants, et à ce jour le seul Président américain à avoir servi dans les sous-marins. Bref, malgré les reproches que l’on peut lui faire, un vrai patriote américain… Qui, il y a 50 ans, à part les Malraux et autres René Marchand qui avaient étudié l’islam, pouvaient imaginer les conséquences catastrophiques de leurs rapprochements avec mollahs et moudjahidines. considérés alors comme des hommes comme les autres et leur relgion comme un autre christianisme ???
Chrétien et cartésien, c’était sans doute un homme bon mais était-il armé pour diriger les Etats-Unis dans les années 80 « chaudes »au niveau international ? Pour diriger un pays il faut quelque part être un tueur, au sens propre comme au sens figuré. Les analystes dénoncent un certain nombre de fiascos politiques dont nous n’avons pas fini de payer le prix. Ce « diplomate » par raison et vocation qui a multiplié les désastres politiques et était tout sauf un chef de guerre n’a fait qu’un seul mandat, battu par le cow-boy Reagan.
Le nom de Carter est en effet essentiellement associé à la prise d’otage de Téhéran du 4 novembre 1979, et le reste n’est que littérature. Pendant plus d’un an, une cinquantaine d’otages américains, diplomates et civils ont été retenus dans leur ambassade, à Téhéran, par des étudiants iraniens… La tentative militaire pour les libérer a lamentablement échoué… La toute jeune République des mollahs accusait les Américains d’espionnage mais plus vraisemblablement voulait-elle faire payer aux USA leur accueil du Shah, hospitalisé dans un hôpital américain. Ils exigeaient que les USA leur livrât le Shah et tous ses biens… Carter a chassé le Shah de son pays un mois après bien qu’il fût gravement malade… et cela n’a rien changé. Les otages n’ont retrouvé la liberté qu’en janvier 1981! Seul Sadate a eu le courage d’accueillir le Shah pour ses derniers mois…Déjà les mollahs iraniens qui auraient dû être mis hors d’état de nuire par un Bob Dénard américain étaient craints, écoutés et respectés…
400 étudiants armés de lance-pierre prennent d’assaut l’ambassade… et les soldats américains chargés de protéger l’ambassade ont ordre de ne pas tirer… Ah ces philanthropes humanistes qui préfèrent laisser les leurs mourir plutôt que de les autoriser à se défendre. Grave responsabilité de Carter sur le sujet ! Et la suite sera du même tabac sur fond de campagne électorale américaine pour les élections de novembre 1980…Démocrates et républicains ont compris que la libération des otages sans verser leur sang, quel qu’en soit le prix, ferait le gagnant de la présidentielle américaine.
Selon la journaliste Dominique Lorentz, au printemps 1980, l’ayatollah Khomeini discute avec les deux candidats présidentiels, Carter et Reagan19. Les pourparlers mobilisent les protagonistes de l’Irangate, ainsi que les deux pays liés à l’Iran par des accords nucléaires, la France (via Eurodif) et l’Allemagne de l’Ouest (contrat pour la centrale nucléaire de Bouchehr, devant être construite par Kraftwerk Union)19. Mais au début d’avril 1980, Khomeini fait savoir dans un communiqué que « les otages resteront aux mains des étudiants islamiques jusqu’à la réunion du Parlement »20. Selon l’ex-président de la République islamique, Bani Sadr, « Cette démarche était pour moi synonyme de blocage définitif. […] Ce communiqué de Khomeini était l’aboutissement des contacts (avec les proches de Ronald Reagan) et qui n’avaient qu’un seul but : empêcher la libération des otages avant les élections américaines de novembre 1980 pour handicaper Carter dans sa réélection »21. Le lendemain du communiqué, le , Carter rompt les relations diplomatiques avec l’Iran22. Deux semaines plus tard, il lance l’opération militaire Eagle Claw, destinée à faire libérer les otages. Une planification trop complexe, des problèmes techniques ainsi que des tempêtes de sable imprévues conduisirent à la déroute et à l’annulation de l’opération. Trois hélicoptères RH-53D sur huit tombent en panne, et un quatrième entre en collision avec un avion de transport C-130 Hercules au sol et s’écrase, faisant huit morts23. Fin 1980, après la défaite de Carter aux élections au profit de Ronald Reagan, la mort du shah le 27 juillet et le début de la guerre Iran-Irak, la voie de la négociation semble préférée. Les États-Unis font appel au ministre des Affaires étrangères algérien, Mohamed Seddik Benyahia, pour servir d’intermédiaire. Finalement, la libération des otages est décidée en échange de la promesse de non-ingérence des États-Unis dans la politique intérieure de l’Iran, du dégel d’une partie des fonds iraniens et de l’assurance qu’aucune poursuite judiciaire ne sera lancée contre les autorités iraniennes (Accords d’Alger). Wikipedia |
On pourrait ajouter au triste bilan de Carter son aide apportée aux Moudjahidines en Afghanistan. Ces derniers refusant la modernisation du pays ont été aidés par Carter, histoire de faire tomber le gouvernement communiste soutenu par l’URSS et son armée… Sinistre époque de la guerre froide dont nous payons encore et toujours le prix.
Les islamistes soutenus par les USA, par le Pakistan, par l’Iran,par l’Arabie saoudite… On n’épiloguera pas, on voit actuellement le résultat épouvantable des choix américains de l’époque et des années suivantes avec la guerre en Irak, la chute de Khadafi… Mais c’est déjà presque une autre histoire…
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Ce naïf démocrate s’est entendu avec notre crétin congénital VGE pour faire tomber le Shah et assurer la victoire des islamistes.
Que d’erreurs funestes pour notre civilisation européenne.
Lisez l’article du Professeur Guy Millière sur DREUZ à propos de Carter, une des pires daubes qu’aient eu à supporter les USA … et nous aussi par rebond.
Le jimmy carter et le ronald reagan était des saloperies de président qui faisait tout et n’importe quoi pour leur stupide gloriole personnelle , comme le débile actuel qui siège à la Maison Blanche !
👍👍👍👍👍 Le planteur d’arachides ne valait pas son pesant de cacahuètes. C’était aussi son surnom : Jimmy Cacahuète. Ça vit vieux, ces machins.
Un plouc qui s’est ingéré en Afghanistan, en Iran… et ces pays sont pires qu’avant ces ingérences américaines. Voilà le bilan de ce gaucho va-t-en guerre.
On peut être chrétien et pourfendre les infidèles. Saint Louis, par exemple.
Les hospitaliers le temple, les teutoniques et d’autres encore ont su parler aux mahométans comme il faut le faire depuis toujours, l’épée à la main .miles Christi.
C’étaient des hommes, pas les lopettes politiques d’aujourd’hui, juste bons à emmerder le peuple français.