Boualem Sansal : pourquoi le petit Macron se défile-t-il devant les satrapes algériens ?

Pourquoi le petit Macron se défile-t-il devant les satrapes algériens ?
Un geste de ces preneurs d’otage serait le bienvenu pour  le nouvel an.
Ci-dessous une lettre ouverte du magazine Causeur demandant des résultats pour la demande de libération deB. Sansal.
Unissons nous pour obtenir satisfaction puisque cet homme qui nous gouverne est un « impuissant » (mais si …) !
En lien sur le même sujet un appel de Tahar Ben Jelloun :
Juvénal
Tahar Ben Jelloun, à l’adresse de Boualem Sansal: «Je pense à toi»
____________________________________________________________

Lettre ouverte au président de la République

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. AFP

Pourquoi Emmanuel Macron ne fait-il pas plus pour obtenir la libération d’un de ses propres citoyens détenu injustement par les autorités algériennes? Pourquoi n’a-t-il pas dénoncé ouvertement et énergiquement cette arrestation arbitraire? Serait-ce que, à la différence de Boualem Sansal, il manque de courage? 


Monsieur le Président,

Votre silence sur l’arrestation abusive et révoltante de Boualem Sansal est assourdissant. On vous a laissé le bénéfice du doute, vous étiez, nous n’en doutions pas, en train d’agir, dans le secret de votre bureau de l’Elysée, la diplomatie demande de la discrétion, nous le comprenions: en faire la publicité pourrait être contre-productif. Soit. Sauf que, quarante jours après l’arrestation de Boualem Sansal, rien. Et on apprend, de la bouche de Xavier Driencourt sur CNews, la seule chaîne qui en parle tous les jours – ainsi que de Ofer et Ohad, nos otages à Gaza, oubliés – que le Président Tebboune vous a raccroché au nez.

Et maintenant ? Fin du sujet ? Echec de la diplomatie, donc, qu’est-ce qui vous empêche, alors, de vous exprimer ?

Or, pas un mot de soutien, aucune condamnation de cette arrestation arbitraire, aucun écho aux propositions, entre autres, de Jean-Christophe Ruffin, aux déclarations de Kamel Daoud ou Xavier Driencourt. Vous abandonnez aux geôles algériennes, un de nos grands écrivains à qui vous avez offert la nationalité française ET les droits qui l’accompagnent. Nous avons pourtant des moyens de pression, avec l’Algérie, le rapport de force peut être de notre côté. Quid des visas, étudiants, touristes ou titres de séjours de dix ans, que nous accordons à l’envi ? Quid de l’Hôpital Américain où viennent se faire soigner gouvernants et dignitaires algériens ? Quid de l’argent envoyé au bled via Western union, qui plus est, exempté d’impôts, double peine pour les finances françaises ? Sans parler des 842 millions versés à l’Algérie depuis cinq ans, sans contrepartie. Et des accords de 1968 qu’il serait grand temps de réviser ? Nous avons saisi les luxueux biens des oligarques russes, ne pourrait-on pas faire de même avec ceux des gouvernants algériens ? A force de se soumettre, nous perdons notre dignité et gagnons leur mépris.

Mais voilà. Utiliser ces moyens de pression demande du courage politique. Celui de contrarier la rue arabe, de vous entendre qualifier par Libéle Monde et France Inter, d’islamophobie, d’extra-droitisation. Tandis que laisser un de nos ressortissants, pris en otage pour sa liberté d’expression et les rapports déplorables entre la France et l’Algérie, ne fera pas de vague.

Après tout, qui connaît Boualem Sansal ? Quelques intellectuels français et étrangers se mobilisent, mais vous êtes tranquille, ce ne sont pas eux qui vont déclencher des émeutes, brûler les voitures et attaquer les policiers par des tirs de mortier. Pas de vague, on y revient.

Le courage, Boualem Sansal, lui, n’en manque pas. Celui de dénoncer le Parti du Bien qui encense la richesse du multiculturalisme, d’alerter sur le danger islamiste, son totalitarisme – il sait de quoi il parle -, le califat mondial planifié par les Frères M, il a ce courage et il le paye très cher.

Mais vous, Monsieur le Président, c’est votre dernier mandat, vous ne risquez pas de décevoir ce qui reste de votre électorat. Qu’avez-vous à perdre ?

Vous battre pour la libération de cet écrivain, cet homme admirable, pourrait vous valoir un brin de respect. Ça fait longtemps que vous n’avez pas inspiré ce sentiment.

Source :1/ https://www.causeur.fr/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-298427

2/ À très vite, mon ami, mon frère. Je pense à toi !

Tahar Ben Jellounhttps://fr.le360.ma/culture/tahar-ben-jelloun-a-ladresse-de-boualem-sansal-je-pense-a-toi_GYUZK6WJJVCYPIS3LJMQPR6ASA/

Pcc : Juvénal de Lyon

 876 total views,  4 views today

image_pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


7 Commentaires

  1. Minus s’aplatit devant le rat tebboune qui se contente de montrer les dents, et le caniche détale comme un lapin.
    Ce soir, égal à lui-même, il a raconté un chapelet de contrevérités, j’ai écouté un peu au début, et je l’ai trouvé encore plus minable que d’habitude, il a épuisé ses talents de comédien, le grand artiste est fatigué.

  2. Ce soir Rantanplan nous présente ses bons vœux, enregistrés à l’avance. Personnellement je ne l’écouterai pas. Pas envie de tirer dans l’écran, ça coûte un bras, ces trucs- là. Dommage qu’il n’y ait plus les clowns de la Piste aux étoiles, j’aurais eu l’impression de voir le gouvernement à l’œuvre.

  3. MACRON veut aller faire la guerre à POUTINE alors qu’il n’est même pas capable de défendre le Français Boualem SANSAL !
    Que du baratin !!!